J'ai jamais couché ça sur le papier. C'est le moment de passer pour un mytho.
C'était la veille d'un départ en vacances. Bien bourré d'un début de soirée bien arrosé, je décide de me barrer de chez mon pote qui nous hébergeait parce que mes 5 potes avaient gerber sur les canaps/lits

pour aller me poser sur la place principale de Valence avec la seule nana du groupe.
Au bout d'une petite heure de papotage sur un banc, je reçois une bombe à eau dans le dos

3 jeunes racailles, entre 17 et 20 ans à vu d’œil, qui se marrent. Je me lève, je m’énerve direct, je fonds en courant sur eux, en prends un au pif et lui mets un bon coup de boule, pas dans le nez, mais dans le front. Il a été propulsé sur un de ces potes. Je crois que la réaction instantanée que j'ai eu les a bien surpris, ils ont pas su quoi dire ni faire et sont partis.
Je retourne vers ma pote et la une bouteille de bière vide s'éclate à côté de mon pied suivi de toutes les insultes imaginables. Donc j'me retourne et je cours vers eux en hurlant ! Dès que j'arrive à leur niveau, ils caltent ... Là sur les 30 mètres que j'ai fais en courant, il y avait 2 gothiques qui voulaient me venir en aide, sur le coup j'me suis dis que ça s'arrêterait là, je les remercie et je commence à prendre le chemin de chez mon pote.
On avait 200 mètres à faire, et ça n'a pas arrêté, insulte, jet d'objets ---> je les course, ils fuient. Je sonne chez mon pote (le seul encore en vie au milieu du vomis). J'lui dis brièvement ce qu'il se passe par l'interphone, il n'a même pas mit de chaussure ni de T-shirt, il a à peine passé la porte qu'on a couru tout les deux sur eux sans dire un mot. Quand on les a rattrapé au coin de la rue, je crois qu'on a à peine échangé 2-3 mots que j'ai vu mon pote en dégommer un et pousser l'autre, j'ai pas attendu que le mec en face de moi me fonce dessus, j'lui ai mis un chassé qui l'a couché, je l'ai relevé et c'est la police qui m'a arrêté, j'étais entrain de lui mettre une rafale de coup de poing dans la tête, là où ses bras ne pouvaient pas le protéger.
Quand j'ai vu que c'était la police qui nous séparait, je me suis dis qu'on était bon pour une bonne GAV. Mais heureusement ils étaient connus pour des petits délits et correspondaient exactement à une série de dégradations causées le soir même. La police nous a prit très au sérieux, après qu'on leur ait raconté notre version.
Ces petites frappes étaient 4 au moment de la "baston" (aller savoir d'où venait le 4 ème

) et deux d'entre eux on réussi à fuir. La police a lourdement insisté pour que je témoigne. Ce que je n'ai pas imaginé c'est que mon pote et la nana se retrouveraient enfermé en bas de chez lui, sans les clefs et tous les autres entrain de cuver et qui n'entendaient pas l'interphone.
Les deux bâtards qui ont fui sont revenu à la charge et ont amoché salement mon pote en lui balançant une canette pleine au visage
J'ai mis facilement une heure à revenir et il avait déjà réussi à rentrer chez lui, heureusement.
@OP : Moralement tu as eu moins de chance que moi, même si ta cause méritait qu'on t'épargne, tu es à Paris et je pense que les flics font moins de détails hélas :/