[wiki] [Ecologie] Changement climatique lié à l'effet de serre

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On n'échappera pas au fait, à un moment donné, qu'il faudra sacrifier du monde sur l'autel de la dénergisation. Forcément, personne n'a envie que ce soit lui, d'ou tous les plans "en 2050", ""En 2100", "quand je serai mort ou plus concerné".
La difficulté du paradigme est que ce sont ceux qui sont aux manettes qui peuvent profiter du report des mesures à la St Glinglin, ayant les moyens de se protéger des effets de bord néfastes tout en empirant les dégats, notamment via l'utilisation de la clim'. Je suis pret à parier qu'en 2025 les riches prendront encore l'avion sous prétexte qu'ils ne seront plus très nombreux à pouvoir se le permettre et que donc "ca génère rien".
Citation :
Publié par Touful Khan
Je suis pret à parier qu'en 2025 les riches prendront encore l'avion sous prétexte qu'ils ne seront plus très nombreux à pouvoir se le permettre et que donc "ca génère rien".
2025 ? L'an prochain ? Je suis prêt à parier qu'on va exploser tous les records de trafic aérien, années après années, jusqu'au moins en 2035.
https://www.ladepeche.fr/2023/12/18/...tional%20(IATA).

Tiens, histoire de relativiser des trucs : la consommation mondiale d'énergie (transport, industrie, électricité etc.) s'élevait à 604 exajoules en 2022. Soit 428 fois l'énergie libérée lors du séisme de 2011 au Japon, celui du tsunami. Et bien cette énergie, c'est peanuts à côté du forçage radiatif provoqué par l'effet de serre.

Dernière modification par Aloïsius ; 17/02/2024 à 14h34.
Bah en fait c'est deja l'excuse pour generer tous les exces... ils sont peu, dont ils peuvent le faire... ya les vaches et ton diesel dont il faut s'occuper avant !
Bilan carbone des premiers par rapport aux seconds : un facteur 10... Mais ca represente pas beaucoup au global donc osef...
Sauf que tout ces % dispensables, yen a tellement (+ l'impact mimétisme, pédagogique, envie).
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par derioss
Tant mieux pour Toulouse.

Du coup, tu propose quoi pour cette ville, si tu légifére dur sur le traffic.
Airbus vu ça taille c'est la garantie d avoir un pôle international d ouvrier qualifié, de technicien et s ingénieur.
Cela limite les délocalisations.

Je suis sérieux, la principale difficulté vient de la, cette activité polluantes est stratégique pour la France.
Je propose rien du tout pour Toulouse, il n'y a pas lieu de s'inquiéter. Même si l'UE venait à prendre des mesures drastiques pour limiter le transport aérien, ni la Chine, ni l'Inde, ni les USA, ni le Canada ou la Russie ne feront.
Et encore moins les pays d'Amérique du Sud ou d'Afrique.

Pourquoi ?

à cause de ça :
36049-1708208163-7755.png
(cliquez pour voir de quoi ça parle)
Il n'y a qu'en Europe et au Japon qu'on a un réseau ferroviaire assez dense pour éliminer l'avion. Sauf que le Japon est une île. Et la Chine ? La Chine n'en a rien à foutre, son but est la domination mondiale par la destruction méthodique des économies rivales, elle ne renoncera pas à l'avion.
Enfin, pour l'Inde, il y a du train datant de la colonisation anglaise, mais ça roule à 35 km/h. Aucune chance pour qu'elle renonce à l'avion, d'autant que ce pays est très mal relié par train au reste du monde : il n'y a QU'UNE SEULE voie ferrée entre l'Inde et le reste du monde, et elle passe par le Pakistan.
Pour l'Afrique, c'est juste cauchemardesque, les réseaux sont tous déconnectés sauf dans le sud et au Maghreb. Même situation désastreuse en Amérique centrale et du sud, sauf un peu l'Argentine et le Sudeste, mais le coup des trains qui roulent à 15km/h, c'est pas mal.

