Education Nationale : Dépister les enfants à risque dès la maternelle ?

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Le gouvernement veut dépister les élèves "à risque/haut risque" dès la maternelle
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Le dossier est explosif. Peut-on, dès la maternelle, repérer les enfants "à risque" et à "haut risque" ? Passer au crible les comportements et les apprentissages des élèves dès 5 ans ? L'idée devait être proposée par le ministère de l'éducation nationale aux inspecteurs reçus par petits groupes, rue de Grenelle, à compter du mercredi 12 octobre. Objet des réunions : l'éventuelle mise en place d'une évaluation de tous les élèves de grande section de maternelle. Un livret appelé "Aide à l'évaluation des acquis en fin d'école maternelle", que Le Monde s'est procuré, détaille précisément, en vingt-deux fiches, un protocole très normé. [...]

Une partie du livret d'évaluation porte sur le "devenir élève". Une façon politiquement correcte d'évoquer le comportement des enfants. L'enseignant devrait, entre autres, noter si l'élève "respecte les autres" et "contrôle ses émotions". "L'enfant devenu élève agit de manière à respecter l'intégrité de toutes les personnes et de son environnement ; il ne les agresse pas, il a recours à la parole en cas de désaccord ou de conflit", peut-on lire dans le document. On n'est pas loin du bilan médical – et confidentiel – que les médecins faisaient passer aux enfants dans leur 6e année. Le protocole prévoit d'ailleurs d'"articuler le bilan de santé et l'évaluation des acquis".

Enfin, le vocabulaire choisi risque de faire grincer des dents, de même que le classement des enfants en trois catégories : "RAS" (pour "rien à signaler"), "risque" et "haut risque". Le maître devrait remplir une "fiche élève" et une "fiche classe" reprenant les "scores" obtenus par les enfants aussi bien pour leur comportement que pour leur maîtrise du langage, leur motricité ou leur conscience des syllabes (phonologie).

Ainsi, un enfant qui, à 5 ans, obtiendrait moins de 2 points en comportement à l'école serait classé "à haut risque". Une approche qui n'est pas sans rappeler la proposition faite par le secrétaire d'Etat à la justice, Jean-Marie Bockel, en novembre 2010, de repérer les troubles du comportement dès 3 ans.
LeMonde
ceci dit tu en vois deja pas mal des gamins en maternelle qui ont de gros problemes : ceux qui tapent sur leur voisin tous les jours ( par bonheur on change le voisin regulierement ), ceux qui sont incapables de rester assis pour suivre un atelier, ceux qui sont incapables de suivre une consigne, ceux qui insultent a tout va ( oui, en grande section :/ ), bref pour certains la voie est deja toute tracee dans l'echec scolaire.
Message supprimé par son auteur.
C'est bien, on va mettre en place une usine à gaz coûteuse, posant des problèmes de fichages évidents et toutes les conneries arbitraires qui en découlent.
Et après? Ca va résoudre les problèmes posés par ces gamins?

Tiens j'ai lu un truc concret (sur les primes aux fonctionnaires à la base) qui recoupe ce sujet:
Citation :
Il y a quelques mois, une institutrice chevronnée enseignant en petite section de maternelle décidait de convoquer tous les parents d'élève. Elle tenait à leur expliquer que jusque récemment elle bénéficiait de l'aide d'une assistante. Celle-ci, plusieurs fois par jour, s'occupait exclusivement des enfants difficiles, ceux qui réclament plus d'attention, qui sont parfois agressifs avec les autres, bref qui perturbent la classe. Grâce à cette assistante qui prenait à part ces enfants en difficulté une grande partie de la journée, l'institutrice pouvait, dans un calme ainsi préservé, se concentrer sur son travail éducatif et le faire de façon efficace.

