[POGNAX] [Police] Problématiques contemporaines

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Publié par Darwhine
Tu n'as pas du voir le lien sur TPMP.
Dans l'émission c'est l'avocate qui s'en prenait plein la figure, les participant faisant cause pour le syndicat de police.

Ensuite l'avocate ne défendait pas le conducteur qui a pris la fuite, mais la famille de la passagère tué d'une balle dans la tête par la police.


J'ai bien entendu le message: je suis policier, j'interviens pour vous défendre et vous tue d'une balle dans la tête.
C'est la faute à pas de chance, mais j'ai fait mon job.

Aucune remise en cause sur le bien fondé de l'intervention.
Aucune remise en cause sur la méthode.
Rien sur une éventuelle solution pour évité que ça se reproduise.

On vit donc au sein d'une société ou il est acceptable pour les forces de l'ordre de tuer des innocents dans l'exercice de leurs fonctions.

Ok. Ça ne passe pas chez moi: j'assume.
Je ne pense pas qu'il passera auprès de la famille de la victime, non plus.
Oui, je confirme, je ne regarde ou ne lis rien qui vient de TPMP. J'essaye de préserver ma santé mentale autant que faire se peut. Déjà que je lis Jol, je ne vais pas cumuler.

Ensuite, je n'ai pas dit que l'avocate dans ce cas précis défendait le conducteur (qui avait un long casier judiciaire, en défaut de permis, avec refus d'obtempérer et délit de fuite, je le rajoute juste comme cela, comme vous j'aime bien les détails) au lieu de la passagère, j'ai cité 3 cas. Trois cas qui reviennent régulièrement tout au long de ce thread.

Pour le reste, comme je ne suis pas la personne quotée, ca tombe bien, je n'aurais pas à répondre. Par contre, je noterais qu'on vit dans une société où on banalise le fait de ne pas se soumettre à la loi, qui est de ne pas commettre de délit de fuite et de s'arrêter lorsque les FDO le demande, et dans une société où certaines personnes aiment bien toujours prendre la défense de ceux ne respectant pas la loi (et je parle là de nombreux cas sur ce thread, pas uniquement de cette dernière affaire). Et que c'est toujours de la faute des FDO quoi qu'il arrive. Tu l'as noté toi aussi ? Cool.

@Gratiano: J'ai confondu avec quelqu'un d'autre alors. C'est bien possible. Ah oui, Kitano (En gendarmerie si je ne dis pas de bêtises).
Au temps pour moi.
Et oui, tu as raison, c'est ce que ferait toute personne avec un minimum de recul et de logique. Laisser faire la justice est la bonne chose à faire. A chacun son boulot. Le random jolien qui ne connait rien du dossier, au delà du droit à la liberté de parole, son avis définitif et péremptoire comment dire....

Dernière modification par Associal ; 28/06/2022 à 16h38.
On a l'impression que certaines personnes vivent dans un monde parallèle où il n'y a pas une enquête en cours pour justement savoir les tirs étaient justifiés ou pas. Faut vraiment arrêter de traîner sur TMTP, Twitter et tous les milieux militants/associatifs où l'indignation a été élevée au rang de compétence.
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Publié par Pile
Mais par ailleurs ma clientèle fait passer pour l'agorien moyen pour un enfant de 3 ans. Le vice, la mauvaise foi, le mensonge ou même le dogme sont à mille lieus au-dessus
"C'est pas moi j'ai rien fait".
Personnellement, j'ai décidé d'attribuer une sanction supplémentaire automatique à celui qui prononce cette phrase quand il est pris sur le fait.
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Publié par Pile
@Associal : je suis un flegmatique de base. Mais par ailleurs ma clientèle fait passer l'agorien moyen pour un enfant de 3 ans. Le vice, la mauvaise foi, le mensonge ou même le dogme sont à mille lieues au-dessus
Oui oui, t'inquiètes, je n'en doute pas. Pour être tout à fait franc même, dire que j'en ai une vague idée serait un doux euphémisme
Bon allez, je retourne dans ma grotte moi. Cela faisait deux ans que je la bouclais sur jol et en fait c'était mieux, donc j'y retourne. Je ne faisais que passer.
Comme je le disais auparavant, je ne comprends toujours pas pourquoi vous perdez votre temps pour rien, il me serait impossible d'avoir votre patience à votre place, mais bon courage à vous les gars.