Bref, pendant qu'on roulera -éventuellement- dans nos TGV alimenté au solaire et au nucléaire, le reste du monde va continuer à utiliser l'avion pour aller d'une métropole à l'autre. Soit parce qu'il y a la mer, soit parce qu'il y a des putains de montagnes infranchissables, soit parce que le réseau ferré ressemble à un embryon de crabe malformé.


Donc les avions vont continuer à ses vendre. Du moins tant qu'Airbus n'aura pas été défoncé par les Chinois.
C'est bien pour faire le taxi en Alaska, mais ce n'est pas le futur de l'aviation.



Si je devais imaginer une aviation "lourde", c'est à dire capable de transporter des dizaines ou des centaines de passagers ou des tonnes de marchandises tout en étant "0 carbone", je pense que je prendrai une direction un peu originale :
- la propulsion électrique est une chimère pour les gros avions, à moins de mettre au point des batteries 100 fois plus performantes
- l'hydrogène est une voie intéressante, mais sa production reste couteuse et son stockage difficile
- les dirigeables sont énormes et peu adaptés aux aéroports. Ils peuvent en revanche accéder à des espaces dénués d'infrastructures

...

Du coup, avec les progrès de l'IA, des modèles informatiques, des senseurs et de la météorologie, je me demande si on ne pourrait pas faire des très gros planeurs motorisés. Un truc comparable, en plus moderne à l'IL-32, capable de transporter plusieurs dizaines de passagers.
On doit pouvoir concevoir des machins avec une finesse de 60 ou plus (un A320 a une finesse de 20). Avec une telle taille, les contraintes mécaniques limiteraient les vitesses maximales et les G encaissables dans les ascendances, mais il devrait être possible d'assister le vol avec des propulseurs électriques, en particulier si le planeur peut se recharger en vol via une surface PV. Alors, ce serait bien moins rapide qu'un avion, mais ça consommerait que dalle, sauf au décollage. Lequel décollage pourrait ressembler plus à un catapultage, comme sur les porte-avion (270 km/h) mais en plus soft (avec une piste plus longue quoi).
Bon, les jours sans thermique, ce serait compliqué quand même.
Citation :
Publié par Aloïsius
C'est bien pour faire le taxi en Alaska, mais ce n'est pas le futur de l'aviation.



Si je devais imaginer une aviation "lourde", c'est à dire capable de transporter des dizaines ou des centaines de passagers ou des tonnes de marchandises tout en étant "0 carbone", je pense que je prendrai une direction un peu originale :
- la propulsion électrique est une chimère pour les gros avions, à moins de mettre au point des batteries 100 fois plus performantes
- l'hydrogène est une voie intéressante, mais sa production reste couteuse et son stockage difficile
- les dirigeables sont énormes et peu adaptés aux aéroports. Ils peuvent en revanche accéder à des espaces dénués d'infrastructures

...

Du coup, avec les progrès de l'IA, des modèles informatiques, des senseurs et de la météorologie, je me demande si on ne pourrait pas faire des très gros planeurs motorisés. Un truc comparable, en plus moderne à l'IL-32, capable de transporter plusieurs dizaines de passagers.
On doit pouvoir concevoir des machins avec une finesse de 60 ou plus (un A320 a une finesse de 20). Avec une telle taille, les contraintes mécaniques limiteraient les vitesses maximales et les G encaissables dans les ascendances, mais il devrait être possible d'assister le vol avec des propulseurs électriques, en particulier si le planeur peut se recharger en vol via une surface PV. Alors, ce serait bien moins rapide qu'un avion, mais ça consommerait que dalle, sauf au décollage. Lequel décollage pourrait ressembler plus à un catapultage, comme sur les porte-avion (270 km/h) mais en plus soft (avec une piste plus longue quoi).
Bon, les jours sans thermique, ce serait compliqué quand même.
non se pas une chimère
et tu propose du pétrole ? le premier moteur a piston était pas formidable , si tu reste sur une vision alcaïque tu avance pas , se une idée du futur il y a encore des problème a régler se juste une histoire de temps !