Puis, là comme ailleurs, le gouvernement a décidé de réduire considérablement les moyens et cette institutrice est dorénavant toute seule. Elle a expliqué aux parents que c'est maintenant elle qui, chaque fois que cela est indispensable, s'occupe des enfants instables. Sauf que pendant ces périodes elle n'est plus disponible pour les autres. Et elle a estimé que son temps de réel travail éducatif est passé de 100 % à environ 40 % par jour. Et il en va de même pour tous les enseignants de cet établissement scolaire.
http://www.huyette.net/article-un-pe...-84182268.html

Sans déconner, c'est pas évident que les instits les repèrent très bien tous seuls ces gamins à problème ?
Citation :
Publié par Egelbeth
il faudrait peut être résponsabiliser les parents à un moment.
Il est là le grand souci de notre société : la résponsabilité
Très à propos :
Citation :
« Se responsabiliser. »

Dans les années soixante-dix, (avant la contre-révolution libérale qui allait attaquer un par un tous nos droits), les associations qui travaillaient avec des jeunes voulaient les « émanciper ». Aujourd’hui on les entend plus parler que de les « responsabiliser ». Qu’est-ce à dire ?

Quand il y avait du travail pour tout le monde, il s’agissait de s’épanouir et de ne pas s’aliéner au travail. Puis la France a doublé sa richesse en 17 ans, et trois millions de chômeurs sont apparus. Le partage de cette richesse se faisait autrement. Il fallait alors apprendre à certains à abandonner des droits, à faire des efforts, à adopter la rigueur, à brader leurs retraites, à se soigner moins, à accepter de se serrer la ceinture, à accepter de perdre ce qu’ils avaient conquis pour que d’autres puissent s’enrichir encore plus vite. Se responsabiliser, pour les pauvres, c’est se soumettre à la logique de prédation des riches. Responsabiliser quelqu’un c’est l’obliger à accepter une logique qui va contre ses intérêts.

« Dominique de Villepin annonce son intention de responsabiliser les parents des enfants en grande difficulté scolaire à travers la signature d'un "contrat de responsabilité" obligatoire, sous peine d'amendes, d'une mise sous tutelle ou d'une suspension du paiement des allocations familiales » (Reuters).

L’ Union Européenne demande : « comment responsabiliser les Etats-membres pour promouvoir la compétitivité » ?

Un consultant propose : « Comment responsabiliser votre équipe et développer des comportement managériaux favorisant la cohésion d'équipe, l'autonomie et la responsabilité

« Quand on objecte au Premier ministre Balladur que la réduction des prélèvements obligatoires se traduira forcément par un recours volontaire à des assurances complémentaires, il répond que c'est bien ce dont il s'agit : responsabiliser le citoyen en lui laissant le soin d'arbitrer entre différents types de dépenses ». (L’expansion)

« Dans un entretien accordé au Journal du Dimanche, le premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, a fait savoir que, lors de chaque consultation, le patient devra mettre de sa poche « un ou deux euros ». Cette mesure a pour but de responsabiliser les Français ». (Le journal du dimanche).

Pourtant, les 22 milliards d’euros non reversés à la sécu par les entreprises couvriraient largement les 11 milliards de déficits pour lesquels on demande aux malades de se responsabiliser et les exonérations de cotisations patronales couvrent largement le trou de l’assurance chômage.

Le discours de la responsabilisation est obscène. Il consiste à faire peser sur les individus la responsabilité des comportements prédateurs des classes dirigeantes. Aucun éducateur digne de ce nom ne devrait aujourd’hui entonner ce refrain.


Exercice de traduction :

Les jeunes doivent se responsabiliser et rentrer dans des logiques d’insertion sociale et professionnelle.

