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Publié par Lolmao the Dong
Ca fait un peu "chat perché" comme réponse.
Globalement l'immunité présidentielle donne l'impression de ne servir qu'à couvrir des détournements de fonds...
Je crois pas qu'il soit question d'immunité présidentielle là, c'est juste qu'à priori c'est légal.
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Publié par Tranquil Nirvana
C'est un juge qui a décidé que c'était légal? Pratique de pouvoir décréter que c'est légal sans la moindre possibilité de contradictoire.
C'est pas comme ça que ça marche: tout est légal par défaut. C'est cela qui permet de flirter avec la loi au lieu de devoir se confirmer à des cadres prédéfinis. Je ne suis pas fan de cette façon de concevoir la loi mais ce système profite trop aux décisionnaires pour être changé.

Préciser quel est le cadre légal serait bien plus efficace que de devoir énumérer les cas d'illégalité. Il y aurait cependant immédiatement une grève des avocats et juristes, je pense.
Citation :
Publié par Tranquil Nirvana
C'est un juge qui a décidé que c'était légal? Pratique de pouvoir décréter que c'est légal sans la moindre possibilité de contradictoire.
Y a des possibilités contradictoires, la preuve le sénat (sous majorité LR) a ouvert une enquête et saisit la justice.

Maintenant si ce genre de dépenses existaient avant sans que quiconque ait trouvé à y redire, il se peut que ce soit autorisé par la loi (tant que les règles d'appel d'offre sont respectées).

Enfin IMO, si le Sénat s'attaque aux impots de McKinsey, c'est probablement qu'au niveau du droit de ces services de consultants y a probablement pas grand chose à exploiter.
Citation :
Publié par Tranquil Nirvana
C'est un juge qui a décidé que c'était légal? Pratique de pouvoir décréter que c'est légal sans la moindre possibilité de contradictoire.
C'est le législateur qui décide de ce qui est légal ou non.
Et qui est le législateur en France ?
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Citation :
Publié par Tranquil Nirvana
Je parle pas du cadre légal général, mais de savoir si le fait X, litigieux, est légal ou illégal, selon ce cadre légal.
Comme remonté plus haut, le cadre légal c'est que tout ce qui n'est pas défini comme illégal par le législateur est légal.
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Citation :
Publié par Tranquil Nirvana
D'accord, et qui détermine si le fait X rentre ou non dans ce qui est défini comme illégal par le législateur? Et comment on peut aller devant ce monsieur ou cette dame si l'auteur des faits litigieux possède une immunité?
Y a que le président qui possède une immunité mais en l'occurence c'est pas le président qui est directement impliqué dans cette affaire (au stade actuel des connaissances du dossier), l'état lui peut être condamné si il entreprend des actions illégales.

Et sinon le sénat a ouvert une enquête et saisit la justice (et il n'est pas de la majorité), tu veux quoi de plus ?
C'est la deuxième fois qu'il fait le coups.
"Qu'ils viennent me chercher.", "Qu"ils aillent au pénal.".

Ça a tendance à m'agacer, résultat je me pose sérieusement la question, il est possible de lancer quelque chose contre lui une fois son (ou ses) mandats terminé ?
Citation :
Publié par Nneek
Ça a tendance à m'agacer, résultat je me pose sérieusement la question, il est possible de lancer quelque chose contre lui une fois son (ou ses) mandats terminé ?
Ben oui, regardes Sarkozy.

Après encore une fois, tu peux mener l'affaire en justice si t'as du solide, si c'est la faute morale qui est reprochée mais que la loi ne l'interdisait pas, c'est un peu vain.... mais t'as toujours ton bulletin de vote pour sanctionner.
Citation :
Publié par Tranquil Nirvana
Bon, ok, tu trolles. Je laisse tomber.
Non, tu cherches à me faire dire que les juges font ce qu'ils veulent avec la loi.
Ce n'est pas le cas, les juges appliquent la loi qui a été décidée par le législateur. Si un tribunal juge qu'une pratique est légale, c'est la responsabilité du législateur, pas celle du juge ni du système judiciaire.
Citation :
Publié par Tranquil Nirvana
Bon, ok, tu trolles. Je laisse tomber.
En l'occurrence, il a raison, pour une fois: tout est légal jusqu'à ce qu'un juge dise que non ou que le cas soit spécifiquement prévu à l'avance par la loi.
C'est la base même du métier des conseillers en fiscalité etc: trouver le cas non prévu par la loi qui assure de nombreuses années de magouilles le temps qu'un jugement soit émis. Et on passe ensuite à la magouille suivante. C'est sans fin, ce qui fait que je n'aime pas trop ce postulat législatif.
Citation :
Publié par Nneek
C'est la deuxième fois qu'il fait le coups.
"Qu'ils viennent me chercher.", "Qu"ils aillent au pénal.".

