[Poubelle] Divers

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Citation :
Publié par Cfç
Evidemment qu'ils n'ont plus de pouvoir quand t'as 2000 milliards de dette, la finance gouverne, c'est logique.
La finance gouverne parce que les politiques le veulent bien. La finance gouverne parce qu'on nous persuade qu'il n'y a pas d'autre alternative que ce qui est proposé (à savoir un néolibéralisme triomphant voire sauvage, cf. les souhaits toujours renouvelés et insistants de toujours moins de charges).
Citation :
Publié par Diesnieves
La finance gouverne parce que les politiques le veulent bien.
Tu gouvernes comment sans argent disponible pour payer le fonctionnement de l'état et du pays? Faut avoir une sacrée paire de ballz et des soutiens puissants pour imposer au pays la fin de l'endettement.
Citation :
Publié par Gradouble
Tu gouvernes comment sans argent disponible pour payer le fonctionnement de l'état et du pays? Faut avoir une sacrée paire de ballz et des soutiens puissants pour imposer au pays la fin de l'endettement.
Dans mon référentiel, cette phrase n'est pas loin de la définition d'un dirigeant politique. Ce qu'il leur manque avant tout, et c'est pour ça qu'on les trouve de plus en plus pathétiques, c'est du courage politique et une volonté de transformer la société. Ce sont des gérants, sans la moindre envie de prendre des initiatives qui pourraient représenter un quelconque danger pour leur image publique. Les rois du laissé faire, avec la complicité des médias qui leur mangent dans la main et taillent un costard à tous les autres quelque soit leur bord politique. Et sans même parler de leurs intérêts personnels (là-dessus, je reste persuadé qu'ils ne sont pas tous bons à jeter ni au même niveau de malhonnêteté).
Et tu veux le résoudre comment l'endettement à 100% du PIB si tu ne changes pas les règles ?
Tu veux continuer comme Hollande ?
Pour ce qui est des charges, n'oubliez que ce sont elles qui nous aident à financer notre modèle social. Alors je retourne la question. Si vous désirez, satisfaire toujours et encore le MEDEF, qui ne s'arrête jamais de demander toujours plus de baisse de charge, quel modéle social voulez vous ? Au niveau retraite, chômage et santé ?

Mon secteur d'activité est la santé, et je vois bien les problèmes de coupe de fric.

Edit: merci Laadna de soutenir ce que je dis.
Bah je suis d'accord avec vous mais tu veux changer quoi comme règle? On ne paie plus nos emprunts? On annule la dette? On paie plus les gens? On mène une politique drastique de non déficit et même surplus budgétaire pour sortir année après année de l'endettement? Dans tous les cas faut un sacré courage ou une sacrée inconscience. Et tu perds le soutien des soutiens n°1 de tous les états à savoir les banques, sans même parler des conséquences économiques en pagaille. Perso je signe, mais bon faut être conscient que ça sera pas de tout repos. Même de Gaulle avait pas un tel merdier à résoudre. Va falloir le trouver le Bonaparte moderne élu par les urnes.
Citation :
Publié par Alzeir
Justement, je trouve ça fou qu'un nombre de plus en plus grand de personnes se rendent compte qu'il faut changer certaines choses, voire certaines règles. Qu'il y a quelque chose de pourri sous nos pieds et que la situation ne va pas aller en s'arrangeant (Winter is coming). Et pourtant, à part pester sur les malhonnêtes/incompétents qui prennent des décisions pour nous, rien ne se fait, rien ne se passe.

Cette réponse "oui mais tu veux faire quoi?" qui sort par tous les trous lors de discussions un peu plus profondes sur l'avenir de notre société et du monde, elle me fait toujours le même effet cette réponse. Elle me dégoûte, parce qu'il n'y a pas d'autres réponses. Faut faire avec, chouiner, et espérer être bien installé quand quelque chose de stupide et de laid va éclater.

La nature humaine m'échappe complètement. Au lieu de chercher à régler le problème, on fout ça sous le tapis en espérant que ça passera ou que quelqu'un d'autre s'en occupera.

Le "Carpe Diem" qu'on nous tambourine à la gueule depuis des décennies, c'est ça le gros mensonge dans lequel on est tous tombés. Vivre l'instant présent, sans penser à demain, c'est le piège à nigaud où tout le monde chute, moi inclus.

Enfin bref j'suis HS, mais à défaut de sauver ce monde, j'espère le voir brûler
La réponse est très simple: nous avons encore trop à perdre.

Les grandes révolutions se sont faite avec des gens qui crevaient (au sens littéral) de faim, et vivaient dans des conditions insoutenables.

