Surtout dans un frite-cooker à 500 €, qui te permet de faire des frittes coréennes mélangées (bin-je, tcha-lote, belde fone teuhnay...) à la perfection.
Ah ça ne sera pas aussi magique que la technologie du rice-cooker. Imagines :
Le riz à cuire (environ 1/2 centimètre) est recouvert de deux-tiers ou deux parts d'eau : un peu moins d'1 cm d'eau au dessus du riz.
L'eau est portée près de l’ébullition : 97, 98, 99, 100 (ou 101°C si tu as mis du sel). Et ton riz cuit dans l'eau qui bout. À la même température partout parce que dans un cylindre si plat, la chaleur est immédiatement partout, et elle ne peut pas dépasser 100 ou 101°C dans l'eau salée.
Vers la fin de la cuisson, c'est moins l'eau que la vapeur d'eau résiduelle qui reste dans le récipient fermé qui termine la cuisson si c'était nécessaire.
Mais pas dans un autocuiseur à induction, à 500€...
Là, l'eau ne bout pas pareil. Elle est à 97, 98, 99, 100 ou 101°C aussi, mais l'appareil change sa température tout le temps : il est payé pour ça.
Comment il le fait ? C'est délicat à imaginer et c'est pour ça que c'est magique : il agit sur l'eau, la vapeur pour que la chaleur soit mieux répartie que dans ta simple cuve où elle est bêtement à une température fixe (celle du moment, uniformément). Il faut essayer d'imaginer le travail qu'il doit faire en examinant, par exemple, une casserole d'eau qui bout. Comment s'y prend t-il ? On ne te le dira pas : c'est un secret bien gardé ! Tout au plus sauras-tu qu'il y a un champ magnétique. Mais pour 450€ additionnels à ton simple rice-cooker, tu peux en bénéficier !
Ça veut dire aussi, et ça tu ne le savais pas, que le riz doit être cuit tantôt à 97°C, tantôt à 99°C puis après à 95°C dans son cycle.
C'est évident !
Sinon, pourquoi un autocuiseur à induction s'amuserait à changer les températures ? CQFD.