Politique et économie au Royaume-Uni

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Citation :
Publié par Caniveau Royal
Méfiez-vous, la chose n'est pas certaine : les sources européennes qui ont eu cette nouvelle
on dit que ce n'était qu'une piste parmi d'autres, qu'elle serait coûteuse pour l'UE et certains états sont très intransigeants.
Je sais pas si je qualifierai ça de coûteux honnêtement. Je le relativiserai avec les +/- 300 millions (si mes calculs sont bons) qu’on paye chaque année aux pays tiers avec qui ont a signé un APPD.

Après forcément c’est pas du tout les mêmes pêcheries et donc la même VA mais les enjeux sociaux sont pas les mêmes non plus. Bref, c’est un sujet qui est devenu quasi 100% politique dans tous les cas donc difficile de juger des chiffres, mais je m’offusque pas du montant que tu avances.

Au-delà du montant, ce qui m’intéresse c’est toutes les modalités qui découlent d’un possible accord ou non qui m’intéresse.

En tout cas dans le secteur tout le monde est dans l’attente. Mais avec une certaine philosophie... comme ici en fait (mon sentiment ofc).
Citation :
Publié par Silgar
Je dirai un peu les trois. La population britannique avait un peu envie de partir, notamment parce qu'ils étaient mal informés et/ou qu'ils ont cru ce qu'ils avaient envie de croire, et le personnel politique a pour la grande majorité préféré tenir un discours de rupture (plus propice à générer de l'adhésion) qu'un discours technique (n'intéressant souvent qu'une minorité instruite de gens).
[...]
Si le Royaume-Uni a vu dans la construction européenne la possibilité d'accéder à un marché économique gigantesque, le Brexit s'est fondé sur l'idée qu'il y avait trop de règles obérant sa souveraineté.
A ceci j'ajouterai que les Britanniques se sont engagés par leur vote sur alors qu'aucun plan n'avait été prévu. Chacun a imaginer le Brexit comme il le souhaitait (en bien ou en mal).
Les politiques reculaient devant la prise de décision car leur électorat n'était pas uniforme bien loin de là et les différents visions du Brexits ne recoupaient pas les courant traditionnels. Il faut ajouter que même après avoir bouffé du Brexit pendant plusieurs années, les britanniques n'ont pas définis des axes de discussions qui permettent un/des débats pour ou contre.
Cela aurait pu être tranché par un second référendum sur les différentes possibilités de Brexit mais personne n'en a eu le courage, et la solution par défaut, les élections, n'a pas vu non plus émerger de tendances fortes.

Ce que je retiens de ton histoire @Keyen, est une prise de décision qui contraint alors qu'il aurait fallut plusieurs étapes. Après, le cagneur etc. est une question de point de vue.
Ce qui va se passer dans 5 semaines..


Citation :
After four years of politics and prevarication, Brexit is about to become a test of competence rather than conviction.

Citation :
In less than five weeks, decades of free movement of goods and people, and a generation of harmonised standards and regulation will end.

What happens next, well, we still cannot be sure. Negotiations continue over a choice between no-deal, or a thin free-trade agreement that will be just the starting point for years more discussion.

But irrespective of what finally emerges, the UK's borders will see a hard reset of rules that have applied throughout the working lives of those that use and police it.

From breezing through borders barely showing a passport, all UK exports to the EU will have to make detailed customs declarations for every consignment they send.

https://news.sky.com/story/a-portabl...tline-12143243
Citation :
Publié par Caniveau Royal
Reuters rapporte que The Telegraph croit savoir que l'Union Européenne céderait sur les droits de pêche.
C'est une solution possible, donner à Johnson une vitrine pour démontrer sa victoire alors qu'il aura cédé sur tous les autres fronts.
Et encore je pense que même sur la pêche se sera une victoire en trompe l'oeil.
Citation :
Publié par Vitalis
C'est une solution possible, donner à Johnson une vitrine pour démontrer sa victoire alors qu'il aura cédé sur tous les autres fronts.
Et encore je pense que même sur la pêche se sera une victoire en trompe l'oeil.
Oui, c'est les choses paraissent comme tu l'écris.
Des officiels ont dit que les négociations étaient une fois encore complètement bloquées sur le "level playing field" et les droits de pêche.

