Entraînement de danse classique, je m'échauffe en répétant une choré basique, dans laquelle à un moment je suis sensée glisser en grand écart avec les bras qui partent progressivement de la première position, pour s'ouvrir en deuxième et finir en cinquième position.
Tout se passe bien quand soudainement à mi-chemin pour les bras, j'entends "crac" et violente douleur... Dans la main droite
Résultat et je n'ai toujours pas compris comment j'ai pu faire ça : articulation de l'annulaire droit cassée entre la deuxième et la troisième phalange en partant du haut... 7° de différence avec la verticale normale...
C'est à ce jour la seule et unique fracture que j'ai eu.
Sinon, j'ai toujours eu horreur du volley à l'école, je ne compte même plus le nombre de balles sorties, mal dirigées, mal réceptionnées etc., j'étais la bête noire de la classe en volley, jamais personne ne voulait de moi dans l'équipe. Même ceux supposés être nuls
Par contre, je faisais du basket en club, et du coup, l'année où finalement on a eu un trimestre de basket, j'étais heureuse. J'étais pas trop mauvaise, plutôt bonne en fait au point que la prof avait décidé de me noter sur le barème des garçons pour pas me mettre 20 (quelle conne !). Du coup je jouais avec la meilleure équipe de gars dans ma classe, et tout allais bien. Jusqu'à ce qu'un des mecs me fasse une passe plutôt violente alors que le jeu était presque en pause et que moi, satellisée comme pas deux, j'admirais justement les nuages à ce moment-là...
BIM ! ballon de basket à pleine vitesse dans la tête, pris de profil, dans la tempe. Me suis retrouvée assise par terre sans comprendre comment, complètement sonnée, avec tous les mecs morts de rire en me montrant du doigt
Pi le classique au tennis, marché sur une balle, bim, écrasage façon grosse loque par terre et entorse.
Ah et en équitation, dans le manège, je me retrouve avec une vieille jument caractérielle, on fait les échauffements classiques de début de séance, pieds en dehors des étriers, bruit dans l'écurie genre saut qui tombe... Normalement il n'aurait rien dû se passer, d'ailleurs personne n'a réagit, aucun animal non plus. Sauf la mienne, qui se cabre, rue et part au galop dans le virage, sans que je ne m'y attende, et bim, une Madee projetée en l'air, réception de dos sur la palissade... J'ai eu une trouille monumentale, plus de peur que de mal, sauf que je n'ai pas pu remonter sur le cheval et que je n'ai plus pu m'asseoir pendant une semaine... Je suppose que le coccyx a dû morfler, mais rien de cassé, ou alors c'est passé tout seul...
Et l'entraîneuse qui me demandait ce qu'il venait de se passer, avec les autre mdr sur leurs canassons. Connasse de jument, je l'ai remonté les deux autres séances qui ont suivies, et chaque fois elle a trouvé une excuse pour me foutre par terre
Et une dernière pour la route, au ski avec mon père et ses amis à Courchevel, j'avais 8 ans, mais étant issue d'une famille de pisteurs savoyards où tu sais skier avant de savoir marcher, je passais partout sans trop de difficultés donc il m'emmenait skier systématiquement avec eux. Grosse journée ouverture-fermeture des pistes, avec pique-nique, et zéro pauses.
Arrive la fin de l'aprem, je suivais toujours, mais tant bien que mal, épuisée que j'étais par les jours précédents, et la journée qu'on venait de passer. Les copains de mon père décident qu'on en fait une dernière. Je suis, comme d'hab, sans rien dire, à moitié zombie, et je descends en mode automatique, sauf que j'ai dû m'endormir sur mes skis dans un virage ou je sais pas quoi, brayf, j'ai raté la piste et j'ai atterri dans une position digne d'un dessin animé après un beau soleil, sur le dos, les bâtons au milieu de la piste, le masque en travers du visage, dans un sapin les jambes en l'air et les skis coincés dans les branches, avec la neige me tombant dans la figure. Fantastique