Politique et économie au Royaume-Uni

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Citation :
Publié par Ohrido-Survival-Attitude
Sauf que la physiquement tu vas avoir du mal à séparer les deux régions
au niveau géographique, c'est nettement plus facile que pour l'Irlande, il me semble. Par contre avec la dette nationale et autres, c'est le même problème que la Belgique (et ce n'est pas peu dire..).
Houlà !
D'après le site Capital (que je ne connais pas de réputation) mais il doit faire doublon avec le Quotidien Luxembourgeois parce que c'est quasiment le même article : Ursula von der Leyen aurait pris la main sur Michel Barnier et serait prête à accepter des concessions plus fortes que prévues par les états-membres, créant des tensions. La France aurait beaucoup protesté qu'elle ne signera pas un accord qui ne respecterait pas ses intérêts.

Un vote à 27 voix pour, il va falloir le faire, aussi.
Je pense que Macron refusera totalement d'être le premier chef d'état français à capituler devant le Royaume Uni depuis Napoléon, juste pour l'ego. Ce qui, pour une fois, servira à quelque chose. Il n'aura pas trop envie de devenir "le banquier qui a vendu la France".
Citation :
Publié par La Hutt Finale
Je pense que Macron refusera totalement d'être le premier chef d'état français à capituler devant le Royaume Uni depuis Napoléon, juste pour l'ego. Ce qui, pour une fois, servira à quelque chose. Il n'aura pas trop envie de devenir "le banquier qui a vendu la France".
Je crois la France a capitulé depuis contre eux.
Au moins Fachoda.
Citation :
Publié par Nof Samedisþjófr
Egalement en août 44.
Même pas. Techniquement, le régime de Vichy a été reconnu illégitime et renversé, il n'a jamais signé d'armistice ou de capitulation. (Ordonnance du 9 Aout 1944)
Il y a deux choses qu'il faut voir, avant d'interpréter cette information :

1) Un deal est effectivement préférable, car passé la joie mauvaise de voir les anglais dans le pétrin, les répercussions (économiques, sécuritaires) seront fortes aussi chez nous et nous aurons à nos frontières un pays d'une population égale à la nôtre, incontrôlable et agressif.

Au contraire, s'il en signe un, il sera tenu par ses engagements qui sont largement en notre faveur, évitent beaucoup du dumping, etc.
Le Royaume-Uni sera assez pieds et poings liés.

Toutes les parties doivent céder une partie au cours d'une négociations. Il fallait que ce soit au tour de l'Union Européenne, et les états-membres ne peuvent pas avoir exactement ce qu'ils espéraient. C'est un divorce, les deux parties y perdent. Certains pays s'en fichent peut-être d'un no-deal, du coté géographique opposé, mais nous (Belgique, Allemagne, Pays Bas, France), non. Ça nous coûterait cher.

2) Ça peut-être de l’esbroufe. On sait que ça va capoter. Les derniers jours tout le monde s'écrie : "L'Europe offre trop ! Elle est trop généreuse !"
Et pourtant, le Royaume-Uni refuse...
Voyez ? L'Union Européenne n'a rien à se reprocher et quitte les négociations sur un no-deal, mais qui ne lui incombe pas du tout !
J'arrive pas trop à comprendre pourquoi les négociation continuent encore à ce stade. Il y a tout juste quelque semaines les tories sont revenus sur un accord qu'ils avaient signés. Pourquoi ne referaient-ils pas pareil dans le futur ? Qu'on leur donne leur no deal et basta, qu'on puisse passer à autre chose.
Citation :
Publié par Caniveau Royal
Au contraire, s'il en signe un, il sera tenu par ses engagements
C'est un peu ca le probleme: je n'y crois pas une seconde. Les engagements internationaux par les temps qui courent... Un accord avec la GB sans sanctions automatiques en cas de manquement de leur part, c'est comme d'essayer de trouver un saucisson à Jérusalem le samedi a 17.00: une lubie. (J'ai essayé, on fait des paris cons des fois)
On peut aussi, à ce stade, signer un traité de non-prolifération nucléaire avec Kim Jong Un, ca aura plus de chances de succès qu'un accord non contraignant avec les Trump, Johnson, Poutine et cie.
Moi, je pense que l'Union Européenne doit obtenir un accord, et que ça vaut la peine qu'elle fasse des concessions si nécessaires (mais pas trop...).
Pour des questions d'éviter un choc économique trop violent déjà (on a le Covid qui nous occupe bien), et pour des raisons d'image sur la scène internationale.

