Car disons le très clairement si il dois y avoir un bras de fer entre les joueurs et l'industrie ce seras très clairement l'industrie qui y perdras des plumes.
Gnu ?
Non en vrai, si les gens arrêtent de jouer aux JV, ils se mettront à pécher, à coudre ou à remplir des grilles de Sudoku. Donc ces secteurs vont se mettre à rapporter subitement gros, donc les fonds d'investissement vont y foutre leurs pattes, donc les grands patrons et les gros cadres vont débarouler, donc tout va partir en sucette au bout de quelques mois/années. Pas grave, on recommencera avec autre chose. Ça fonctionne comme ça depuis 6000 ans en variant les noms des diverses fonctions, que se soit dans des domaines professionnels, grands publiques, loisirs et détente ou sports... J'vois pas pourquoi d'un coup l'acteur principal du film, aka l'Économie, morflerai plus cette fois qu'une autre.
Ceux qui morflent, au contraire c'est nous
* : quand tout le monde va être bien gavé, plus de jeux jusqu'au prochain coup, ou l'on recommencera directement à partir de cette étape pour atteindre de nouveaux sommets dans la connerie pure, jusqu'à nouvel effondrement, et ainsi de suite. Mais avec des graphismes plus beaux, s'il vous plaît, et Tom Cruise dans les cinématiques. Classe.
* Le plus beau dans l'histoire, c'est que ce "nous" c'est absolument tout le monde, y compris les grands patrons et gros cadres et petits salariés. Mon pote vendeur de jeux pour Ubi, ben il est aussi emmerdé que moi pour jouer à ce lutain de jeux avec DRM online, jeux qu'il vend et dont il plébiscite la technique anti-fraude à longueur de journée auprès de ses clients (DG Leclerc, Auchan et autre Micro-game, qui sont bien contents de vendre un truc plus compliquer à pirater... jusqu'au soir ou chez eux, leur gamin tape une crise parce que la cochonnerie de jeux pour lequel il a bossé comme un ouf à l'école pour que papa/maman lui paye ne fonctionne pas, c'est vraiment trop injuste).
Et oui, c'est vraiment trop injuste. D'être capable d'aussi grandes et belles choses et d'être pourtant aussi cons.