Ha non c'est bon, on sait aussi bien lire une affiche que toi ne t'inquiète pas, le truc, c'est qu'Independance day est moins caricatural à côté, proportionnellement parlant avec les années qui ont passé bien sur, Pacific Rim est vraiment très lourd sur certains points, mais alors vraiment, et c'est clairement ce qui l'empêche d'avoir le succès que ce que l'on attendait avec les premières critiques qui en faisaient vraiment des tonnes.
Je l'ai comparé niveau box office à Copains pour toujours 2, avec Adam Sandler, en fait il est comparable sur bien plus de points que je ne le pensais avec cette comédie potache bien grasse.
Même si j'ai pas aimé, je le mettrai néanmoins dans la catégorie des bons films de ce genre parce que je prends en compte mes goûts qui ont peut-être changé et sont peut-être décalés maintenant par rapport à la génération 15-25, mais perso, entre le jeu d'acteur franchement discutable, le scénario (nonon, je parle pas des robots vs monstres, ça on a compris, mais on a droit à un minimum de respect de la part de l'équipe du film en tant que spectateurs quand même, tout le déroulement est à chier et ça en devient extrêmement caricatural), la construction du film qui compte quand même un sacré trou noir dont on se passerait volontiers, enfin perso le choix du copilote et tout le mélo qui l'entoure pendant une éternité alors qu'on s'en fout éperdument des états d'âme des personnages vu qu'ils ont tous vu leur profondeur même la plus infime détruite par le traitement caricatural à outrance, j'en pouvais plus.
Au final, tu vas voir quelques combats, eux même construits dans leur déroulement comme les combats de monstres géants du fameux studio The Asylum, bien connu pour ses productions... Et reproductions...
En fait c'est justement ça qui m'a le plus fait chier, j'aimais bien Del Toro, mais là j'ai pas pu m'empêcher de me dire que je regardais une production de The Asylum à qui un obscur ennemi du 7éme art aurait décidé de filer 200 millions de dollars pour ternir un peu plus l'image du cinéma grand public, ce en quoi Del toro échoue partiellement en arrivant comme toujours à fournir une image superbe qui sauve à elle seule le film, mais putain, quel nanar pour tout le reste, tous les codes sont là !
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