[Teaser] Les Aventures Extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec, le prochain Luc Besson

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Luc Besson?

Ok sans moi, ce mec depuis x temps est trop à l'ouest pour que je daigne dépenser le moindre euros pour lui. Qu'il retourne combattre les pirates du web.
Citation :
Publié par Opercule
Léon, 5ème Élément, Nikita, Le Dernier Combat, Grand Bleu, toussa?
Ben oui, c'est forcément à eux qu'il pensait. Une suite de clips interminables avec toujours les mêmes effets de caméra grossiers et des acteurs empêtrés qui ne peuvent qu'en faire des tonnes en se regardant jouer tandis que s'efface toute possibilité de prise de vie pour les personnages rendus à l'état de guignols.
Dans son exténuante filmographie, il y a tout de même Subway que je sauverais, mais sans doute pour de mauvaises raisons (1985, une madeleine de Proust) vu qu'il contient déjà absolument tous les tics et tout le maniérisme potache du mauvais cinéma de Besson.
Citation :
Publié par Nell²
@ Dubfire : A partir du moment ou tu donnes ton avis, tu t'en fiches de te faire lyncher car c'est ton avis... Tu penses ce que tu veux hin ^^.
Je sais mais c'est la tout le problème. Je m'en fou de me faire lyncher.

Par contre, je trouve assez bête les gens qui argumentent sur un film juste à travers un réalisateur.
C'est con tout simplement.
Citation :
Publié par Olblach
Chépa comment vous analysez les films mais déjà les 3 premiers plans avec les crieurs de journaux il y a un travail monstrueux sur les couleurs, tout dans le beige/marron... bon enfin je comprends que vous soyez déçus par rapport à la BD mais je trouve personnellement que c'est très bien filmé.
Bah en fait, un film, c'est pas des effets de couleurs.
D'une c'est du déjà vu (puis bon, cool, ils jouent sur les couleurs quoi... sont trop fort avec ce travail monstrueux). Notamment avec Jeunet, déjà cité, avec prenons par exemple la cité des enfants perdus, qui n'est finalement qu'une copie mise à jour d'un film expressionniste allemand de 1920/1930. Mais qui se laisse regarder. Ou d'Amélie poulain, (lui très travaillé esthétiquement, avec un travail monsturueux) ce qui donne un genre au film, mais n'en ferait pas un film s'il n'y avait que ça. SI on continue sur Jeunet, bah il a fait du jeunet sur son dernier film (Mic mac à tire l'arigot) et c'est proche de la bouse.
Et d'autre part, si tu y accorde tant d'importance, à cet aspect, après tout pourquoi pas, mais WTF quel rapport avec la BD ? Tu es fan de quoi là ? Besson, ou de Tardi qu'il te tarde de voir traité au ciné ?

Citation :
Publié par Dubfire
C'est même pas une BA.

C'est drôle à quels point les rôles s'inversent. Quand je disais du tort d'Avatar lors de la diffusion de la bande-annonce, on me lynchait comme un chacal car il fallait pas toucher à James Cameron. Bref au final c'est un film regardable quoi en 3D (la cerise sur un gateau assez bon).
Si tu avais pressenti un scénario assez inexistant, tu avais vu juste.
Après le film est magnifique (mais vide). C'est con quand même de faire un film à 50%, d'y claquer autant de temps, de talents...

Citation :
Publié par baai
Dans son exténuante filmographie, il y a tout de même Subway que je sauverais, mais sans doute pour de mauvaises raisons (1985, une madeleine de Proust) vu qu'il contient déjà absolument tous les tics et tout le maniérisme potache du mauvais cinéma de Besson.
C'est vraiment une madeleine lol
En plus le film a mal vieilli (ce qui n'est pas le cas du dernier combat, de Léon, ou du grand bleu).
C'est un peu comme les pubs. Ca vieilli mal en général.