Dernière modification par Associal ; 28/06/2022 à 23h25.
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Pour m’être infligé l’extrait TPMP il y avait pourtant à dire sur le point de vue du syndicaliste qui choisi d’aborder les cas d’usage des armes du CSI (code sécurité intérieure) dont j’ai déjà dit ici qu’ils étaient beaucoup plus problématique vu que même le syndicaliste semble en avoir une compréhension douteuse.

Après ça ne présage pas de le défense des policiers, ont-il agit en légitime défense ou sur la base du CSI.
Je ne dis pas non plus que dans le cas présent le cas d’usage des armes sur la base du CSI n’est pas adapté, il peut y avoir des arguments objectifs mais si tel est le cas ça me semblerait constituer une jurisprudence majeure, pas forcément souhaitable d’ailleurs.
Citation :
Publié par --------------------------------------------------
https://hudoc.echr.coe.int/fre?i=001-218035
Une personne ne peut être condamnée pour rébellion sur les seule foi de témoignages de policiers mis en cause dans l'affaire.

@Pile: fait. Mais faudra copier coller l'URL a la main. Le forum doit pas aimer le format de cette URL

[ Lien corrigé ]
Ce n'est pas exactement ce que dit le jugement :

"80. La Cour constate que, pour condamner le requérant du chef de rébellion, la cour d’appel a accordé un poids prépondérant aux déclarations faites par les policiers ayant procédé à l’interpellation du requérant,"
"81. La Cour a déjà considéré que lorsque sont contestés les faits essentiels à la base des chefs d’inculpation et que les seuls témoins de l’accusation sont les policiers qui ont joué un rôle actif dans les événements litigieux, il est indispensable que les tribunaux usent de toute possibilité raisonnable de vérifier les déclarations à charge faites par ces policiers"
84. La Cour relève que par contraste, la cour d’appel a relativisé la valeur probante des déclarations des quatre témoins à décharge au motif que connaissant le requérant, ils ne présentaient pas des garanties suffisantes d’indépendance (paragraphe 30 ci-dessus).

En pratique je trouve ce jugement très problématique
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Je repose ça la même si ça a déjà été expliqué :


Citation :
La légitime défense permet de se défendre, de protéger quelqu'un ou un bien, lors d'une attaque immédiate par une personne.
https://www.service-public.fr/partic...20d%C3%A9fense


Donc quand l'avocate sur TMTP dit que la légitime défense ne s'applique pas car le policier aurait eu le temps de se mettre à l'abri (donc pas de danger pour lui-même), ben en fait c'est insuffisant pour dire la légitime défense ne s'applique pas dans le cas présent.

Alors après peut-être que l'enquête démontrera qu'effectivement personne n'était en danger et du coup la légitime défense ne tient pas. Mais en ce qui concerne les propos de l'avocate sur TMTP, elle a tord puisqu'elle semble se baser sur une définition incomplète.
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Message supprimé par son auteur.
Le numéro 2 de la préfecture de police à nouveau mis en cause. Cette fois-ci il aurait commis des violences contre un cycliste.
Citation :
Le 16 mars 2022, sous un ciel clair, Olivier V., cadre de la fonction publique, traverse Paris sur son VTT rouge pour se rendre à son travail après avoir déposé son fils à l’école. Casqué, ganté, équipé d’éléments de signalisation fluorescents, il se décrit comme un cycliste prudent, qui choisit scrupuleusement ses itinéraires en fonction de critères de sécurité.