Les jeunes à qui l’école a promis un avenir mais qui n’en ont aucun, doivent se taire et accepter des emplois déqualifiés dont un chien ne voudrait pas.
http://www.scoplepave.org/ledico/def...nsabiliser.htm
Citation :
Publié par Caius Julius Caesar
ceci dit tu en vois deja pas mal des gamins en maternelle qui ont de gros problemes : ceux qui tapent sur leur voisin tous les jours ( par bonheur on change le voisin regulierement ), ceux qui sont incapables de rester assis pour suivre un atelier, ceux qui sont incapables de suivre une consigne, ceux qui insultent a tout va ( oui, en grande section :/ ), bref pour certains la voie est deja toute tracee dans l'echec scolaire.
Vouloir categoriser comme cela des enfants en bas age n'est pas une facon détournée de baisser les bras ? Ou de creuser un peu plus l'ecart entre riches et pauvres?
Mais non, c'est juste un emploi abusif de connaissances scientifiques incomplètes de plus, voilà tout.
Puis dans quelques années, on écarquillera les yeux en posant la main devant la bouche "Haaaaan keskonafé? " et tout reviendra dans l'ordre. Comme d'habitude quoi.
Je ne comprends pas bien l'idée.

1. Je pense que les maitres/maîtresses repèrent assez vite à quels types d'enfants ils ont affaire. D'autant qu'en maternelle c'est la même pendant un an (voir tout le cycle?).
2. Les séparer en trois groupes, aka le groupe normal, le groupe débiles mais où l'espoir persiste, et le groupe futurs joggings fluos (et toc ça c'est fait) je vois qu'une seule suite logique -> ça accentue encore plus les différences et ça n'aide juste personne.
3. Au final ils font une sorte de "soutien" pour les élèves en difficultés? Imo c'est déjà fait au niveau scolaire et sur le comportement c'est, à mon avis, inutile et pas trop le rôle de l'école.

Après faut responsabiliser le rôle des parents on est tous d'accords imo, mais c'est assez inutile de dire ça sans proposer de solution derrière. Perso j'en ai pas. =/
Citation :
Publié par Laadna
Très à propos :
Justement, je ne trouve pas. Peux tu m'expliquer en quoi le fait de devoir responsabiliser les parents vis à vis de l'éducation de leur enfant (parce que les parents complètement démissionnaires, voire qui cautionnent les comportements infects de leurs gosses, c'est un des principaux problèmes auquel sont confrontés les enseignants, notamment) "consiste à faire peser sur les individus la responsabilité des comportements prédateurs des classes dirigeantes" ?

Citation :
Publié par Mimu
Après faut responsabiliser le rôle des parents on est tous d'accords imo, mais c'est assez inutile de dire ça sans proposer de solution derrière. Perso j'en ai pas. =/
La menace de suppression de certaines aides sociales a généralement au moins l'effet de les faire se sentir concernés par l'éducation de leur enfant. Bien sûr, cela ne suffit pas et d'autres structures doivent être mises en place pour aider les parents "en difficulté". Mais en général, ce ne sont pas les enfants de parents "en difficulté" (ie : qui en chient mais qui luttent) qui posent problème, mais ceux de parents qui s'en branlent.

Dernière modification par Crevard Ingenieux ; 13/10/2011 à 11h39.
Il ne faudrait pas non plus diaboliser un terme de vocabulaire, Laadna. Même si ce dernier est souvent détourné de son sens en servant de vaseline pour des changements très discutables.

Il n'empêche que les parents sont responsables de leurs gamins. Un môme mal élevé, qui se croit tout permis et qui a un très net problème de positionnement par rapport aux adultes en milieu scolaire, c'est un môme dont les parents, bien souvent, n'assument pas leurs responsabilités de parents : à savoir, transmettre une éducation valable et des valeurs civiques à leurs enfants.

Après, ça ne doit pas être des sanctions financières ou autres. Mais moi, je milite pour des cours d'éducation à destination des parents. Pas de tous, mais pourquoi pas en destination de ceux dont les enfants sont problématiques dès la maternelle ?

