Allé je vous raconte ma première partie sur le StandAlone:
Hier fin d'après midi, le soleil était sur le couchant, je me réveille à Kamenka.
Un peu innocent, je décide d'aller faire un tour à l'airfield du nord, je pars donc les mains dans les poches et au pas de course s'il vous plait.
Je garde le soleil sur ma gauche, cela me permet de m'orienter et ainsi je suis sur d'aller toujours dans la même direction: le nord.
Je croise quelques bâtiments que je tente de piller mais malheureusement pour moi ils sont tous vides. Ce n'est qu'après une bonne dizaine de minutes de marche que je tombe sur la petite ville de Zelenogorsk qui, à part 1 ou 2 zombies pas très agressifs, est vide. Et la c'est la corne d'abondance, sac à dos, casque de moto, pelle, tournevis, lampe frontale de la bouffe et de la boisson, et pour finir même une casserole.
En arrivant dans le supermarché malheureusement déja pillé depuis des lustres, je sens une présence derrière moi, la tension monte quand j'entend des grognements, je me rapproche le plus calmement possible d'un extincteur qui jonche sur le sol, je me retourne d'un coup et bim un coup dans la mâchoire. C'était un putain de zombie, à un mètre de moi ! Le monstre m'observait et il s'apprêtait à me sauter au cou.
Cette montée d'adrénaline exacerbe ma fatigue et ma soif, je dois souffler. Je me pose dans un coin de la boutique et je décide de m'y restaurer. J'ouvre une boite de beans que je dévore rapidement arrosée d'une canette d'un quelconque soda probablement périmé mais encore buvable. Ça tape dans mon crâne, je n'avais pas couru comme ça depuis le cross du collège en 95. Je ferai bien une sieste... Je ferme les yeux une minute.
A mon réveil, les jambes encore molles, je décide de reprendre ma route pour l'airfield, je remplis mon sac des quelques vivres trouvés dans une maison du coin et me voici reparti en forêt, la nuit tombe déjà... Combien de temps ai-je dormi ? Je suis toujours aussi fatigué.
J'y vois encore clair et je sais que je suis seul mais il m'arrive d'entendre des zombies régulièrement, surement l'attaque du supermarché aura laissé des traces dans mon esprit me rappelant que le danger ne vient pas que des hommes.
Je me rapproche de l'aéroport, je le sais, je peut voir les tour de guet devant la pleine lune. Il fait maintenant nuit noir et ca fait plus de deux heures que j'alterne entre course et marche rapide. Je commence à avoir serieusement mal à la tête. La sieste de toute à l'heure m'a plus cassée que revigoré mais je dois redoubler d'efforts, je suis à 100 mètres d'une grosse bâtisse militaire.
J'entre. Essoufflé, je dois me tenir aux murs pour monter les escaliers. Ma vision se trouble mais grace à ma lampe frontale, j'arrive à distinguer sur un lit une arme, probablement une M4, je manque de perdre un doigt en la chargeant mais me voila maintenant plus rassuré et un certain sentiment de sécurité s'installe.
En plus de l'arme, je trouve des chargeurs pour cette dernière ainsi qu'une gourde remplie et un casque militaire que j'enfile aussi sec, quittant aussi sec les poils rêches de ma vieille chapka trempée par ma sueur.
Il ne faut pas traîner l'endroit est dangereux et surement visité par des bandits en quête de munitions. Je décide de sortir de l'enceinte de l'aéroport pour retourne plus au sud mais j'aperçois près d'un baraquement une étrange lueur, je plisse les yeux pour y voir plus clair, et effectivement, dans cette cahute militaire, quelqu'un est en train de fouiller, lampe torche à la main.
Je décide donc d'aller à la rencontre de cette personne, peut être saura t'elle ou trouver un endroit sur pour que je puisse enfin me reposer.
- Hey Buddy ! Lançait-je le cœur battant à 100 à l'heure.
Aussitôt, l'homme s'affola, je le voyais à la fenêtre qui regardait tout autour de lui, sa lampe éclairant différents endroits dans des mouvements saccadés et imprécis.
J'avais pris soin de rester dans le noir et d'épauler ma M4 au cas ou les choses tourneraient au vinaigre.
- Buddy, I am friendly !
La lampe se pointa sur moi. Il m'avait repéré.
Il se mit à courir pour sortir de la Barrack et mon doigt se crispa sur la détente, il fit deux pas dehors et il chuta. Sans même m'en rendre compte, je venais de tirer 3 balles.
Je suis dans un état de stress incroyable, je viens de tirer sur un homme... Je m'approche de lui voulant panser ses blessures et lui soutirer quelques informations. Il était mort.
Je panique, je titube, qu'ai je fais ? Je le fouille dans la précipitation, je sens mon cœur au bout de mes doigts, dans mes tempes. J'ai mal partout. Je me rend compte que l'homme n'a pas d'arme. Je prend ma poitrine à deux mains, je tombe à genoux, je n'ai plus mal, je ne vois plus rien.
La fatigue et le stress ont eu raison de moi. Je suis dans le coma.
( Et après j'ai appuyé sur echap et je suis mort \o/ )
Dernière modification par FiRz` ; 18/12/2013 à 09h29.
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