Dernière modification par gorius ; 18/02/2024 à 15h15.
Citation :
Publié par gorius
non se pas une chimère
et tu propose du pétrole ? le premier moteur a piston était pas formidable , si tu reste sur une vision alcaïque tu avance pas , se une idée du futur il y a encore des problème a régler se juste une histoire de temps !
Une vision alcaïque ?

Bon, bref, il faut mettre les pieds sur terre. Les gros avions électriques sur batterie, c'est une chimère.

Pour information, Volta a inventé la pile électrique en 1745. James Watt a inventé son moteur à vapeur en 1769.
La première batterie date de 1859 (et c'est français monsieur !), le premier moteur à explosion date de 1854.
Quels progrès ont accompli les batteries depuis ? Beaucoup. Mais faut remettre ça en perspective, en regardant par exemple l'énergie spécifique :
Batterie plomb acide (celle de Gaston Planté en 1859) 35 à 40 Wh/kg
Batterie lithium-ion (celle d'aujour'hui) 100 à 265 Wh/kg
Kerosene 12 833 Wh/kg

Donc, en gros, en 150 ans les performances des batteries ont été multipliées par 10 (soyons large). Et là, tu nous expliques qu'en étant pas "alcaïque" on va pouvoir les multiplier 50 en 20 ans.

J'ai comme un doute. Les lois de la physique, c'est pas de la magie qui marche à la force de l'amitié comme dans les shonens.


Donc, l'électrification, oui. Pour les véhicules terrestres légers (pas pour les camions). Pour les petits avions (pas pour les gros). Pour les trains (of course), parce qu'on peut les alimenter par catenaire.

Mais va vraiment falloir se mettre en tête qu'on ne peut pas envoyer la gravité ou la thermodynamique se faire foutre.
après un calcul rapide suffit de dire que c'est pas possible.

Un avions moderne çà consomme en énergie l'ordre de grandeur de 30kwh/passager/100km

Donc sur un avion de 200 passagers sur un paris new york de 6000 km çà fait 360 000 kwh le trajet

Les batteries les plus performantes c'est du 0,5 kwh/kg

Donc il faudrait une batterie de 720 tonnes soit 20 fois le poids d'un avions de ligne (et çà c'est en prenant l'hypothèse que les batteries font le poids du kérosène, ce qui n'est pas vrai)

Donc en réalité c’est impossible de faire un tel avion car la densité énergétique des batteries ne suffirait même pas à pouvoir bouger leur propre poids sur une telle distance

Donc à moins de faire une percé dans les batteries qui multiplie par 100 leur densité énergétique, on est pas près de voir des avions de ligne sur batterie.


En fait le meilleur moyen de réduire la consommation c'est juste de ne pas prendre l'avion. En 2020 quasi tout le trafic aérien a été stoppé et on a survécu à ça. La on est répartie comme en 14 maintenant et je suis persuadé que 99% des trajets en avions ne servent à rien.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par derioss
Il y a que l hydrogène qui a une densité énergétique intéressante.au final pour stocker de l énergie.
L'hydrogène a une densité massique intéressante mais une densité volumique merdique, ce qui condamne ce moyen de stockage à un usage marginal.
Message supprimé par son auteur.
Non mais le débat c'était pas de remplacer les long courrier qui font Paris Tokyo.

Ces avions électrique par contre pourront faire la navette intra pays entre les villes, notamment pour les pays déficient en transport non aérien.

En effet pour les longs courriers ce sera certainement de l'hydrogène ou du pétrol synthétique en première phase.
Citation :
Publié par Ohrido-Survival-Attitude
Ces avions électrique par contre pourront faire la navette intra pays entre les villes, notamment pour les pays déficient en transport non aérien.
Non. A moins d'avoir une rivière d'avions dans le ciel. Un A320, ça transporte 150 passagers facilement. Le plus gros avion électrique actuel (un cesna) en transporte 15. Et sur une très courte distance.