Question subsidiaire, vous auriez vu quel réalisateur pour adapter Adèle ?
Citation :
Publié par Hipparchia
Question subsidiaire, vous auriez vu quel réalisateur pour adapter Adèle ?
Aucun avant 2030. Cette génération de cinéaste/acteurs a réussi l'exploit de massacrer toutes les adaptations de bédés (entre autres...).
Citation :
Publié par Hipparchia
Je sais que ça peut faire pédant ce discours, et d'ailleurs quand on me le tenait plus jeune je n'aimais pas du tout , mais plus tu vois de films, forcément, plus tes références sont nombreuses et ton exigence augmente en parallèle.
Un peu comme la nourriture en fait. Tu peux manger de tout pour survivre, mais quand tu as goûté des produits de qualité, cuisinés correctement, bah tu as du mal à apprécier un McDo.
Oui alors non je ne suis pas du tout d'accord avec toi là. On a l'impression que tu essaies de justifier tes goûts en les faisant passer pour universel pour quiconque a vu beaucoup de (bons) films.

J'aime la fine gastronomie et j'ai la chance de pouvoir y avoir accès de temps en temps.
Ca ne m'empêche aucunement de me bâfrer de pizza ou d'apprécier un kebab de temps en temps. Même un McDo, s'pour te dire.

J'ai vu une assez grosse quantité de films dont des très bons. Ca ne m'empêche pas d'apprécier un film d'action no brain non plus.

Je pense qu'il y a pas mal d'amalgames qui se font là. Pour moi, un film raté c'est un film qui a loupé son objectif et non un film que l'on a pas aimé à titre personnel.

Exemple : A titre personnel, j'ai littéralement détesté "Bienvenue chez les Chtits" mais ce que je recherche dans une comédie c'est la subtilité et/ou de l'humour noir. Pas du comique lourdinque et/ou de répétition.
Seulement Bienvenue chez les Chtits n'est pas pour autant un film raté. Je n'ai pas aimé. D'accord. Ce n'est pas mon genre de comédie mais il a totalement rempli son objectif de "comédie populaire". Ca plaît aux gens, les mécanismes du film ont marché. Le film est réussi.

A contrario, tu as des films au casting remarquable mais qui loupent totalement leur objectif et qui deviennent ratés. "Burn After Reading" a totalement loupé le coche par exemple et c'est très clairement un film raté puisqu'il a loupé son objectif.

Je ne suis pas un grand fan de Besson à titre personnel.

Cependant, si l'objectif de son film c'est d'ouvrir au grand public cette BD en faisant une adaptation très libre et d'inclure des "mécaniques" qui marchent auprès du public et que ce dernier rencontre un succès, alors ce ne sera pas un film raté.

Et si une partie de l'auditoire conquis décide de pousser plus loin et d'entrer dans le "véritable" univers en attaquant la BD ce serait plutôt sympa, non ?
Ah mais attention, il y a des films no brain, sans prétention (enfin je crois). Ca se regarde, naturellement. Il y a aussi des faux no brain tel que Starship Troopers (I), mais qui se cachent bien. Et des plagiats qui deviennent un style à part entière (Tarantino par exemple).
Si on prend un film récent comme Antichrist, il a une apparence sérieuse, il est bien filmé, très typé, il fait appel à des choses qui me parlent (par exemple la naissance de la peur, qui avait été bien traité avec le projet blair witch), et pendant tout le film, j'ai dit "ça ressemble à du Tarkosvki"
Arrivé à la fin, dont je ne sais pas quoi penser, je vois noté "hommage à Tarkosvki"... Ca coince. J'aurais peut être trouvé ce film extra, si je n'avais vu que lui. Manque de pot, je suis fan de Tarkovski, et donc le film devient d'un seul coup moins intéressant, objectivement. C'est du déjà vu, du retraité, et en moins bien (même si ça reste frappant). La création a calé en chemin.