D'après le Daily Mail, Michel Barnier va parler avec les ministres concernés des états-membres ce week-end. Il devrait leur dire que ce que le Royaume-Uni doit empocher pour adoucir sa posture sur les aides d'états et la gouvernance.
La France devrait mener la charge contre lui, pour être trop indulgent, et des sources* britanniques minimisent la portée de ces rencontres, formulant le vœu que le RU ne recule pas.


*des sources dans un journal anglo-saxon, ça veut dire absolument n'importe-qui. Quand je lis ça, je note : "information peu fiable".

Problème que je vois :
les state aids = aides d'états [faussant ou susceptibles de fausser la concurrence entre états] sont réglementées par les règles de la concurrence de l'Union Européenne. C'est l'enjeu principal des négociations. En particulier parce que d'elles découlent les subventions que peuvent ou ne peuvent pas recevoir entreprises, associations, etc.

On prend l'exemple de Manchester United. Ce n'est pas une entreprise, mais c'est très éclairant sur ce qu'elles provoquent, ces aides d'états :
Grande équipe avec de très bons joueurs, jusqu'à il y a quelques années.
Elle est alors très subventionnée par Manchester, et n'a pas besoin de louer son stade, payer ses déplacements, l'hébergement, nourriture, etc. Du coup, elle a les finances pour s'acheter de bons joueurs.

1200px-Logo_Stade_Brestois.svg.pngÀ côté, le Stade Brestois. Une bien meilleure équipe, comme on le sait, mais qui ne dispose pas de tous ces avantages.
Qui doit payer la location de son stade, ses déplacements, et comme il ne lui reste plus beaucoup d'argent, sur le marché du football elle est obligée d'acheter des joueurs pas chers, à problèmes, des culbutos...

Quand l'Union Européenne est tombée sur Manchester United sur le motif des aides d'état (c'est à dire : financer avec de l'argent public ce qui donne des avantages à un acteur privé), elle a du payer de fortes amendes et a eu une vie plus difficile ensuite.

Tout ça pour dire que les aides états peuvent frapper partout, sont la cause de centaines de milliers de conflits et de procès.
Et on ne peut pas troquer ce problème contre des histoires de quotas de pêche !
The Guardian : Ultime reprise des négociations et septicisime de l'EU croissant (résumé)
Michel Barnier a dit aux députés européens qu'il était prêt à quatre jours supplémentaires de négociations de Brexit "ça passe ou ça casse", avec un scepticisme croissant parmi les états membres sur l'utilité de discussions supplémentaires. Une ultime tentative de combler les grands fossés entre les deux parties. Mais le manque de progrès et la nécessité de préparer les entreprises aux répercussions d'un no-deal britannique rendent peu sage l'idée de poursuivre ces négociations plus avant.
Il faut un accord pour Mercredi, au risque que le parlement européen ne puisse pas le ratifier pour la fin de l'année, et il aura le "dernier mot" sur le traité commercial et sécuritaire.

Les négociations demeurent bloquées sur le niveau d'accès qui sera accordé aux flottes européennes pêchant dans les eaux britanniques, et sur les moyens qu'auront les parties de se contrecarrer si l'une cherche à gagner un avantage compétitif en s'écartant des règles environnementales, sociales, et du travail qui font standard.

Barnier a exprimé sa consternation aux ambassadeurs de l'UE que le Royaume-Uni réclamait toujours l'accord UE - Canada de ses précédentes demandes.
Il a décrit les progrès sur les garanties du "level playing field" comme éphémères avec un risque constant que les progrès d'une semaine soient défaits par la suivante.

L'échelle des différence entre les deux parties a été révélée sur les pêcheries lorsque Barnier a dit aux députés européens que le Royaume-Uni cherchait à rapatrier 80% des prises actuelles de l'UE dans les eaux britanniques : un volume énorme. L'UE n'a, pour le moment, offert que de retourner entre 15% et 18%, une offre décrite par les négociateurs britanniques comme "dérisoire".