Nous n'en sommes pas encore à ce stade. Nous pouvons nous nourrir, nous avons un toit, on a même internet. Tant qu'on aura ce minimum de confort, nous n'irons pas dans la rue pour tout changer.
Oui mais il n'y a pas besoin d'une majorité de crève la faim et prêt à tout. Il suffit que leur nombre devienne suffisamment important pour entrainer les masses "précaires" et enclencher le jeu de dominos.
Citation :
Publié par Reis Tahlen
. Nous pouvons nous nourrir, nous avons un toit, on a même internet. Tant qu'on aura ce minimum de confort, nous n'irons pas dans la rue pour tout changer.

j ai pas souvenir qu en mai 68 il y avait une famine

pourtant ça a fait un peu de bruit même si ils ont pas coupé des têtes

je crois plutôt qu une partie non négligeable de la population a un ras le bol des affaires , magouilles , impôts qui augmentent , Europe ( justifié ou non !) que si un événement fédérateur arrive alors oui ça risque bien de faire du bruit .
Le problème, c'est que les révolutions, on sait quand ça commence, on sait pas quand ça finit, ni comment ça finit.
Quand je vois ce qui se passe après le printemps Arabe, en Egypte, en Syrie, en Libye, personnellement, ça ne me donne pas envie. Et pourtant notre situation sous Sarkozy/Hollande est quand même autrement plus vivable que Moubarak/Khadafi/Assad. Même la révolution anti Ianoukovitch en Ukraine ne me donne pas envie.

J'ai beau n'avoir aucun respect pour nos dirigeants, faut pas compter sur moi pour le Grand Soir.
Mais euh... en quoi notre situation géo-politique, religieuse et/ou économique est comparable aux pays que tu cites ?

Y aurait-il encore tellement d'abrutis excités de la religion en France pour que, quoi le Vatican () envoi des troupes d’extrémistes armés dans les rues ? Je ne parle même pas d'autre religions, faudrait ptet pas pousser le bouchon trop loin quand même .

Quand aux pays de l'Est, c'est quoi le rapport ? La France à toujours peur du Grand Méchant Bolchevique (re- ) ? La Russie viendrait-elle mettre son grain de sel dans les affaires de la France, l'Espagne, l'Italie ou la Belgique ? Ou alors c'est la peur de la réaction de la Reine d'Angleterre peut-être... ?
Citation :
j ai pas souvenir qu en mai 68 il y avait une famine
Et c'est la raison pour laquelle les élections organisées en 68 ont plébiscité l'ordre moral, la droite conservatrice, la censure et l'envoi des CRS contre sa propre jeunesse.
Citation :
Publié par Borh
Lors d'une révolution violente, des excités, on a aucun mal à en trouver : on les crée.
ONG, partie politique d'opposition... tu fou X milliards pour développé la "démocratie" version yankee et tu fais quelques formations para-militaire.

A défaut maintenant il y a l'ancien blackwater devenu Academi qui fait de belle formation

Faut demander des cours chez nos amis les américains, ils sont friands de ce genre de méthode.
Tkt que tous les pays un poil puissants avec des services secrets compétents et des marchands d'armes ou bcp de pognon ou les 2 savent le faire, France inclue. Mais je suis pas sûr que Bohr parle de ce genre de grand soir ^^ Celà dit ils sont nettement plus fréquents et probables dans l'absolu.
Citation :
Publié par Reis Tahlen
La réponse est très simple: nous avons encore trop à perdre.

Les grandes révolutions se sont faite avec des gens qui crevaient (au sens littéral) de faim, et vivaient dans des conditions insoutenables.

Nous n'en sommes pas encore à ce stade. Nous pouvons nous nourrir, nous avons un toit, on a même internet. Tant qu'on aura ce minimum de confort, nous n'irons pas dans la rue pour tout changer.
Assez d'accord avec ça.
D'ailleurs, je dirais même qu'on a plus tendance à s'éloigner d'une "révolution" (sous quelque forme que ce soit) qu'à s'en rapprocher ; les mouvements sociaux en france sont de moins en moins importants, de moins en moins suivis, y a plus de gens qui descendent dans la rue pour refuser le droit aux homosexuels de se marier que pour défendre leurs propres droits. Le peuple est plus à un stade de résignation que de réelle rébellion.

Et puis, autre facteur, les jeunes sont de moins en moins politisés.
Comment faire
Pour vivre dans l'indifférence de ce qui nous entoure?


Quelle est la recette pour n'avoir aucune émotion pour tous ces gens qui souffrent.

Bien à vous

Dernière modification par JPR ; 03/08/2014 à 08h32.
L'argent représente du temps de vie. Quand tu dépenses de l'argent pour acheter quelque chose, c'est comme si tu avais donné toi-même de ton temps de vie pour participer à tout ce qui a permis à cette chose d'arriver à toi / entre tes mains.

Commences par apprendre à ne PAS investir TON temps de vie dans des entreprises qui créent le malheur et la misère "parce que c'est plus rentable". Les autres souffriront probablement pas moins, mais au moins t'auras pas à assumer une part de responsabilité à ce niveau (donner son argent à une entreprise c'est cautionner de A à Z tous ses agissements, faut arrêter un jour de s'étonner de la direction que prend le monde quand on est pas foutu d'agir de façon responsable soi-même).

Pour la version bisounours hippie.

Sinon tu peux regarder dans la rue, autour de toi, réfléchir un peu, te dire qu'on est trop nombreux et avec une très forte proportion de crétins congénitaux, qui cautionnent massacre, barbarie et autres joyeuseté pour un confort illusoire dont ils pourraient très bien se passer et qui les asservit plus qu'il ne leur rend service. Partir du principe que les humains méritent pour la plupart ce qui leur arrive, qu'il ne tient qu'à eux d'être maîtres de leur vie et ne pas se laisser marcher dessus. On a toujours le choix, encore faut-il avoir la volonté de le faire et de l'assumer pleinement derrière.

Pour la version antisocial extrémiste.
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