Je ne crois pas que ça soit qu'une histoire de goût, car je peux reconnaître un bon film, mais ne pas aimer. Et après il y a aussi une notion de qualité, tout genre confondu, qui dès qu'on s'en éloigne, nous permet de pratiquer de la consommation d'image. Ce que je fais aussi, naturellement, comme la plupart des personnes depuis que la TV et les moyens de diffusion se sont généralisés. Mais ça reste de la consommation.
Après, on est un peu obligé de passer par là pour se faire son propre chemin, mais encore je me demande (ma mère va par exemple peu au cinéma, et du coup ne vois que des films recommandés, et donc se concentre sur des films de qualité).
J'ai bien conscience qu'on peut tomber dans l'égout et les couleuvres rapidement, surtout quand on voit les avis divergents. Mais je pense que bien que se mêlent aussi des appréciations très personnelles, il y a des critères objectifs de qualité, tout comme il y a des critères objectifs d'une mauvaise adaptation d'une pièce de Molière, où l'on peut tomber rapidement dans le contre-sens ou l'absence de sens.

Mais pour en revenir au ciné, déjà une adaptation c'est très différent, tu ne crois pas ? On ne peut pas adapter une BD comme Adèle blanc sec, poru en faire un divertissement pop corn, ça n'a pas de sens.

Pour Avatar, à mon avis c'est pas vendu comme un no brain. Taxi, oui, mais c'est quand même difficilement regardable.
Maintenant je ne peux plus depuis des années manger au McDo, et maintenant au grec. Je pense que c'est se faire violence que d'avaler des choses comme ça. Et qu'objectivement ce n'est quand même ni bon si l'on compare avec un vrai plat, ni bon pour le corps. C'est comme les écrans brillants qui flattent l'oeil du client de la FNAC.
Mais bon, après j'empêche personne de s'empoisonner, de se gaver d'acides gras trans et de frittes précolorées, ou de viande à l'origine douteuse (de la provenance, à la conservation) après tout le corps est assez résistant

Citation :
Publié par Jyharl
Je ne suis pas un grand fan de Besson à titre personnel.

Cependant, si l'objectif de son film c'est d'ouvrir au grand public cette BD en faisant une adaptation très libre et d'inclure des "mécaniques" qui marchent auprès du public et que ce dernier rencontre un succès, alors ce ne sera pas un film raté.

Et si une partie de l'auditoire conquis décide de pousser plus loin et d'entrer dans le "véritable" univers en attaquant la BD ce serait plutôt sympa, non ?
Et bien normalement, si quelqu'un achète ce qui semble devoir sortir de ce film (mais rien n'est plié, faudra -faible que je suis- quand même jeter un oeil), pour moi il ne peut qu'être déçu.
Je veux dire si je te vends des oranges pour te faire acheter des navets, tu risques d'être surpris.

Et puis même je ne suis pas d'accord. On peut faire du divertissant intelligent, du no brain intelligent (oui oui). Bref, on peut faire de la qualité. LE journal de moustik, (Groland), c'est sale, c'est parfois gras, c'est méchant et parfois bête, mais c'est de qualité, c'est fait intelligemment, même quand c'est con. Je demande pas à tout le monde de jouer avec les mots comme Devos.
Cette "casualisation" m'horripile. De même qu'entendre des adultes parler à des enfants comme à des demeurés ou à des chiens, sous prétexte qu'ils sont jeunes. Ou de passer des divertissement débiles à la TV sous prétexte.... sous je ne sais quel prétexte d'ailleurs. C'est un cercle vicieux où l'on contente les gens dans le peu, et où l'on prétend que c'est ce qu'ils demandent. Je ne vois pas pourquoi une adaptation devrait tomber dans le facile, le déjà vu, la routine, l'attendu. Même pour ceux qui bossent. Ca doit être trop chiant de chier (uhuhu) une adaptation poussive, quand on travail dans un domaine technico-artistique comme le cinéma.