(Bon, après, les enseignants de maternelle sont assez grands pour repérer les cas difficiles. Ils n'ont pas besoin de devoir s'enquiquiner à remplir des papiers aboutissant à un fichage des élèves pour ça. Au lieu de leur filer des trucs inutiles à faire, on pourrait leur donner des moyens pour aider les élèves en difficulté ou présentant des troubles divers et variés. Mais un fichier, c'est moins cher. Très éclairant le lien d'Assurancetourix.)
C'est un problème qui remonte aux politiques d'état menées lorsque ces parents étaient eux-même enfants, et qui consistaient (déjà) à abandonner plus ou moins ces populations en terme de travail social, d'emploi, de services, de justice, de crédibilité, bref de tout ce que l'on attend d'un état.

Je ne sais plus que sociologue s'était expliqué à ce propos dans une tribune du Monde, mais en résumé il avait écrit un truc du style "quand la république abandonne ses enfants, il est attendu que ceux-ci soient mal élevés". Et forcément, un adulte mal élevé a des chances de devenir un parent incapable de transmettre correctement une éducation.

Moi je m'en méfie de ce mot, parce que je ne vois pas en quoi l'accompagnement à la parentalité s'apparente à une responsabilisation. Il s'agit tout simplement de donner à des parents dépassés quelques outils pour s'occuper au mieux de ce qui est le plus cher à leurs yeux. Responsabiliser c'est bien ce que le lien que j'ai indiqué provoque : faire peser la responsabilité du comportement des enfants aux parents. En quoi est-ce productif ?
En aidant ce parent (ex: l'intervention d'un éducateur). D'où l'utilité d'une double approche aide-menace. Car si des parents sont légitimement dépassés par leurs marmots, d'autres sont carrément je-m'en-foutiste.
Et ces derniers, personnellement, me sortent carrément par les yeux.
Il existe aussi le pourcentage des adeptes de la "nouvelle approche" qui en définitive correspond plus ou moins à la position je-m'en-foutiste en version tendance new-trop-cool-le-parent.
Citation :
Publié par Racen
En aidant ce parent (ex: l'intervention d'un éducateur). D'où l'utilité d'une double approche aide-menace. Car si des parents sont légitimement dépassés par leurs marmots, d'autres sont carrément je-m'en-foutiste.
Et ces derniers, personnellement, me sortent carrément par les yeux.
Il existe aussi le pourcentage des adeptes de la "nouvelle approche" qui en définitive correspond plus ou moins à la position je-m'en-foutiste en version tendance new-trop-cool-le-parent.

L'éducation je le voit comme personnelle elle n'a pas à avoir un but productiviste ou autre, il n'y pas qu'un moule à respecté et à introduire... Aucun mais alors aucun parents ne se fout de son enfants toutes les études montrent que l'intéret porté à son enfants est bien plus grand qu'a soi même. Cette excuse c'est celle de ceux qui ne supporte pas la différence et trouve le premier prétexte pour balançé leur haine sur les autres qui n'éduque pas bien .
Le tout engrangé par un état qui veut du passé (F.N.) et des économies.
Et comme dit précédemment la responsabilité est invoqué comme quand Orange veut économisé et arrêté l'illimité on divise les gens entre les bons consommateurs (+ X giga "quoi mais ça sert à rien ? scandaleux !")et les mauvais consommateurs.
Citation :
Diviser pour régner
Personnellement j'ai été pion en école maternelle, et effectivement certains gosses me paraissaient foutus d'avance. Des cas sociaux en devenir on peut déjà en repérer à cet âge-là, et plus qu'on pourrait l'imaginer (du genre intenables et bêtes à manger du foin). J'avais d'ailleurs arrêté ce job à cause de ce genre de gamins, n'ayant pas la fibre super-nanny.
Citation :
Publié par Racen
En aidant ce parent (ex: l'intervention d'un éducateur). D'où l'utilité d'une double approche aide-menace. Car si des parents sont légitimement dépassés par leurs marmots, d'autres sont carrément je-m'en-foutiste.
Et ces derniers, personnellement, me sortent carrément par les yeux.
Il existe aussi le pourcentage des adeptes de la "nouvelle approche" qui en définitive correspond plus ou moins à la position je-m'en-foutiste en version tendance new-trop-cool-le-parent.
Ok mais bon c'est quoi le pourcentage de ce que tu décris, on a une étude la dessus ?
Non parce que le ressenti personnel, c'est bien mais ca reste un avis sur des caricatures de type de parents et on n'a rien pour dire que ces caricatures sont représentatifs de quoi que ce soit si ca se trouve ca correspond à même pas 1% des parents.

