C'était un peu faiblard comme argument, je ne pense pas qu'il soit nécessaire que j'argumente là-dessus. Le feu de l'action tout ça ok mais y'a des limites. Si c'est un connard, qu'il aille se faire foutre, ailleurs.
En règle générale, si c'est vraiment un connard, c'est la fille qui se fait foutre.
On n'appelle rarement ça un viol parce qu'elle était consentante au début, mais dire non, c'est simple sur le papier. Dans les faits, ça demande une bonne dose de confiance en soi qu'une fille à poil avec 70kg de barbaque allongée sur elle n'a pas forcément.
Vous parlez tous des relations sexuelles comme si toute la population avait une relation décontractée avec elles. Ce n'est pas le cas de tout le monde (et 15 ans ou 30 ans n'y changent rien).
Les gens éduqués vis-à-vis du sexe vont réussir à dire non facilement et en toutes circonstances. Ceux qui ne le sont pas, qui sont déjà les plus sensibles à des absences, erreurs ou oublis de contraception, sont aussi ceux qui ont le plus de mal à dire non. Dire non, ça demande d'être maître(sse) de la situation. Dans une situation à deux acteurs, c'est quand même rarement le cas.
C'est la raison pour laquelle je trouve un poil exagéré de faire porter l'intégralité de la responsabilité d'une grossesse non désirée à la femme, en disant (cf. le premier poste que je cite) qu'en dehors des cas d'abus sexuels, les femmes n'ont qu'à assumer leurs actes.
Qu'il existe ou pas des contraceptions, une femme ne fait pas un marmot toute seule. Pourquoi en dehors du cadre idyllique de la grossesse désirée devrait-elle être seule à assumer ses actes ?
Il n'existe à mes yeux aucune alternative efficace pour assurer qu'une femme enceinte l'est uniquement si elle l'a voulue.
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