Pour burn after reading, je ne sais pas ce qu'il en est, peut être de l'aveu même du réalisateur, mais j'ai pas trouvé ça raté (et je pense que le titre peut nous éclairer à ce sujet). Le film se construit pour moi sur et pour la scène mediane (que quiconque a vu le film saura reconnaître ) : tu as toute la montée avant, et le "après". Mais effectivement je ne sais pas quoi tirer de ce film. Je ne sais pas ce qu'il y a à comprendre. Je me suis bien marré, j'ai été mené en bateau, et je n'ai plus qu'à brûler les pages après lecture.
Et sur cette scène, j'ai rigolé pendant peut être 5 minutes dans le cinéma, mais par contre j'étais le seul... Je ne sais pas ce que ça signifie
Citation :
Publié par Hipparchia
Bah en fait, un film, c'est pas des effets de couleurs.
D'une c'est du déjà vu (puis bon, cool, ils jouent sur les couleurs quoi... sont trop fort avec ce travail monstrueux). Notamment avec Jeunet, déjà cité, avec prenons par exemple la cité des enfants perdus, qui n'est finalement qu'une copie mise à jour d'un film expressionniste allemand de 1920/1930.
Bon je t'arrête tout de suite dans les années 30 il n'y avait pas de pellicules couleur (sauf à la rigueur dans les labos d'Agfa), et les expressionnistes allemands ont travaillé sur la lumière. Sinon le travail des couleurs s'est vu notamment dans le Batman de Tim Burton où le joker (le méchant) à des couleurs vives alors que les bons ont des couleurs ternes.

Et oui c'est important dans un film, la lumière, les couleurs, le son, le jeu des acteurs, les décors, les costumes, le scénario etc...

Quand tu vois que Besson a fait attention même à ce détail, c'est positif. Dans un film lambda réalisé par duchnok tu ne verras jamais ça. Cela ne t'enlève pas le droit de bouder parce qu'il aurait saccagé la BD que tu aimes bien, mais on peut quand même respecter son travail.
Citation :
Publié par Olblach
Bon je t'arrête tout de suite dans les années 30 il n'y avait pas de pellicules couleur (sauf à la rigueur dans les labos d'Agfa), et les expressionnistes allemands ont travaillé sur la lumière. Sinon le travail des couleurs s'est vu notamment dans le Batman de Tim Burton où le joker (le méchant) à des couleurs vives alors que les bons ont des couleurs ternes.

Et oui c'est important dans un film, la lumière, les couleurs, le son, le jeu des acteurs, les décors, les costumes, le scénario etc...

Quand tu vois que Besson a fait attention même à ce détail, c'est positif. Dans un film lambda réalisé par duchnok tu ne verras jamais ça. Cela ne t'enlève pas le droit de bouder parce qu'il aurait saccagé la BD que tu aimes bien, mais on peut quand même respecter son travail.
Nan mais attend... "Besson a fait attention à la couleur"
Waw.... Il a aussi mis le son dis donc !!
Je ne répète : le traitement de la couleur ne fait pas un film. S'il n'y a rien derrière ça n'a pas de sens.
Il n'y a strictement aucun film qui sort sans traitement d'image de toute façon.
Saturer les couleurs c'est encore l'exemple des dalles brillantes et des logiciels de retouche photo minute : à on sature, on force, ça fait "joli".
Tu as l'air totalement obnubilé par cette historie de couleur lol (on sent que c'est très important dans ce film.) Si tu veux bien je me contenterai de lire la nouvelle de Lovecraft, le travail y est mieux fait que dans cette BA.
Ce traitement en plus est totalement galvaudé. Je suis sûr que tu as la même chose dans moulin rouge, ou l'avant dernier film avec Jugnot (à mon avis te trouver plusieurs films sur les 3 dernières années ne doit pas être dur, et si tu t'intéresses à ça tu dois pouvoir le faire par toi même) . En france dès qu'on veut parler de Paris "avant" on utilise cette technique. On peut aussi passer en sépia. C'est la mode....
Un vrai travail ça aurait été d'ADAPTER le dessin de TARDI. Un peu comme les films du moment comme sin city ou même 300, qui vaut ce qu'il vaut.

Et non, les expressionniste n'ont pas travaillé que sur la lumière. On peut parler de la perspective (c'est ce qui est le plus frappant quand on tombe dessus), surtout, du symbolisme (c'est forcément moisn évident)... Et c'est pas parce que Jeunet ajoute de la couleur que par magie ça devient extraordinaire.

