Bon, je viens juste de me réveiller, désolé si je baille pendant le résumé !

(début de la rédaction à 20h)
Arrivée à 17h30 à la Mercerie.
Bar au cadre sympa, au service extrêmement jeune et pas forcément très compétent, mais aux prix abordables. On a joué pendant quelques minutes aux tables musicales avant que l'on profite d'une pause clope du couple qui la squattait pour récupérer l'ancienne casemate de la Deuxième Guerre Mondiale qui tient lieu d'arrière-salle. Mention spéciale à ces deux jeunes qui ne se sont pas démontés et qui ont affronté une horde d'une vingtaine de joliens pendant 30 minutes dans leur petit coin. D'ailleurs, s'il s'avère que l'un ou l'autre était jolien, on voudrait savoir si ça a serré.
La disposition de cette salle était sympathique et favorisait la conversation (on pouvait facilement se déplacer pour aller se poser à côté d'un jolien inconnu), mais l'arrivée de musiciens maladroits (olol j'ai fait tomber l'enceinte de son trépied) nous a fait comprendre qu'il était plus que temps qu'on pense à bouger. On attend les derniers, puis on va célébrer la Quille.
La Quille : j'ai de suite trouvé le concept original, en bon provincial peu habitué aux extravagances parisiennes. A peine arrivé, j'arrive à motiver Uvea pour aller tester le mini-bowling. Si vous voulez en profiter, je suggère que vous y alliez dès que possible car entre le fait que vous n'avez pas à changer de chaussure et la délicatesse de certaines demoiselles qui jouent au bowling comme s'il s'agissait de pétanque. Je me suis pris une bonne branlée, bien méritée !
Leurs billards sont de bonne qualité, les bandes répondaient pas trop mal, mais je persiste à dire que je n'aime pas le billard américain. M'enfin m'en fous, j'ai donné la victoire à mon équipe.
L'ambiance était au rendez-vous, les consommations aussi et les deux semblaient être intimement liées. La soirée a mis du temps à se lancer, mais quand ça a été parti, on ne les a plus arrêtés : délires sur l'écharpe parme/violette/saumon d'Uvea, onglage avec les chapeaux du même Uvea et de Mamaf, tentatives de décollage de B52 infructueuses en terme de flambage mais riches en brûlures diverses et variées, exhibage de fessiers et têtons en tout genre, ...
Mais rien n'égalera ce gai-luron de SV qui, malgré moultes tentatives, n'aura pu au final deviner la taille de la bonneterie de Joyes. Il aura animé la soirée de par ses interventions venues d'ailleurs : "Est-ce que le poisson, il peut m'autosucer ?" (mais je laisserai à Jangho le soin d'expliquer cette anecdote plus avant) et en fournissant à Doudou une conversation raffinée et au moins aussi élégante !
Je tiens à faire une spéciale dédicace à Anne-Sophie, notre charmante et dynamique serveuse, qui abat dans ce bar le boulot de deux serveurs au vu du branleur de collègue qu'on lui a filé, qui a su mettre fin à l'énigme que posaient les seins de Joyes (j'ai pas tout suivi, j'en avais rien à foutre, donc j'ai pas retenu la taille, juste que c'était plus que mon estimation de 95 D !) et qui nous a régalé d'une paire de tournée de shots gratuites. Globalement, entre Anne-Sophie et le patron, le personnel qu'on a pu croiser était extrêmement sympathique, j'y retournerai !
Je n'aurai qu'une critique à formuler, éviter de faire un "before" qui termine en nuit blanche, parce qu'il y a pas mal de personnes qui avaient pas les yeux en face des trous et qui se sont sauvées de bonne heure du coup !
Arrive les fatidiques deux heures du matin. On se retrouve à la porte à la cloche, sous la pluie et un parapluie pas prévu pour autant de personnes. Nosgro s'éclipse à ce moment-là, cruelle déception ! On met trois plombes à se décider, on bouge, on s'arrête dans un bar un peu plus loin, on rentre, on repart (bizarre, y avait a priori qu'à se pencher pour pécho pour les crevards du groupe), on perd en cours de route Jangho, SV et sa camarade. On cavale jusque République, espérant trouver un bar ouvert jusque 5h.
En chemin, on rencontre un frère/cousin de Nyu (t'as vu, la famille), dans la version sympathique, qui arrête Pile pour lui demander son chemin et lui refourguer un peu de beuh. Deux minutes et une exhibition de carte plus tard, on a un nouvel acolyte jusqu'à République qui nous explique ses relations sur la vie de sa mère.
On se pose au café République, où on nous met à disposition un confortable étage où nous nous vautrons avec plaisir. Gob' épate encore tout le monde en commandant un Lait-Fraise, qu'on suppose avoir été enrichi de vodka au vu de la rapidité à laquelle il s'est effondré sur sa table. Je me troue le cul à payer 5,50€ à un serveur mal aimable au possible qui nous traite de facultéens pour un jus de pomme dégueulasse. Eux, ils peuvent toujours pour me revoir : après nous avoir foutu à la porte à 4h sous prétexte de fermeture, ils sont restés ouverts jusque 5h au minimum...
Parce qu'on est repassé devant plus tard dans la voiture d'Uvea et que c'était toujours ouvert ! On a bien dû marcher 35 minutes pour retrouver l'Uvemobile garée à proximité de notre premier rendez-vous, qu'au contraire de certains, on a pas emplafonné sur un ilot directionnel.
Quelques minutes plus tard, vers 5h30, on me déposait sur de derniers adieux à la Gare de l'Est où mon attente allait être longue et bien commencer : je tombe sur un gars en train de se faire prendre à parti par un autre cousin de Nyu mais la version colérique bourré cette fois. J'arrive et je joue les gros bras au milieu de dix témoins plus absorbés par la consultation de leur téléphone ou de leur montre que par l'éventualité d'aider un mec qu'on est en train d'essayer de racketter. Après moults remerciements de la part du petit gars, j'essaye de me trouver un coin tranquille où me poser en restant sous le regard des caméras pour éviter les emmerdes au cas où l'autre vienne à revenir avec des renforts. Au final, ça n'a pas été le cas : après une demie-heure d'attente, les premiers cafés ouvrent et je me réfugie devant un bon petit-déjeuner pour attendre mon train au chaud.
Voilou. Décidément c'est mouvementé quand je monte à Paris !