Personnellement, 4 oublis me choquent mais ce sont des vieilleries, il est possible que ça joue beaucoup.
Chaos strikes back*: dungeon crawler, suite de dungeon master, ce jeu est un coup de génie alliant difficulté épouvantable et labyrinthe exploitant à fond les ressources de l’ordi. Après la salle de départ, on tombe dans un nexus : un simple couloir. Tournez d’un quart de tour et vous serez téléporté dans un autre couloir, très identique… et ce n’est que le début. Des heures de jeu à essayer d’élucider les mystères et les pièges de ce donjon. Un défi comme je n’en ai plus jamais vu ensuite.
Midwinter : un météorite à frappé la Terre, plongeant le monde dans une ère glaciaire. Les survivants s’organisent mais dans l’île des Açores (la chute du niveau des eaux à raccordé l’archipel en une seule grosse île) la vie reprend mais bientôt les conflits entre les premiers migrants et les suivants éclatent…
Ce jeu est un délire furax : parcourir les neiges à ski, à pied, en scooter, en véhicule à chenilles ou en deltaplane, affronter des colonnes adverses, faire le lien entre les différents protagonistes pour les enrôler les uns après les autres en tenant compte de leurs relations (par exemples, contacter par radio une mémé qui va prendre son scooter pour aller voir un gamin, lequel est le seul ami du chasseur solitaire et accessoirement seul sniper correct du jeu. On peut y aller en finesse, saboter, espionner, attaquer de front… j’en garde un souvenir exceptionnel
Elite : premier vrai jeu d’exploration spatiale, souvent copié, jamais égalé. Rien ne lui arrive à la cheville en termes de profondeur de jeu. Attention, ce n’est pas un 4x, plus un ancêtre de Privateer (lequel manquait de 95 % de ce qui faisait d’élite un jeu hors norme).
Darklands : jdr en mode texte, sauf les combats (en 2D). Saint-Empire Romain Germanique, 15èmè siècle. Un carte allant des Alpes à la Baltique et de la Lituanie à l’Alsace. Des dizaines de villes et villages, des ponts, des abbayes, des sites secrets, des châteaux. Le scénario qui se découvre en additionnant les anomalies trouvées sur le chemin, des personnages allant de la jeune adolescentes au chevalier grisonnant, un arsenal fidèle, la prise en compte de la foi et des jours saints, une reproduction fidèle de l’époque mise au service d’un jeu énorme. Vous voulez entrer en ville ? suivant les compétences de votre groupe, ce sont de 3 à 12 options qui s’offrent à vous. Un pépin avec la Justice*? Rendez-vous, demandez l’intercession de l’évêque, dissimulez-vous dans les bas-fonds, fuyez la ville l’épée au poing, faites le mur, corrompez les magistrats. On peut étudier dans les universités, suivre des cours de Théologie, assister l’inquisition, affronter des créatures de contes de fée et… et… simplement, trop de trucs à dire…
Sans ces 4 là, la liste me semble manquer de quelques jalons importants dans l’histoire du JV.
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