Et oui, le travail de création, c'est dur. C'est très dur.
Citation :
Publié par Hipparchia
Je ne répète : le traitement de la couleur ne fait pas un film. S'il n'y a rien derrière ça n'a pas de sens.
Il n'y a strictement aucun film qui sort sans traitement d'image de toute façon.
Saturer les couleurs c'est encore l'exemple des dalles brillantes et des logiciels de retouche photo minute : à on sature, on force, ça fait "joli".
Tu as l'air totalement obnubilé par cette historie de couleur lol (on sent que c'est très important dans ce film.)
Je ne parle pas de retouche d'images qui est utilisée par le commun des mortels je parle d'utiliser la couleur comme élément narratif. Sans trop m'avancer on voit déjà que les personnages secondaires apparaissent dans des teintes allant du beige au noir alors que l'héroine sera verte (cf. l'affiche).

Ca m'a fait penser au Batman de Burton comme j'ai déjà dit où le Joker a des couleurs vives tandis que les autres sont ternes, mais ça va plus loin que ça comme on le voit ici :

Citation :
Publié par Opercule
Léon, 5ème Élément, Nikita, Le Dernier Combat, Grand Bleu, toussa?
Ca fait plus de 10ans déjà les bons films, depuis ce ne sont que des bouses (puis pour moi, 5eme élément n'est pas tip-top).

La BD de Tardi (et l'univers de l'auteur), n'est pas fait pour être vu au cinéma, car c'est en grande partie avec son dessin qu'il donne la magie à tout l'histoire...

Tain je vais me les refaires lorsque j'ai le temps (j'ai toujours les "A suivre" à la maison ^^).
Ouais déjà le 5eme élément c'était pas super super, et, à vrai dire, j'ai toujours pas vu Joan of Arc et le sumum du navet c'était comme même Angel A, en + de ça quand je voie les productions qu'il ose faire (truc idiot sans créativité) Bref j'irais pas dépensé un kopek pour ce monsieur qui m'a pourtant fait vibré avec des films comme le grand bleu, Léon ou nikita.
Joan of Arc est bon, sans plus.

Angel-A, tu peux le voir pour deux raisons. Tu peux le voir pour l'histoire d'amour entre Jamel et une top model quelconque qui a finit dans et sur le pieu de Luc, et là tu va te ramasser de rire.

Mais tu peux aussi aller le voir pour l'idée de filmer Paris de la façon la plus discrète possible, afin d'en conserver une identité visuelle intacte à la pellicule, et à ce niveau là rendons à César ce qui lui appartient, c'est super réussi. Pour moi un des plus beaux Paris au cinéma, si ce n'est le plus beau depuis 20 ans.

Mais bon à côté de ça, y'a une top model suédoise qui essaie de te faire croire qu'elle est actrice, et ça parasite un peu la chose.

Qu'on ne se méprenne pas : Luc Besson sait très bien faire des bons films. Le soucis, c'est qu'il sait aussi faire des films formatés à la débilité et au mainstream, et que là c'est ce qu'il est parti pour faire ...
Citation :
Publié par baai
Une suite de clips interminables avec toujours les mêmes effets de caméra grossiers et des acteurs empêtrés qui ne peuvent qu'en faire des tonnes en se regardant jouer tandis que s'efface toute possibilité de prise de vie pour les personnages rendus à l'état de guignols.
Dans son exténuante filmographie, il y a tout de même Subway que je sauverais, mais sans doute pour de mauvaises raisons (1985, une madeleine de Proust) vu qu'il contient déjà absolument tous les tics et tout le maniérisme potache du mauvais cinéma de Besson.
tout est dit.....
Citation :
Publié par ZnÞg
tout est dit.....
A vous entendre on croirait qu'elle est déjà morte, Adèle.
Tu devrais mettre un lien vers la page, y a des protections qui empeche l'affichage direct.
Citation :
Publié par Doudou
Tu devrais mettre un lien vers la page, y a des protections qui empeche l'affichage direct.
Ouaip vu. Mais comme c'est du forcing google images, j'ai plutot tout mis en pièces jointes, j'en ai trouvé d'autres.
Citation :
Publié par Hipparchia
Et bien normalement, si quelqu'un achète ce qui semble devoir sortir de ce film (mais rien n'est plié, faudra -faible que je suis- quand même jeter un oeil), pour moi il ne peut qu'être déçu.
Je veux dire si je te vends des oranges pour te faire acheter des navets, tu risques d'être surpris.
C'est ce que fait Dan Brown en littérature. On peut dire ce qu'on veut de Dan Brown mais ses bouquins sont très fluides et se lisent tout seuls. Après, c'est clairement pas de la grande littérature, il y a du gros marketing derrière mais il n'empêche que si ça a pu pousser certains à faire des recherches historiques pour discerner le vrai du faux c'est déjà pas mal pour la culture. D'ailleurs, je pense bien que c'est le cas vu le succès de certains bouquins qui sont justement dédiés à cela. Dan Brown ne fait pas passer ses romans pour de la réalité historique. Il mélange allègrement les deux et à l'auteur de se démerder pour démêler le vrai du faux. Du coup, ça ne me dérange pas.
Un auteur qui me dérange c'est Christan Jacq qui lui, fait passer certaines parties de fiction qu'il écrit dans ses romans pour de l'Histoire et en fait son fond de commerce.