Ça a tendance à m'agacer, résultat je me pose sérieusement la question, il est possible de lancer quelque chose contre lui une fois son (ou ses) mandats terminé ?
Alors pour le coup, à sa décharge, la phrase a vraiment été sortie de son contexte pour lui donner exactement la même tournure que le "Qu'ils viennent me chercher", en vérité c'est pas la même intonation, ni la même problématique. Ceci étant ça ne change rien à mon avis sur le sujet.

Citation :
Publié par Doudou Spuiii
Franchement, je crois que c'est encore pire que ça, qu'il n'y a pas eu de volonté d'aider des copains, juste un mix entre "On paie cher une boite avec un nom ricain, ça veut dire que c'est bien", et une incompétence dans la gestion de ces boites de conseils où tout le monde va dépenser sans compter et sans se demander si le prix à payer vaut le service rendu.
Je n'en mettrais pas ma main à couper. Je pense vraiment qu'il y a des magouilles et des retours d'ascenseur, trop de signaux qui vont dans ce sens. Les réponses alambiquées et gênées du copain de Macron (Tadjeddine) ou même le mensonge de Véran lorsqu'on lui en parlait pendant la crise (l'histoire des trains Covid franchement c'était dingue) font que c'est pas net. Quand t'as agis de manière sincère tu n'inventes pas ce genre de trucs, j'y crois pas, si ils sont prêts à mentir et a passer à ce point pour des incompétents c'est qu'on est vraiment dans un truc organisé et clairement pas net.
Citation :
Publié par Berthina GUITTHOMP
Alors pour le coup, à sa décharge, la phrase a vraiment été sortie de son contexte pour lui donner exactement la même tournure que le "Qu'ils viennent me chercher", en vérité c'est pas la même intonation, ni la même problématique. Ceci étant ça ne change rien à mon avis sur le sujet.
J'ai été voir l'extrait et à mes yeux ça reste du dénigrement des enquêtes en court et de la provocation.
"Si ils ont des preuves, qu'ils aillent au pénal."
Ça veut dire qu'a ses yeux les enquêtes du sénat n'ont pas de valeur et que tant que ça ne va pas au pénal ça compte pas.
Citation :
Publié par Nneek
J'ai été voir l'extrait et à mes yeux ça reste du dénigrement des enquêtes en court et de la provocation.
"Si ils ont des preuves, qu'ils aillent au pénal."
Ça veut dire qu'a ses yeux les enquêtes du sénat n'ont pas de valeur et que tant que ça ne va pas au pénal ça compte pas.
Sur ça on est d'accord, mais si tu compares les deux phrases elles n'impliquent pas du tout la même chose.

Dans un cas (le premier) il s'agit d'une pure provocation. Les faits sont connus, l'illégalité est avérée, d'ailleurs c'est allé au pénal, et le "camp" Macron a perdu, Benalla a été condamné, etc. Donc en gros c'est une démonstration de puissance, d'intouchabilité. Macron se met devant toi, droit comme un "i", avec toutes ses casseroles au cul, et quand tu lui dit : "C'est vraiment pas bien ce que vous avez fait monsieur !" il te réponds "Et alors ? Tu vas faire quoi ? Viens me chercher pour voir !". Il sait qu'on ne peut pas aller le chercher car il est trop puissant pour ça.
Dans l'autre (celui qui nous occupe) c'est presque l'inverse, il est persuadé qu'on ne pourra pas prouver les choses. L'illégalité n'est justement pas avérée, et il sera extrêmement compliqué, pour ne pas dire impossible, de le faire. La plupart des gens se doutent (dans les grandes lignes) ce qu'il s'est passé, il sait qu'on s'en doute, mais il te regarde droit dans les yeux en te disant "Prouve le !". Il sait qu'on ne peut pas aller le chercher car il pense qu'on ne pourra pas prouver ses magouilles.

Dans un cas il utilise la puissance, dans l'autre il la joue sournois.