Donc, oui, pour transporter une famille de touristes depuis Anchorage jusqu'à leur cabane dans les montagnes de Wrangell, c'est cool. Mais pour de la masse, faudra trouver un moyen de stocker l'hydrogène (ou faire du synthétique), et ça pose plein de problèmes.
Citation :
Publié par Soumettateur
L'hydrogène a une densité massique intéressante mais une densité volumique merdique, ce qui condamne ce moyen de stockage à un usage marginal.
Il y a aussi un problème avec son stockage sous pression : pas une super idée de monter en altitude avec ce type de réservoir..
1 500 communes ont des problèmes pour s'assurer
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Citation :
« Le coût des événements climatiques double tous les quatre ou cinq ans, a expliqué Pascal Demurger, PDG du groupe MAIF, lors d’une conférence sur l’adaptation de la France au changement climatique, mardi 23 janvier. L’assurance ne sait faire qu’une seule chose : couvrir un aléa. A partir du moment où il y a une certitude [d’un événement], le métier d’assureur n’est plus le même, ça devient le remboursement d’une somme de façon répétée. Et certaines assurances choisiront de se retirer. »



conclusion réaliste

Citation :
Au nord des Sables-d’Olonne, le sable et les dunes s’étendent sur des kilomètres, absorbant les remous de la tempête Louis. Comme un tampon entre l’océan et la forêt d’Olonne. « Ici, on a un écosystème résilient. Face à l’urgence de plus en plus présente, on ne fait que gagner du temps avec le renforcement des digues, les sacs de sable, les pieux en bois mais, contre les événements majeurs et la montée progressive de la mer, on ne pourra pas résister éternellement. La seule solution est de redonner de l’espace à la nature. Mais qui va dire aux gens quand il faudra déménager ? La plupart ne veulent pas et on peut les comprendre. »

A quelques mètres, la mer continue à se fracasser sur les rochers.
https://www.lemonde.fr/planete/artic...9198_3244.html




Quand même il a des solution, voici comment les assureurs s'adaptent :


Citation :
10Mds d'€ versés par les assureurs en 2022 rien que pour les catastrophes naturelles, sur 50mds versés au total. C'est 3 fois plus qu’en 2021. Avec Antoine Denoix, le CEO d'Axa Climate, on décrypte les enjeux de l'assurance du futur.

Avec le changement climatique, les modèles statistiques des assureurs, qui se basent sur les données du passé pour estimer la probabilité d'un événement futur, ne fonctionnent plus. Alors, ils arrêtent d'assurer ce qui leur semble trop risqué. Les zones propices aux catastrophes naturelles (inondations, sécheresses, pertes de récoltes, incendies, etc.) subissent alors des inégalités fortes.

Qui paiera la facture des catastrophes climatiques si les assureurs ne veulent plus le faire ?

Chez Axa Climate, ils ont troqué les actuaires par des scientifiques.
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actuaires = calculs à partir du passé, scientifiques = ce qui va arriver

https://pca.st/b68xssxf


retour à l'article du Monde
Citation :
Pour convaincre les assurances de revenir, l’agglomération doit montrer des preuves de sa bonne volonté. Estimation détaillée des biens, recensement des travaux prévus, description des stratégies qui se cachent derrière les multiples acronymes comme le PPRI (plan de prévention des risques naturels d’inondation) ou le PAPI (programme d’actions de prévention des inondations)…
Citation :
Publié par Aloïsius
C'est de la merde
https://www.youtube.com/watch?v=O9vv0fDuklA
On voit bien le principe dans cette vidéo promotionnelle de ces "super fermes". Des immeubles avec des plantes qui poussent en intérieur dans un environnement contrôlé. Un désastre environnemental.

Parce que les plantes ont besoin d'énergie, à savoir de la lumière. Dans une architecture verticale, cette lumière vient de lampes. Et vu que le rendement des meilleurs panneaux PV tourne aux alentours de 20%, que le rendement des meilleurs LED arrive péniblement à 50%, ajoutant les pertes en ligne sur le réseau, ajoutant le coût énergétique de la fabrication de tout le bordel (immeuble, panneaux solaires, led etc.), il faudrait couvrir 10 à 20 hectare de PV pour remplacer 1 hectare de champs par un 1 hectare en ferme hydroponique verticale. Intérêt = zéro, voire négatif.