On comprend pourquoi le gouvernement britannique n'évoque pas des masses le Brexit, et est particulièrement silencieux à son sujet.

Dernière modification par Caniveau Royal ; 28/11/2020 à 20h09.
J'ai lu le début d'un article du Telegraph qui expliquait que, comme les européens envisageaient de faire des concessions sur la pêche, les officiels britanniques s'attendaient à ce que l'UE fasse d'autres concessions. Si c'est vraiment le cas, le no deal se rapproche de plus en plus
Non mais ça y est, les tartes...
The Daily Mail : des sources gouvernementales avertissement qu'un Brexit sans accord est plus probable que ce à quoi s'attend le public.
Les négociations en face à face ont repris après que Michel Barnier soit arrivé à Londres.
Il est entendu que des écarts significatifs demeurent sur plusieurs problèmes incluant les pêcheries.
L'équipe britannique tient à signaler qu'elle ne bradera pas la souveraineté de la Grande-Bretagne pour conclure un accord.

"Énormément de personnes pensent qu'il est plus probable qu'il y ait un accord, mais il faut qu'elles réalisent que nous pourrions ne pas aller là."

"Il semble qu'il y ait un échec de la Commission Européenne à internaliser l'échelle des changements requis alors que nous devenons une nation indépendante."

Un Tory senior a dit la nuit dernière : "Je pense que nous allons gagner sur la pêche : la France va bouger. Le président Macron est conscient que ce n'est qu'une fraction de son industrie. Mais pour nous, comme parti, c'est important d'envoyer le signal que nous prenons soins de nos ports de pêche."

David Frost a dit qu'un accord est toujours possible, tandis qu'une source proche des négociations a appelé l'UE à une réflexion nouvelle : "Ils doivent comprendre que nous n'allons pas brader notre souveraineté."

The Telegragh le mentionne aussi. Ajoutant une autre raison de finir les négociations la semaine prochaine : côté britannique, il faudra que le parlement acte le traité au 17 Décembre, ce qui lui laisse 8 jours...

Reuters (rapporté par the Sun Daily) :
- Il n'y a pas, à cet instant, de discussion prévue entre Johnson et Von Der Leyen.
- Le ministre des affaires étrangères, Raab, a déclaré que la portée de la perturbation d'un no-deal dépendra de comment les européens agissent.

Ça s'arrange pas, au Daily Express :

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Dernière modification par Caniveau Royal ; 29/11/2020 à 11h48.
A ce niveau là, j'ai envie de dire qu'ils la gardent leur souveraineté et qu'ils crèvent dans leur coin sans accord. Ils auront des droits de douane, le Kent dans un bordel monstre mais l'honneur est sauf, il garde leur souveraineté.

Cela m'impressionne toujours autant la connerie du gouvernement britannique.
Et s'il y accord, c'est le Labour qui va se déchirer !
Car Starmer a demandé à ce qu'il y ait rien de moins qu'un triple whip pour forcer des députés à le voter.
Certains menacent de démissionner. L'on lit, par exemple, sur The Idenpendent une tribune enflammée : "Starmer prepares to announce his abject surrender."
Citation :
Publié par Legeibeth
Non, mais ne vous inquiétez pas, le gouvernement britannique sait gérer ses priorités.

https://www.bfmtv.com/people/series/...011290102.html
Effectivement c'est très dur pour les royals, et c'est une (excellente) fiction

Royal Watchers Wonder: Do the Royals Watch ‘The Crown’?
https://nyti.ms/3mf0Xn8
A lack of hard facts has not prevented plenty of speculation as to whether Queen Elizabeth and the other members of the royal family ever watch their fictionalized selves.
Sachant que pour avoir un accord sur la concurrence, les deux parties feront autant de concessions que nécessaire sur la pêche qui pèse que dalle sauf sur le plan symbolique.
Si je devais parier, je miserai sur de larges concessions du RU habilement dissimulées par un accord sur la pêche qui fasse le bonheur des journaux britanniques.
Citation :
Publié par Kikako
Sachant que pour avoir un accord sur la concurrence, les deux parties feront autant de concessions que nécessaire sur la pêche qui pèse que dalle sauf sur le plan symbolique.
Si je devais parier, je miserai sur de larges concessions du RU habilement dissimulées par un accord sur la pêche qui fasse le bonheur des journaux britanniques.
Cela me semble difficile. Pour deux raisons :

1) Pour les accords de pêche
Les réductions de quotas demandées ne sont pas seulement des chiffres : ce sont des hommes, derrière.