Par ailleurs, en terme d'éducation, le problème est qu'on nous bassine sur ce qui est bien, pas bien, à faire, ne pas à faire, mais en général on oublie vite que s'il y avait une méthode pour élever son gamin qui marche à tous les coups et bien tout le monde l'appliqueraient depuis des lustres. Je ne connais pas de parents qui souhaitent le pire pour leurs enfants étonnant non...

Par contre, une chose est sure, le coté on va faire ca et on va sévir en général ca ne résoud rien voir ca empire la situation et j'attends par ailleurs avec impatience le jour ou le fils d'un président ou d'un ministre sera classé comme à risque. Comme c'est étrange ca ne sera jamais le cas et l'idée, bonne pour les autres mais qui ne peut bien sur pas arriver à certains, c'est toujours très mauvais...
C'est pas qu'une question de responsabilite.. Un gamin qui n'arrive pas a rester assis 15 min pour faire un atelier, ca cache un probleme plus profond, qui necessite l'appel a des specialistes. Un gamin qui tape sur ses voisins regulierement, ca peut cacher bcp de choses et pas uniquement des parents qui jouent au squash avec la tete du gamin ou de la petite soeur.
Citation :
Publié par Crevard Ingenieux
Mais en général, ce ne sont pas les enfants de parents "en difficulté" (ie : qui en chient mais qui luttent) qui posent problème, mais ceux de parents qui s'en branlent.
Les diverses études montrent surtout que, encore une fois, les enfants "a problemes" viennent de CSP défavorisées, souvent de familles monopârentales ou le parent n'est pas la: il bosse et n'a pas les moyens de payer une garde et rentre a 21.00 de son travail apres 2h de RER, ne pouvant pas payer de loyer proche de son lieu de travail.
Il vaut souvent mieux pour l'enfant avoir un parent chomeur présent qu'un parent employé se ruinant la vie a gagner un smic pour lui et son gosse.

Dans ce cas de figure, la "responsabilisation" c'est accepter ta condition pourrie et le fait que ton gosse aura la même. L'objectif étant d'éviter à tout prix toute mixité sociale et de préserver les classes favorisées en enfonçant les pauvres à chaque occasion.

Les enfants "à problemes" des riches t'en entends jamais parler, et pour cause.
Citation :
Publié par Laadna
Très à propos :

[...] Les jeunes à qui l’école a promis un avenir mais qui n’en ont aucun, doivent se taire et accepter des emplois déqualifiés dont un chien ne voudrait pas.
Je trouve que cette formule décrédibilise tout le propos qui est déjà plutôt faible. Il faut peut être que l'auteur comprenne que tout le monde ne peut pas être top manager d'une multinationale. Simplement parce que les postes sont limités.

Et il ne faut pas non plus qu'il oublie qu'on a besoin de technicien de surface, d'éboueur, d'agent de sécurité, de gardien de la paix etc etc bref on a besoin de personnes qui font des tâches moins épanouissantes.

Il est normal que l'école donne de l'espoir, parce que c'est cet espoir qui va te permettre de te surpasser.

Maintenant on fait quoi ? On supprime tous les emplois peu gratifiants ? On décide que plus personne ne fera d'entretien ? Qu'il n'y aura plus d'agent de sécurité ? Mais à la place on double ou quadruple les postes de top managers ?

