Pour le moment non, il y a pas de moyen de montrer son mécontentement hormis de voter a l’extrême d'ou l’intérêt du vote blanc.
Son utilité c'est de le montrer et avec pour reprendre tes mots un "consensus" dans cette optique afin de faire réagir les parties politiques que non, leur politique ne vas pas dans le sens voulu afin de voir sortir du lot un mouvement différent et qui tient la route a ce qu'on voit actuellement.
Je crois qu'il y a un problème au niveau de ta vision, de ta conception des choses. L'expression de ton opinion, on s'en contrefous. Enfin je dis ça pas pour t'humilier mais pour marquer. Quoi que tu fasses on te fera dire ce qu'on veut, on se torchera avec ton avis. Le système est fait tel que tu n'as que 2 options, voter pour influer le résultat du scrutin auquel tu votes, et je ne te parle pas de %age, je te parle de mandat, y a que ça qui compte ou presque. Soit tu votes pour influer le résultat d'autre scrutin, pour améliorer les perspectives de ton camps
à d'autre échéances électorale. C'est à peu près les 2 seules stratégies valables, et je ne te cache pas que la première est plus facilement couronnée de succès, bien que réduisant fortement les possibilité.
C'est un problème dans cette démocratie, en vérité, c'est que l'utilité du vote est très très limitée et que pour beaucoup, il va falloir choisir entre limiter son choix ou en limiter la portée. Et le verbe limiter est faible. Le verbe anéantir est plus approprié.
Si tu te sers de ton vote pour exprimer ton opinion, libre à toi, mais ta tentative est plutôt vouée à l'échec. Notamment car un vote n'est pas une expression mais une décision, et que la motivation de la décision est discrète (non-exprimée). En clair, si tu envoies un message il sera soumis à libre interprétation. C'est déjà en soit courageux, mais en plus, vu le ramassis de serpillères et de vaurien qui constitue le journalisme politique en France, c'est plus du courage, c'est de l'inconséquence.
C'est au fond le problème. Le choix du vote blanc est un choix sans conséquences. Si tu espères qu'il soit pris en compte, alors que la différence institutionnelle est inexistante. Je t"invite à regarder comment l'abstention a infléchi la politique. Plus elle est forte et plus les politiques s'en branlent. Tu penses que j'ai inversé la causalité ? Je crois qu'elle est réciproque.
Face à l'absence de perspectives qu'offre ce vote, je lui prédis des scores Laguillers-tesques.