PARTIE I
Fin de la partie,
Chivastein avec l'Italie vainqueur avec 12 centres!
Un grand bravo à lui!
Mémoires d'un Sultan
1901:
La vie d'un Sultan est dangereuse, tant sont nombreux les ennemis qui veulent mettre leurs mains sur Constantinople, la perle du monde.
Mes premiers efforts en tant que Sultan furent de m'assurer l'amitié, ou au moins la neutralité de la Russie et de l'Italie.
D'abord, en faisant comprendre à l'Italien qu'un Lepante serait vain car je m'y préparerais et que donc seuls ses alliés en profiteraient. Nous avons donc décidé de démilitariser la mer Ionienne.
Au Russe je lui ai proposé un bounce en mer Noire, qu'il a mal compris en ordonnant à sa flotte d'Odessa de rester sur place, me donnant contrôle de cet espace si stratégique pour la Sublime Porte. Cet ordre, volontaire ou pas, permis la mise en place d'une longue amitié, car le contrôle de la mer Noire rendait difficile au Tsar de me stab.
A l'Autrichien, je lui concédait le contrôle de la Serbie, mais je lui disait que s'il voulait la Grèce il devait faire des propositions, ou qu'alors il devrait se battre pour la prendre. Il accepta de garder sa flotte à Trieste (parole qui ne fut pas tenue).
Toutefois, comme je me méfiais de l'Autrichien, (hélas c'est le seul pays avec qui la turquie ne peut pas faire d'alliances à long terme), j'encourageais l'Italien à bouger contre l'Autriche: en effet, nous étions neutres, la France est trop difficile d'accès au début, alors qu'une Autriche prise en sandwich était forte intéressante. L'Italien avait peur d'un mouvement français à son encontre, j'organisais donc une conférence à 3 pour assurer la paix entre l'Italie et la France.
Quand le printemps s'écoula, l'Italien et moi furent surpris par le mouvement de génie de l'Autrichien qui non seulement envoyait sa flotte vers les Balkans, lui garantissant le contrôle de la Grèce pour l'automne, mais en plus en anticipant le mouvement de Venise vers les Alpes, il bloqua tout le déploiement Italien à son encontre!
L'Allemand décida aussi de se joindre à la fête en allant vers la Boheme.
La situation semblait critique, la Grèce pouvait tomber, et dans ce cas une alliance Russo Autrichienne pouvait me faire perdre la Bulgarie à coup sur et mettre l'ennemi aux portes de Constantinople.
Et c'est là que par magie l'Italie réussit à convaincre l'Autrichien que son mouvement du premier tour était anti Allemand, et l'assurait de es bonnes intentions. De plus, l'Autrichien fut convaincu que je ne lui contesterait pas la Grèce mais plutôt la Roumanie au Russe. Résultat, non seulement je réussit à le garder hors de Grèce, mais en plus il perdit Tri à l'Italien.
Je convainquis également l'Allemand d'allers vers la Galicie. Ce mouvement non seulement mettait l'Autrichien et délicate posture, mais permettait d'inquiéter le Russe qui du coup ne pouvait pas prendre trop de risques à mon encontre.
1902:
L'Autrichien était quasi mort, et l'Italien se lança contre le Français, qui malheureusement fit un ONR, ce qui donna le contrôle de l'atlantique à l'Italie et mis le Français dans une bien délicate posture.
1903:
Le russe chassa l'allemand du théâtre autrichien, et ce fut l'heure du choix pour la Turquie. Le choix entre ses 2 alliés. Quelle que soit la décision du Sultan, il savait qu'il se retrouverait coincé entre le numéro 1 et le numéro 2, vulnérable à un stab, pendant que l'allié choisi pourra toujours continuer à s'étendre sur d'autres fronts....
Le choix fut fait d'aider l'Italie, au prix du contrôle de la mer Ionienne. La solidité d'une alliance dépend de la capacité de nuisance du trahis (et comme le futur le prouva, quand cette capacité de nuisance passe en dessous d'un seuil, la trahison intervient)
Fin 1903, j'avais le contrôle des Balkans, l'attaque sur Budapest avait échoué, et l'Autriche était défunte.
1904
Longue guerre de tranchées contre le Russe, qui montra une belle capacité de replis défensif en maintenant sa ligne de défense: seule Budapest tomba cette annéee là.
1905:
belle défense du Russe, et seule Odesa tomba au mains de l'alliance. L'Italien s'impatienta, et décida que Varsovie était décidément trop loin, et profita pour me stab. A 2 tours près, j'aurai pu tenir une partie de la ligne de stalemate contre le Russe qui m'aurait permis de tourner mon regard ailleurs. Mais bon, la trahison était prévisible, et je ne pouvais que la retarder.
1906:
L'Italien était virtuellement vainqueur à ce stade sauf alliance conjointe des autres puissances majeures.
Malheureusement, les autres chefs d'états ne l'entendirent pas de cette oreille. Tout ce que put faire notre vaillant armée c'est de maintenir les positions, reprenant même la Serbie à un moment, pendant que la flotte jouait son rôle de trouble fête.
1907:
année morne, un sud calme, et des batailles d'arrière garde au nord, consacrant la victoire de Chivastein.
Les autres chefs d'Etats vu de puis Constantinople:
Angleterre:
Peu de relations, une prise de risque que certains diront inconsidérée. Aurait pu porter fruit, mais les autres puissance nordiques firent sans doute le bon choix en mettant hors jeu dès le début un adversaire gênant.
France:
De L'expérience, des relations courtoises, mais un tempérament fougueux, voire erratique par moment, comme le montre l'ONR qui changea la face du jeu.
Autriche:
des mouvements allant du coup de génie, à la naïveté la plus affligeante. L'Autriche fut vraiment le facteur chance de cette partie, modifiant l'équilibre des forces sur toute l'Europe au grès de ses mouvements.
Allemagne:
Relations ambiguë: bien que courtoises, très peu de communication. Sans doute le Kaiser était trop pris par d'autres affaires, ou peut être nos styles de communications étaient trop aux antipodes l'un de l'autre.
Militairement, style opportuniste, n'hésitant pas en envoyer une armée seule sur un centre potentiellement non défendu, sans se soucier des répercussions à long terme sur les alliances.
La Russie:
Très impressionné par le Tsar, en général très bons mouvements militaires, bonne campagne offensive au nord et défensive au sud. Diplomatiquement courtois, poli et avec une bonne vue de ses intérêts et de ceux des autres joueurs. Seul bémol, le refus d'alliance avec celui qui l'avais trahis pour garder ses propres chances de victoire intactes.
Italie:
Mérite vraiment la victoire, une silver tongue, capable d'amadouer tout le monde, capable de donner beaucoup à un allié pour obtenir ce qu'il veut vraiment. Courtois, poli, bonne lecture du jeu diplomatique et militaire.
Un grand GG à un joueur qui verra d'autres victoires dans le futur!
Voilà, je me suis foulé à faire un end of game report de mon point de vue, j'espère que vous serez au moins 2 à lire ce pavé immonde

Et pas plus de 1 à me troll dessus