Mais il y a l'école cynique qui dit : l'Union Européenne peut se passer d'un accord, en disant : "Ce que vous nous proposez ne nous va pas. Mais la porte reste ouverte !"
Sachant qu'il suffit d'attendre un peu, et immanquablement le Royaume-Uni reviendra frapper à la porte pour un accord.
Deux-trois mois de no-deal devraient bien l'assouplir... J'ai pas besoin de l'expliquer.

Et l'on peut envisager cette possibilité parce qu'autant les négociateurs pourraient trouver un accord,
autant quand il sera étudié, et avant même que les parlements européens, des états-membres, et britannique ne concluent dessus, tous les journalistes l'éplucheront.
Et ce sera à qui remarquera page 53 le truc abominable et insignable, page 115 de quoi faire une autre polémique, page 212 un vide juridique...

Bref, ça peut être sport.
Mais de ce que je sais en tout cas des dernières nouvelles, c'est que la date butoir (du moment) pour les négociations, c'est Jeudi.
Citation :
Publié par Caniveau Royal
Il y a deux choses qu'il faut voir, avant d'interpréter cette information :

1) Un deal est effectivement préférable, car passé la joie mauvaise de voir les anglais dans le pétrin, les répercussions (économiques, sécuritaires) seront fortes aussi chez nous et nous aurons à nos frontières un pays d'une population égale à la nôtre, incontrôlable et agressif.

Au contraire, s'il en signe un, il sera tenu par ses engagements qui sont largement en notre faveur, évitent beaucoup du dumping, etc.
Le Royaume-Uni sera assez pieds et poings liés.

Toutes les parties doivent céder une partie au cours d'une négociations. Il fallait que ce soit au tour de l'Union Européenne, et les états-membres ne peuvent pas avoir exactement ce qu'ils espéraient. C'est un divorce, les deux parties y perdent. Certains pays s'en fichent peut-être d'un no-deal, du coté géographique opposé, mais nous (Belgique, Allemagne, Pays Bas, France), non. Ça nous coûterait cher.

2) Ça peut-être de l’esbroufe. On sait que ça va capoter. Les derniers jours tout le monde s'écrie : "L'Europe offre trop ! Elle est trop généreuse !"
Et pourtant, le Royaume-Uni refuse...
Voyez ? L'Union Européenne n'a rien à se reprocher et quitte les négociations sur un no-deal, mais qui ne lui incombe pas du tout !
C'est tout le probleme, le RU a prouve qu'il ne se sentent pas tenu par des engagements qu'ils ont signes.
Le seul moyen de s'assurer qu'ils respectent leur engagement est d'avoir des sanctions automatique en cas de non respect, pour s'assurer qu'ils repassent par la phase de negociations avant de songer a rompre les engagements passe.
J'en suis arrivé au même point que GoT, faites ce que vous voulez mais passons à autre chose, que ce cirque cesse enfin.
C'est dire le niveau que cela a atteint.
Les états européens disent à Barnier qu'ils veulent voir le deal avant qu'il soit terminé
(The Guardian) Ll'article rappelle d'autres points que j'ai déjà transcrit dans les posts précédents. Je ne les réécrits pas.

Avec la France et la Belgique, plusieurs pays ont dit leur inquiétude. Alexander De Croo (Belgique) craint que le Royaume-Uni "marque un but décisif à la dernière minute".

Ce Mercredi, il sera dit à Michel Barnier que les capitales européennes veulent avoir une vue entière du deal avec le Royaume-Uni avant qu'il ne soit terminé, de crainte qu'il ne concède trop de terrain dans les derniers jours de la négociation. Les diplomates ont confiance sa capacité de négociateur, mais sont nerveux suite de son rapport de Vendredi sur sa flexibilité sur des aspects de contrôles frontaliers.

