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Ce que tu décris ne me paraît pas d'ultra-gauche; D'une, les prestations sociales selon l'"ultra-gauche" seraient pas mal dictés par le principes d'à chacun ses besoins ce qui signifie à l'heure actuelle d'en supprimer et rediriger quelques unes.
Ensuite, l'ultra-gauche est avocate d'un mode de vie austère et déconcentré (comprendre : pas entassés dans les métropoles voire carrément rural) pour lequel 2000 € c'est beaucoup; Et l'argent corrompt. Pour le reste, je suis d'accord.
Pour finir, ils seraient sur le fond plus proche de Bernard Friot et de son idée non pas du RU mais du salaire à vie - mais là on se rapproche pas mal du sujet sur l'avenir du travail et on sort un peu de celui là.
Maintenant au sujet de lier la question du financement il y a un point sur lequel je ne suis pas d'accord : lier une prestation à un impôt particulier. C'est doctrinal, artificiel et la plupart du temps malhonnête. Au niveau le plus basique les dépenses nationales sont prises dans le trésor public, et les impôts sont versés dans le trésor public : le lien qui lie un prélévement et une prestation est purement virtuel, et dans les faits les uns et les autres sont gérés séparément.
Du coup n'a aucun sens de lié la question d'identité du RU à son mode de financement, en particulier pour celui d'ultra-droite, pour lequel j'ai encore du mal à cerner la philosophie.
En revanche, pour un RU de gauche ça a du sens de lier la question du RU à l'ensemble des prélèvements, parce qu'on rentre de plein pieds dans une problèmatique de répartition des richesses, ou plutôt, des ressources.
J'irais même plus loin : le montant du RU serait même moins important d'un point de vue de gauche, que la façon dont tu prélèves l'impôt non pas pour le financer mais pour financer l'ensemble de l'état.
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