Vers 8 h 35, il roule « tranquille » sur le quai Saint-Bernard, en face de l’Institut du monde arabe, sur une voie réservée aux bus et aux vélos, large de 3,50 mètres. Selon son témoignage, consigné dans une plainte déposée le jour des faits, que Mediapart a pu consulter, le quadragénaire entend alors une moto vrombir derrière lui avant de se porter à sa hauteur, sur sa gauche. Le conducteur de cette moto gris foncé, âgé d’environ 40 ans, vêtu d’une tenue sombre et d’un casque avec visière relevée, lui signifie de se pousser.

« Je lui ai dit calmement : “C’est une voie pour les bus et les vélos, pas pour les motos” », relate le cycliste. Olivier V. affirme que le motard lui rétorque à ce moment-là : « Je m’en fous, d’ailleurs, je suis de la police, mets-toi sur le côté », avant de le pousser de son bras droit alors qu’il est en train de rouler. Il raconte avoir « été projeté au-dessus » de son vélo après avoir heurté le trottoir, puis être « tombé violemment au sol ».
Citation :
Un certificat établi par un médecin le jour des faits relève des « lésions multiples » (dermabrasions, hématome, impotence fonctionnelle du poignet et du coude) et une radio met en évidence une suspicion de petit arrachement osseux au niveau du coude. Le médecin de l’UMJ (unité médico-judiciaire) qui l’examine deux jours plus tard lui octroie 10 jours d’ITT (incapacité totale de travail).
Citation :
Après avoir repris ses esprits, le cycliste se rend au commissariat du V-VIe arrondissement où il dépose plainte et apprend que la moto est effectivement un véhicule de fonction de la préfecture de police. Il ignore à ce moment-là que son conducteur est Alexis Marsan, directeur adjoint de la direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) de la préfecture de police, récemment épinglé par Mediapart pour sa gestion calamiteuse de la finale de la Ligue des champions le 28 mai au Stade de France, et ses consignes violentes alors qu’il dirigeait des dispositifs de maintien de l’ordre lors des manifestations de « gilets jaunes ».
Et manque de bol, les images de la vidéosurveillance n'auraient pas été exploitées :

Citation :
Un mois et demi plus tard, le 27 avril, il est convoqué au service du traitement judiciaire des accidents (STJA, placé sous l’autorité de la DOPC), auquel la procédure a été transmise. Il apprend alors que la vidéosurveillance –plusieurs caméras couvrent la zone selon les plans de la préfecture que Mediapart s’est procurés – n’a jamais été exploitée. Et que, passé le délai légal, les enregistrements ont été effacés...
La version du numéro 2 de la préfecture de police :

Citation :
Dans ce rapport, dont Mediapart a eu connaissance, Alexis Marsan livre sa version des faits : le haut gradé décrit d’abord « un cycliste en VTT rouge qui roule au milieu de la voie de bus sans commettre d’infraction ». Il relate lui avoir demandé « cordialement » de se tenir à droite, estimant qu’il pouvait gêner le passage des véhicules d’urgence, et que le cycliste aurait alors « tapé sur son guidon afin de l’écarter », ce qui l’aurait déséquilibré. Il dit avoir fait usage de ses avertisseurs sonores et lumineux – ce que contredit Olivier V., qui affirme n’avoir vu ni entendu aucun avertisseur ou signe (brassard, badge, arme à la ceinture) lui laissant penser que le motard était effectivement un policier.

Ce dernier explique avoir demandé au cycliste de s’arrêter, ce qu’il aurait refusé, avant de chuter, seul, après avoir buté contre le trottoir. « Je tentais de l’interpeller mais plusieurs personnes venaient stationner devant moi, permettant au cycliste de s’échapper », écrit encore le directeur adjoint de la DOPC.

Dernière modification par Aedean ; 07/07/2022 à 15h10.
Message supprimé par son auteur.
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