Il doit leur faire une conférence, demain matin, pour les tenir informés des derniers développements.

Dernière modification par Caniveau Royal ; 02/12/2020 à 05h44.
Citation :
Publié par Caniveau Royal
(The Guardian) Ll'article rappelle d'autres points que j'ai déjà transcrit dans les posts précédents. Je ne les réécrits pas.

Avec la France et la Belgique, plusieurs pays ont dit leur inquiétude. Alexander De Croo (Pays-Bas) craint que le Royaume-Uni "marque un but décisif à la dernière minute".

Ce Mercredi, il sera dit à Michel Barnier que les capitales européennes veulent avoir une vue entière du deal avec le Royaume-Uni avant qu'il ne soit terminé, de crainte qu'il ne concède trop de terrain dans les derniers jours de la négociation. Les diplomates ont confiance sa capacité de négociateur, mais sont nerveux suite de son rapport de Vendredi sur sa flexibilité sur des aspects de contrôles frontaliers.

Il doit leur faire une conférence, demain matin, pour les tenir informés des derniers développements.
De Croo = Belgique
Rutte = Pays-Bas

Sauf si j’ai manqué une invasion dans la nuit.
Pardon !!!!
D'ailleurs, voici l'article.
Si relecture il y a, un retard est à prévoir, alors.
27 capitales qui doivent lire l'accord avant qu'il soit signé + le parlement = croyez-vous que ça tiendra entre le 4 et le 31 Décembre [ou les congés de Noël] ?

Un pool d'analyste de Reuters (j'ai pas vu la source, et je ne sais pas ce qu'ils valent) auraient estimé les risques de no-deal à 35%.
En fait, personne ne sait rien... Tout le monde est dans l'expectative.

Dernière modification par Caniveau Royal ; 02/12/2020 à 06h00.
Citation :
Publié par Caniveau Royal
Pardon !!!!
D'ailleurs, voici l'article.
Si relecture il y a, un retard est à prévoir, alors.
27 capitales qui doivent lire l'accord avant qu'il soit signé + le parlement = croyez-vous que ça tiendra entre le 4 et le 31 Décembre [ou les congés de Noël] ?

Un pool d'analyste de Reuters (j'ai pas vu la source, et je ne sais pas ce qu'ils valent) auraient estimé les risques de no-deal à 35%.
En fait, personne ne sait rien... Tout le monde est dans l'expectative.
J’imagine que l’EP a un contingency plan mais toutes mes connaissances du Parlement semblent s’orienter vers des vacances tout ce qu’il y a eu de plus normales (officiellement à compter du 24 mais plutôt, officieusement, du 17 au Parlement). C’est-à-dire avec reprise du boulot le 4 janvier.

À ce stade je suis très sceptique que tout soit prêt pour le 1 janvier. Je dirai que l’option prolongation technique le temps de boucler ce qu’il y’aura à boucler ne doit pas être exclue.
Citation :
Publié par DK
J’imagine que l’EP a un contingency plan mais toutes mes connaissances du Parlement semblent s’orienter vers des vacances tout ce qu’il y a eu de plus normales (officiellement à compter du 24 mais plutôt, officieusement, du 17 au Parlement). C’est-à-dire avec reprise du boulot le 4 janvier.
Bah, si j'en crois la BBC, ils peuvent partir tranquilles, vu l'atout que va abattre le RU.
Le Royaume-Uni est le premier à approuver des vaccins. "C'est un effet bénéfique du Brexit, obtenu grâce à l'absence de tracasseries administratives européennes."

N'était que le vaccin est européen, mis au point et à disposition grâce à la bonne entente de plusieurs de ses états-membres,
qu'il est mis en place rapidement au Royaume-Uni qui a choisi une procédure accélérée de validation au lieu d'une régulière,
et qui en a acheté 800 000, soit deux injections pour 0.7% de sa population...
Surtout quand il apparaît que Hancock a fait cette opération parce qu'il sait que précisément à cause du Brexit,
le Royaume-Uni aura moins de doses de vaccins que la plupart des pays de l'UE !

