C'est juste que cette expression de la majorité n'a rien a y faire puisque le droit de grêve est à la base un droit individuel
//Madelin ON
Impossible. Pour être un droit individuel, il faudrait qu'il soit exercé par des individus, des personnes. Or, la grève est exercé par des masses.
//Madelin Off
Il y a eu toute une série de discours et de tribunes assez éclairantes, dont les plus belles étaient l'oeuvre de Madelin, insistant sur le fait qu'il fallait replacer l'homme, l'individu, au centre de la politique. Et ne donnant en exemple de l'individu que les entrepreneurs et les professions libérales (et parfois l'actionnaire). Le salarié, employé, ouvrier, fonctionnaire, peu importe, n'est pas un être humain à part entière, car il ne dispose pas de la liberté qu'exalte l'ultra- libéralisme. Le chômeur ou exclu n'entre même pas dans cette réflexion.
Donc, en bonne logique ultra-libérale, la grève et le syndicalisme sont des fléaux, au même titre que le mildiou ou le phylloxera, qui ruine la récolte que l'individu (l'entrepreneur) pouvait espérer de son bien (ses salariés). Il convient donc de traiter comme il convient : à grand coup de barre de fer, comme savait le faire les anciens, et comme les milices paramilitaires le font si bien en Amérique du Sud.
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