C'est pour cela que l'UE a proposé la compensation financière de 15 à 18% des quotas, pas leur diminution. Car sinon, les pêcheurs européens auraient sauté au plafond !
Mais le Royaume-Uni refuse : il veut une réduction physique de 80% des prises européennes, c'est évidement impossible. Où vont pêcher les belges ? Et les français (Boulogne-sur-Mer) et néerlandais limitrophes ?

Cependant, le Royaume-Uni est coincé : tout le monde a lu ce 80% et vu ses postures.
Il ne peut pas arriver demain en ayant dit : "J'ai obtenu 30% de quotas en moins de l'UE !", il aurait l'air d'un con. Et même, l'UE n'a pas envie de lui accorder cela.

Effet pervers : s'il y a no-deal, les pêcheurs des pays limitrophes vont sauter sur ceux anglais, et vice-versa, car mis en exergue et en point de crise, les échauffourées sont garanties. Je ne sais pas à quel point ça va dégénérer et si pour de la politique et la posture le gouvernement anglais ne va pas mettre un bâtiment militaire pour escorter ses pêcheurs devant les caméras et tout... Je pressens un bordel, là, ça va être quelque-chose.

2) Pour la concurrence et le suivi des standards
C'est ça le plus dur. Le Royaume-Uni, il n'a que trois moyens d'être compétitif et de tailler des croupières aux autres pays, comme il prétend que le Brexit doit le faire :
a) Avoir de meilleurs accords : raté
b) Subventionner ses entreprises pour qu'elles puissent ensuite vendre moins cher, exporter mieux, "à la chinoise" : c'est précisément ceci que l'UE lui interdit.
c) Réduire ses coûts salariaux, sociaux, environnementaux en réduisant ses niveaux, ses garanties. L'UE lui le interdit aussi.

Donc, si le Royaume-Uni a un deal, il sera mauvais : il ne lui servira à rien, parce qu'il le bloquera totalement.
Ou plutôt : il tentera des passages, comme il s'y est déjà essayé pour contourner le Withdrawal Agreement, et ça se terminera avec des procès partout.

C'est pour cette raison, que par quelque-part, le gouvernement se dit : bon, s'il y a no-deal, c'est grave,
mais ce n'est pas si grave, parce qu'en contrepartie des dégâts économiques et de la désorganisation des débuts, les points 1, b et c, nous ne serons plus tenus par rien et pourrons agir librement.

Eh bien, même ainsi, ils vont bien voir si ils peuvent... Moi, je ne parierai pas là-dessus !
L'Union Européenne trouvera vite à répliquer, surtout si elle est de mauvaise humeur et agacée.

La situation de la Grande-Bretagne est très endommagée.
Quoi qu'elle fasse, et même si elle revenait dans l'Union Européenne plus tard, elle a montré durant quatre ans un visage très désagréable que personne n'est prêt à oublier.
Pour le dire : elle s'est montrée imbuvable.
Elle a beaucoup perdu diplomatiquement et en prestige.

Dernière modification par Caniveau Royal ; 30/11/2020 à 00h17.
Un effet du Brexit qui paraît super : réorienter les subventions agricoles


Citation :
The £1.6bn subsidy farmers receive every year for simply owning land will be phased out by 2028, with the funds used instead to pay them to restore wild habitats, create new woodlands, boost soils and cut pesticide use.