Soyons sérieux.
Citation :
Publié par Caius Julius Caesar
C'est pas qu'une question de responsabilite.. Un gamin qui n'arrive pas a rester assis 15 min pour faire un atelier, ca cache un probleme plus profond, qui necessite l'appel a des specialistes.
Non pas du tout, le temps moyen d'attention d'un enfant de cet âge étant autour de 15 minutes. Faire "tenir" un gosse plus longtemps montre juste qu'il a intériorisé des consignes qui vont à l'encontre de ses besoins élémentaires. Et ça n'a rien à voir avec la maitrise des sphincters qui est un processus physiologique.


Pour priape, la question du salaire était sous-entendue. De toute façon c'est bien un exemple et pas une thèse. Cherche bien tu dois également pouvoir trouver des fautes de grammaire, mais si c'est tout ce que tu as à critiquer c'est plutôt révélateur.
Citation :
Il est normal que l'école donne de l'espoir, parce que c'est cet espoir qui va te permettre de te surpasser.
Il est normal que l'école donne de faux espoirs (parce que le coup de la méritocratie, c'est drôle 5 minutes) ? Je crois qu'on n'a décidément pas la même conception du rôle de l'école républicaine.
Citation :
Publié par orik
@caius pour le cas du gamin qui a du mal a rester 15 minutes en place :

l hyperactivite peut aussi etre une preuve d ennui ->
http://gappesm.net/test/Articles/Ari...nt-Doue-Agite/
Quelque soit les raisons a determiner et quoiqu'en dise Laada ( quand on dit qu'il tient pas 15 min, c'est qu'il se leve bien avant ), c'est un specialiste qui doit etre consulte.
Et ca n'a pas trop de rapport avec la securite.

Dernière modification par Caius Julius Caesar ; 13/10/2011 à 15h07.
Citation :
Publié par Laadna
Pour priape, la question du salaire était sous-entendue. De toute façon c'est bien un exemple et pas une thèse. Cherche bien tu dois également pouvoir trouver des fautes de grammaire, mais si c'est tout ce que tu as à critiquer c'est plutôt révélateur.

Il est normal que l'école donne de faux espoirs (parce que le coup de la méritocratie, c'est drôle 5 minutes) ? Je crois qu'on n'a décidément pas la même conception du rôle de l'école républicaine.
Évidemment je critique, quand la conclusion est un tissu de connerie, je suis obligé de le dire.

Je vais pas parler des faux espoirs, parce que ce n'est pas parce que l'espoir ne se réalise pas, qu'il était faux. L'espoir c'est juste une possibilité, un but que l'on peut ou non atteindre.

Dire si tu travailles bien à l'école tu auras un beau métier, c'est vrai et c'est faux. Potentiellement t'as plus de chances de faire ce que tu veux si tu fais des études, mais tu peux aussi ne pas faire ce que tu veux.
Mais sans études il est clair que tu as de grandes chances d'avoir un boulot pas interessant.

Évidemment la méritocratie t'y crois pas. Moi j'y crois, j'en suis un peu un exemple, et les gens qui ont grandis avec moi dans les mêmes conditions que moi et qui se sont élevés jusqu'à la position souhaitée en sont aussi des exemples.
Dans ce cas t'es juste un favorisé du systeme qui défend son bifteck et sa conception de supériorité. Parce que ton mérite personnel la dedans il compte pour rien, c'est l'environnement qui prévaut: tu parles toi-même des gens du même environnement que toi qui réussissent aussi, ce n'est pas un hasard.
Non je dis ceux qui ont réussis. Pas que tous ont réussi. Et je suis allé à l'école en ZEP.

Encore une fois c'est plus dur quand tu viens d'un environnement défavorisé, ça demande plus de travail et de volonté mais c'est loin d’être impossible/insurmontable.
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