Ce que je voulais dire avec mon intervention c'est que les journalistes utilisent un procédé de coupe abusive afin que la phrase titre ("Qu'ils aillent au pénal") rappelle exactement la précédente ("Qu'ils viennent me chercher"), en faisant cette manipulation, non seulement il ne s'honorent pas beaucoup, mais en plus ils ont plus tendance à désinformer que l'inverse. En y réfléchissant c'est bien pire de se rendre compte que Macron sait/peut jouer sur autant de tableaux. C'est un peu comme si "on" allait au pénal, que c'était prouvé, et que il te sorte : "Bravo, viens me chercher maintenant pour voir !".

Dernière modification par Berthina GUITTHOMP ; 28/03/2022 à 23h42.
Non mais là, vous vous faites des films là-dessus.

Le Sénat a le pouvoir de saisir la justice pour ce genre de choses. Si le Sénat ne le fait pas, et bien désolé mais E. Macron a raison. C'est ça le sens de sa phrase.

Il n'y a pas d'histoire de pouvoirs ou non. Soit il y a de quoi poursuivre et la justice le fera, soit il n'y a rien et dans ce cas, cela n'ira pas plus loin.
Oui, sauf qu'il y a une temporalité.

Par exemple Cahuzac, l'affaire est sortie le 4 Décembre, il a été questionner par l'assemblé le lendemain, enquête préliminaire le 8 janvier et ouverture d'une information judiciaire le 19 mars.
Un petit délai quand même.

La Macron demande à ce que l'affaire soit au Pénal 10 jours après que le rapport soit sortie.
Faut peut laisser le temps au décideur d'éplucher le dossier, de se concerter et de prendre une décision.
Citation :
Publié par Berthina GUITTHOMP
Je n'en mettrais pas ma main à couper. Je pense vraiment qu'il y a des magouilles et des retours d'ascenseur, trop de signaux qui vont dans ce sens. Les réponses alambiquées et gênées du copain de Macron (Tadjeddine) ou même le mensonge de Véran lorsqu'on lui en parlait pendant la crise (l'histoire des trains Covid franchement c'était dingue) font que c'est pas net. Quand t'as agis de manière sincère tu n'inventes pas ce genre de trucs, j'y crois pas, si ils sont prêts à mentir et a passer à ce point pour des incompétents c'est qu'on est vraiment dans un truc organisé et clairement pas net.
Oui, tu as peut-être raison, on parle de plus en plus des liens entre Tadjeddine et LREM, si les types de McKinsey France ont carrément aidé Macron a lancer le parti et faire sa strat en 2017, ça serait clairement pas étonnant qu'il y ait de tels "renvois d'ascenseurs"... on en parlait déjà en 2016 : Karim Tadjeddine, le cost killer de Macron (marianne.net)

Citation :
Publié par Bjorn
Encore une fois, de toute façon se retrancher derrière le fait sur ce ne soit pas illégal, osef, c'est pas parce que ça n'est pas illégal que ça n'est pas critiquables et condamnable moralement.
Le hic, c'est qu'avec le fait que ça ne soit pas illégal, le seul moyen de sanctionner Macron serait de ne pas le réélire... mais actuellement, même avec ça, il n'est pas en difficulté du tout...
Vu que ça fait 5 ans que l'on nous parle de Macron dictateur et de l'extrême-centre, voilà l'occasion d'entendre l'avis qu'une association qui s'y connaît un peu sur le sujet que le gilet jaune moyen : Amnesty International, qui vient de publier son rapport 2021.

Y sont critiqués, pour la France :

  • La discrimination entre les migrants, les Ukrainiens étant par exemple mieux traités que les Afghans, disposant de dispositifs qui leurs sont réservés, créant une distinction non en fonction de la situation propre de chaque individu mais de catégories globales.
  • Le harcèlement policier, des traitements dégradants, et la restriction de l'accès à l'aide humanitaire par les forces de l'ordre que subissent les réfugiés de Calais. Ces trois points sont contestés par le gouvernement.
  • Une restriction de la liberté d'expression, de réunion, et d'association, notamment suite à la loi sur la prévention du terrorisme.
  • La loi sur la responsabilité pénale et la sécurité intérieure du 24 janvier 2022, autorisant les captations d’images de manifestations par les drones, qui pourrait permettre un jour d'aider à mettre en place une surveillance de masse.
  • La loi dite "sur les séparatismes" qui pourrait permettre un jour de mettre en place des pratiques discriminatoires envers les musulmans considérés comme radicaux.
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