Citation :
Farmers will also get grants to improve productivity and animal welfare, including new robotic equipment. The goal of the plan is that farmers will – within seven years – be producing healthy and profitable food in a sustainable way and without subsidies.



https://www.theguardian.com/environm...up-in-50-years
Citation :
Publié par Kikako
A ceci j'ajouterai que les Britanniques se sont engagés par leur vote sur alors qu'aucun plan n'avait été prévu.
Par contre par pitié, arrêtez de dire "les britanniques".
Ce sont les Anglais (et un peu les Gallois) qui ont votés massivement pour le Brexit.

Laissez les Irlandais du Nord et (surtout) les Écossais hors de tout ce merdier.
Citation :
Publié par Hark²
Par contre par pitié, arrêtez de dire "les britanniques".
Ce sont les Anglais (et un peu les Gallois) qui ont votés massivement pour le Brexit.

Laissez les Irlandais du Nord et (surtout) les Écossais hors de tout ce merdier.
Euh, le gouvernement est bien britannique donc ce sont les britanniques même si les anglais sont majoritaires. C'est le gouvernement de l'union qui fout la merde.
Même si écossais, irlandais du nord et un peu les gallois ne sont pas d'accord, il ne fallait pas élire les tories au parlement.

Donc ce sont bien les britanniques dans leur ensemble même si ce sont principalement les anglais qui sont à la manoeuvre.
Citation :
Publié par Gratiano
Euh, le gouvernement est bien britannique donc ce sont les britanniques même si les anglais sont majoritaires. C'est le gouvernement de l'union qui fout la merde.
Même si écossais, irlandais du nord et un peu les gallois ne sont pas d'accord, il ne fallait pas élire les tories au parlement.

Donc ce sont bien les britanniques dans leur ensemble même si ce sont principalement les anglais qui sont à la manoeuvre.
Ni les écossais, ni les irlandais du nord ni les gallois n'ont élu les tories au parlement. Et si ils l'ont fait ça va d'ultra minoritaire, à minoritaire. C'est une nation constitutive qui par son poids emmène avec elle les autres.

Oui le gouvernement est légitimement élu, mais si on s'en tient à ça c'est pas vraiment descriptif de la situation.
Citation :
Publié par Kocinsky
Ni les écossais, ni les irlandais du nord ni les gallois n'ont élu les tories au parlement. Et si ils l'ont fait ça va d'ultra minoritaire, à minoritaire. C'est une nation constitutive qui par son poids emmène avec elle les autres.

Oui le gouvernement est légitimement élu, mais si on s'en tient à ça c'est pas vraiment descriptif de la situation.
On est bien d'accord sur la première partie.

Mais même si les anglais sont majoritaires, il n'empêche que c'est tout de même un gouvernement britannique. C'est le jeu de la démocratie aussi chez eux. C'est la majorité qui gagne que l'on soit d'accord ou non avec eux.
Citation :
Publié par Gratiano
Même si écossais, irlandais du nord et un peu les gallois ne sont pas d'accord, il ne fallait pas élire les tories au parlement.
Bah en fait ça fait 60 ans que les écossais n'ont pas envoyés de torries à Westminster.
J'espère qu'en tous cas le Brexit + COVID va faire voler en éclat cette "union" et que les anglais se retrouvent tout seuls dans la bouse.

Citation :
C'est le jeu de la démocratie aussi chez eux. C'est la majorité qui gagne que l'on soit d'accord ou non avec eux.
Ça n'a aucun sens, la majorité en écosse ont votés contre le brexit et contre les torries.
Je crois même qu'en votant à 100% contre, ça n'aurait rien changé du fait des équilibres démographiques. A part l'indépendance, je ne vois pas comment la volonté des Ecossais pourrait être respectée puisque les Anglais n'en ont rien à foutre. C'est un peu la situation opposée de celle des USA, mais tout aussi excessif. Sauf que, comme dab, les déséquilibres de ce style profitent à la droite.
Citation :
Publié par Hark²
Ça n'a aucun sens, la majorité en écosse ont votés contre le brexit et contre les torries.
La majorité sur l'union pas sur l'Ecosse hein donc oui comme le souligne @Aloïsius, elle est anglaise mais c'est le jeu de la démocratie et de l'union.

La seule issue est l'indépendance avec toutes les conséquences que cela peut avoir.
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