A l'extrême rigueur pour des salades, de la mâche, des trucs comme ça, qui bouffent plein d'eau, nécessitent énormément de pesticide ou de main d'oeuvre, dans les régions hyper-urbanisées en déficit d'eau... Mais pour les bases de l'alimentation humaine (céréales et tubercules), ce serait une hérésie.

Après, si tu as une source d'énergie gratuite et infinie ne prenant pas de place au sol, ok. Mais pour l'instant, dans le monde, l'électricité c'est d'abord du charbon. Et puis de la lignite, de la houille, du pétrole, du gaz, des schistes bitumineux etc. Donc la salade éclairée au mazout, merci mais non merci.
Quelques années plus tard...
https://www.fastcompany.com/90824702...rofarms-bowery

Fail.
Blablacar s'en est mis plein les poches avec le système des certificats d’économies d’énergie


Citation :
L’entreprise de covoiturage a engrangé plusieurs dizaines de millions d’euros depuis 2012 dans le cadre d’un mécanisme d’obligations environnementales approuvé par l’Etat. Une manne longtemps restée opaque, et qui s’appuie sur des calculs parfois fantaisistes.



Citation :
Le pétrolier propose alors un deal : à chaque nouvel utilisateur inscrit, Blablacar générera des CEE, qu’il vendra à TotalEnergies pour une somme convenue à l’avance. Ce montage sur mesure est validé par le ministère de l’écologie, mais les contours précis de cette « opération spécifique CEE » sont tenus secrets.

Un partenariat entre TotalEnergies et Blablacar est annoncé publiquement. Dès 2012, la plate-forme propose des cartes carburant de 20 euros chez TotalEnergies à ses nouveaux inscrits. Mais cette offre commerciale n’est que la partie émergée de l’iceberg. En parallèle, le pétrolier verse directement à Blablacar plusieurs dizaines d’euros pour chaque conducteur enregistré. Les CEE deviennent vite un atout pour la start-up en quête de nouveaux utilisateurs et de liquidités,
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les certificats d’économies d’énergie vont dans la poche de blablacar, pas des conducteurs

Citation :
Selon nos calculs, environ 170 millions d’euros de CEE ont été distribués en 2023 aux plates-formes de covoiturage, qui n’en ont reversé que 45 millions à leurs utilisateurs sous forme de primes.



belle utilisation des subventions publiques, en plus à une entreprise opaque

Citation :
TotalEnergies nous confirme avoir versé des primes à près de 500 000 conducteurs en 2023. Mais Blablacar a refusé de communiquer le revenu dégagé par les CEE, et ne publie pas ses comptes, bien que la loi le lui impose.
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs...9_4355770.html
C'est tout à fait révélateur de la Start up nation. Derrière ces entreprises prétendument innovantes, le réel modèle économique consiste en la mise en place d'un montage visant à capter de l'argent public.

Le 2eme étage de la fusée consiste à faire monter la valorisation avec des méthodes du cul basées sur des perspectives estimées au doigt mouillé, pour ensuite revendre tout ou partie de l'entreprise une fortune.

Dans le secteur de l'énergie ces parasites pullulent par exemple. Que ça soit les coquillent vides qui cherchent à faire de la marge sur le dos de l'ARENH ou celles qui prétendent électrifier les parkings des copropriétés gratuitement.
Et le tout en tapant des commissions qui se montent maintenant à quel pourcentage du prix payé ?
Quand j'en ai pris un pour la dernière fois, 20 ou 25%, un truc énorme.

J'ai beau être très libéral sur certains trucs, je pense que les outils de ce style, qui ne peuvent fonctionner qu'avec une taille critique, devraient sinon être nationalisés, être sous contrôle/supervision de l'état.
On s'approche de la définition du monopole naturel. Personne ne peut arriver et concurrencer blablacar, ils n'atteindront jamais la taille critique.
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