Tant que l'intention n'est pas malhonnête, je n'ai aucun problème avec la "casualisation/vulgarisation".

Après, c'est sûr que je préfère un Ken Follet ou un C.J. Samson pour ce qui est des romans qui touchent à l'histoire. Par contre, ce sera quand même moins accessible/attirant/marketé pour le français moyen.

C'est ce qu'a fait aussi P.Jackson avec LOTR. Franchement, on ne peut pas dire les bouquins très accessibles. Ils demandent déjà de s'accrocher les deux premiers tomes pour les aficionados du genre alors imagine pour les néophytes complets.
Bah tu vois, j'en connais un bon paquet qui ont découvert l'oeuvre de Tolkien par LOTR le film et qui se sont procurés les bouquins ensuite.

En fait, mon point de vue est assez simple.

Je considère que si quelqu'un n'a pas lu/vu/prit connaissance de quelque chose c'est au choix :

1°) Ca ne l'intéresse pas

Si la version "film" intéresse cette personne (ce qui est censé être le cas puisque la personne va le voir) ça peut également l'amener à s'intéresser à l'original.

2°) Il ne souhaite pas investir du temps dedans

Question d'envie ou de motivation, si l'original lui plaît, il peut changer d'avis. Ca se recoupe un peu avec le 1°

3°) Il ne connait pas, n'a jamais entendu parler. Par conséquent ne peut pas connaître

Certaines licences ont beaucoup de mal à percer en dehors d'un cercle d'initiés. Pour nous, il y a certains auteurs qui sont méga connus parce qu'on fait parti de ce milieu. Hélas, d'un point de vue notoriété on ne peut pas comparer un Pratchett à un Stephen King. Tolkien est franchement un des seuls à avoir fait parlé de lui en dehors des amateurs. Si le film permet d'initier des néophytes à ce genre de lecture, ça reste un bon point ! Si demain "Discworld" sort au cinéma façon grosse superproduction américaine, je serais bien entendu déçu d'un point de vue personnel. Par contre, si derrière ça peut drainer un public large et l'amener à lire les bouquins alors le film n'aura pas été un échec complet et aura servi sa cause originelle qui est culturelle. Par procuration, peut être, mais quand même.

4°) Ce "quelque chose" n'est pas aisé d'accès pour un néophyte

Ca rejoint un peu l'exemple que je donnais en parlant de Tolkien. Les amateurs du genre doivent déjà s'accrocher aux premiers tomes alors le néophyte... Personnellement je déconseillerai pour un non initié de s'attaquer à Tolkien "pour découvrir" le genre. Par contre, les ventes des bouquins de Tolkien ont (re)décollées après le film de P.Jackson et pas uniquement les belles éditions.



Citation :
Publié par Hipparchia
Et sur cette scène, j'ai rigolé pendant peut être 5 minutes dans le cinéma, mais par contre j'étais le seul... Je ne sais pas ce que ça signifie
Ca signifie que j'ai raison et que tu as tort.
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