C'est surtout son casier judiciaire qui va lui interdire la possession d'arme autre que catégorie D je pense. Parce qu'une licence de la Fédération Française de tir permet d'en acquérir.
Tu peux chasser avec une arme de catégorie D, même si généralement c'est plutôt la catégorie C qui est concernée, mais je doute qu'un homicide involontaire au casier judiciaire empêche d'acquérir le permis de chasse et le permis de port d'arme de catégorie C qui va avec. Ce sont les homicides volontaires qui empêchent la délivrance d'un permis de port d'arme. Une fois l'interdiction de port d'arme révolue, le mec n'est plus inscrit au FNIADA donc sauf à ce que le préfet soit sérieusement anti-chasse et lui refuse la délivrance de son port d'arme (et par extension de son permis de chasse) à la lecture de l'extrait de casier judiciaire, j'ai du mal à voir pourquoi l'organisateur de la chasse ne pourrait pas une fois ses suspensions révolues acquérir de nouveau un permis de chasse, le permis de port d'arme de catégorie C délivré avec et les armes et munitions concernées. J'ai loupé un truc ?
Du coup, outre les éventuelles peines de prison, ferme ou avec sursis, amendes et dommages et intérêts, penses tu qu'une suspension à vie systématique du permis de chasse pour le tireur ET pour le chef de battue, pour tout accident mortel sur chasseur ou non chasseur, pourrait servir à quelque chose ? Et du coup des suspensions à durée limitée pour les accidents non mortels, ou sur des animaux domestiques (mortels ou non).
Oui. Et comme je l'ai dit plus haut, j'associerais systématiquement les associations communales comme défendeur aux procès pour que la décision de justice puisse imposer le renouvellement du bureau. Et dans le meilleur des mondes, je punirais aussi le détenteur du droit de chasse, parce que lui aussi a sa part de responsabilité, avec une nouvelle peine de suspension du droit de chasse.
Pour les accidents non mortels ou dont les victimes ne sont pas des humains, j'aurais tendance à dire pareil surtout si le procès apporte la certitude que les consignes de sécurité n'ont pas été respectées. Après pour les accidents de pas de bol, une suspension de courte durée ça se voit au cas par cas.
L'idée, c'est vraiment de poser une épée de Damoclès sur la tête des chasseurs, à savoir que si l'absence de respect des consignes de sécurité provoque un accident, ils ne pourront plus chasser. Tel que je connais les chasseurs (ce qui est intrinsèquement subjectif), ça pourrait s'avérer très efficace à renforcer le respect des consignes de sécurité dont on sait qu'elles sont efficaces (sinon les accidents de chasse qui remontent en fait divers ne seraient pas quasi exclusivement relatifs à une chasse privée).
Dernière modification par TabouJr ; 12/01/2023 à 18h12.
|