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Wesh wesh.
J'ai reçu hier en attente de la version RAR, un mail m'informant de ma "mise à pied à titre conservatoire pouvant aller jusqu'au licenciement". Motif : j'aurais "tenu à un patient des propos inadmissibles à son endroit" où y a pas d'tolérance. J'en ai absolument aucun souvenir, et c'est pas vraiment le genre de la maison ; je ne me moque même pas de nos handicapés pas même in petto alors que j'ai déjà vu mes collègues ne pas se gêner entre nous. Par contre je suis assez humour noir, ma femme me fait régulièrement remarquer que je ne réalise pas toujours la portée de ce que je dis par rapport à mon public, et je suis assez globalement incroyablement naïf dans le sens, innocent ![]() J'en saurai davantage lors de l'entretien qui va forcément suivre la semaine prochaine. Ce qui interpelle immédiatement par contre, c'est l'étrangeté de l'évènement, point d'orgue d'une situation devenue délétère avec mes employeurs depuis quelques semaines. Pavé Caesar. ![]()
Je n'ai aucun souvenir d'avoir été un connard avec un des patients que j'ai vu lors de ma tournée du mardi 14 au matin. Il peut s'agir de quelque chose qui a pu être mal interprété, quelque chose que j'ai pu dire avec humour pour moi mais qui ne l'était pas pour le patient. Me connaissant, c'est absolument possible. J'en saurai plus la semaine prochaine. A 1 exception près (1 nouvelle patiente sur cette tournée) tous ces patients me connaissent, parlent, plaisantent, prennent de mes nouvelles depuis le début soit depuis 2 mois pleins (vu que j'ai été arrêté 6 semaines). Il y a donc une certaine proximité, mais tout en restant dans un cadre professionnel (enfin je croyais). Mais je ne peux m'empêcher de trouver la conclusion de cette succession d'évènements totalement surréaliste, et de voir là l'occasion rêvée de se débarrasser d'un gars qui met en difficulté le service depuis presque 2 mois avec ses arrêts. Or, si c'est le cas, c'est totalement illégal. Je considère l'autre cas : je me connais, et je me souviens aussi, n'avoir rien dit de "inadmissible" à un patient. Je n'en ai insulté aucun, je ne me suis moqué d'aucun, je n'ai évidemment violenté ni maltraité d'aucune sorte aucun non plus. Il est donc possible qu'il s'agisse d'un écart de langage, peut être un truc dit familièrement, que le patient ne m'ait pas reproché sur le coup mais qu'il aura répété par la suite à une collègue qui l'aura à son tour fait remonter à la cadre. C'est là que ça devient doublement encore plus louche :
En bref, n'est-on pas là réellement face à la situation où je suis en train de me faire virer parce que mes absences ne sont pas passées (je sais qu'ils ont eu énormément de mal à recruter quelqu'un pour me remplacer, foutant le bordel dans les tournées et la rogne dans les rangs) et que mon arrêt maladie inopiné a été la goutte de trop ? Suis-je bel et bien en train de me faire virer dans la plus parfaite illégalité, et n'ai-je pas justement un excellent dossier pour leur demander ce que vont penser les prud'hommes, en 2041, quand ils étudieront mon dossier et verront cette succession d'évènements ? J'ajouterai pour finir que les 2 cadres ne sont pas connues pour être des tendres ni d'excellentes gestionnaires, qu'il y a déjà eu par le passé des démissions (de CDI comme de CDD) fracassantes, que je suis arrivé en pleine restructuration, que tous les collègues pratiquement se plaignent d'elles entre nous (mais ne le diront jamais en face) et que certaines réunions sont connues pour avoir vues de mémorables engueulades par la violence et l'éclat des propos échangés. Bref : quand je vais me présenter à l'entretien avec le représentant syndical, j'ai toutes mes chances et je tente de requalifier ça en faute qui me permet de toucher mon salaire jusqu'au bout + prime de licenciement, ou vous pensez que c'est pas jouable ? Merci de votre attention ![]() ![]() |
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Viré dans des conditions chelou : en tirer quelque chose ? (ou garder mes plumes)
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En Lorraine.
Citation :
(et du coup je crois que la réponse est non). |
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Citation :
Mon collègue veut tenter la rupture conventionnelle ... et il y a des chances qu'ils acceptent vu qu'ils n'ont absolument rien de solide pour le licencier. Mais bordel, boite de 6 personnes, foutre 1 semaine de mise à pied et engager une procédure de licenciement basées sur du vent, ça me ferait bien chier qu'ils s'en sortent en signant une rupture conventionnelle. Citation :
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Pour savoir combien tu peux récupérer aux prud'hommes : https://www.service-public.fr/simula...es-prudhomales
En gros pas grand chose sans ancienneté, même s'ils font n'importe quoi lors de ton licenciement (Comme inventer une prétexte bidon). Je pense pas qu'ils acceptent une rupture conventionnelle, il y a 15 jours de rétractation pour les 2 parties. |
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sinon, y a un truc qui marche, c est se mettre en "burn out" on peut pas de virer durant l arret, donc si tu veux faire chier ton patron
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Ca a toujours été le cas, si l'entreprise a la trésorerie évidemment. Et ça ne date pas de Macron...
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