Sinon, Boris Johnson a réduit la réduction des quotas de pêche qu'il demande à 60%.
Ça ne reste pas tenable. On commence à lui dire qu'il sacrifie tous les autres secteurs, qui sont en attente d'attention, à cette seule pêche qui est loin de prédominer dans l'économie du Royaume-Uni...

Dernière modification par Caniveau Royal ; 02/12/2020 à 20h14.
Apparemment on y arrive... dans les 36 "vraiment dernières heures"

Il me semble que la situation ne s'arrange pas, on voit toujours des gros signaux de divergence

Côté poisson on est toujours dans les discussions de marchands de tapis, l'UE veut donner 18%, les Britanniques veulent un peu moins de 80%.

Côté concurrence, ce n'est pas clair pour moi, je trouve idiot de permettre aux britanniques d'empêcher l'UE de subventionner comme elle veut, notamment face à la Chine qui ne s'en prive pas.

Les pays européens craignent que le RU ne garde la pêche pour la fin, pour forcer un avantage...

Citation :
The EU ambassadors also urged Barnier not to allow fishing to become the last issue on the table for fear of pressure at the last moment, enabling the UK to run away with a deal damaging to the European fishing industry.

Je ne vois rien sur la gouvernance, je suppose qu'un point de convergence à été trouvé, mais lequel ?

Et donc Macron dit que l'on peut attendre 2021..

Citation :
A number of member states, including France, whose president, Emmanuel Macron, has repeatedly stressed the importance of protecting Europe’s coastal communities, told Barnier they would prefer to restart the negotiations in 2021 than rush into a suboptimal agreement.


https://www.theguardian.com/politics...atches-says-eu
Citation :
Publié par znog
Côté concurrence, ce n'est pas clair pour moi, je trouve idiot de permettre à l'UE d'empêcher les britanniques de subventionner comme ils veulent, notamment face à la Chine qui ne s'en prive pas.
Je corrige ta phrase, car je pense que tu l'as faite à l'envers.

Les subventions, c'est mettre de l'argent public dans le privé.

Si l'entreprise Clairefontaine fabrique des cahiers d'écoliers d'un bon modèle à 10€, mais que ceux du Royaume-Uni Oxford de même qualité se mettent à être vendus 7€, Clairefontaine va se demander pourquoi.
Ont-ils des meilleurs fournisseurs, ont-ils mieux négocié leurs contrats, ont-ils moins de frais de machines-outils... ? Si la conclusion c'est : "Non, c'est le gouvernement du Royaume-Uni qui les subventionne pour 3€ de chacun de leur cahiers", Clairefontaine va dire : "Hé, mais je ne peux pas lutter, moi, contre cela !". Alors, elle va se tourner vers le gouvernement français et lui dire : "Hé ! Il faut faire pareil ! Il faut me subventionner, moi aussi ! 3€ au moins. Mais 3.20€, ce serait mieux..."
==> Boule de neige dans tous les pays.

Royaume-Uni. Comme dans tous les états, l'argent public sert à l'aménagement, la voirie, aux politiques sociales, à l'éducation.
Mais voilà, on ne peut plus se permettre de nourrir les jeunes à l'école. Normal ! les 3€ que coûterait leur repas, vous savez où ils sont ? Chez Oxford.

C'est pour cela que l'Union Européenne l'a interdit (et ce sont bien les états qui la composent qui l'ont voté).
L'argent public a sa destination. L'argent privé, une autre.
Si Clairefontaine, Oxford font des cahiers, elles les font en suivant les lois du marché, et rien d'autre. Cela même si la Chine ne joue, elle, pas le jeu. Ce n'est pas une raison. En contrepartie, son peuple en souffre nécessairement.

Si l'Angleterre se met à subventionner à tout va n'importe quoi, une guerre économique ne tardera pas, où le bien être public et social sera la variable de régulation qui en pâtira.
(d'ailleurs que cherche t-elle à faire ? À réduire ses standards sociaux, environnementaux, et son droit du travail...).
L'Europe cherche en premier lieu à éviter cela.

Dernière modification par Caniveau Royal ; 02/12/2020 à 22h20.
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