D'abord, Communard, précisons une chose, quand je dis "ne réclame pas de grands moyens intellectuels", je parle de la démarche, pas de toi. Je ne te connais pas, pour juger de ton intelligence. A tes diverses interventions, et que je sois d'accord ou pas le fond, il est évident que tu n'es pas stupide !
Pour la Xe fois, (ça commence à faire) je ne me sens pas agressé, je n'ai strictement aucun souci avec moi même sur ces sujets, je suis comme je suis, et comme tout le monde ici bas, je n'y suis pas pour grand chose.
Mon "lolilol" c'est juste pour souligner le fait qu'a trop vouloir tenter de rabaisser ton interlocuteur ça devient un peu risible, surtout quand celui-ci à d'autres sujets de préoccupations que l'originalité, la complexité ou encore la finesse de son analyse.
Et je pose la question comme cela... C'est qu'en fait la question est posée comme cela dans le test original : "Should Heinz have broken into the laboratory to steal the drug for his wife? Why or why not?". Ce n'est sans doute pas un hasard, même si tes critiques se tiennent.
Pour connaître un petit peu ce type et ses travaux (De part mon travail) je pense que si, au contraire, il est tout a fait possible que la formulation soit un premier-jet, renseigne toi tu verras qu'il était loin d'être connu pour sa rigueur en terme d'études sociologiques.
P.S. D'ailleurs dans l'original (Que je connaissais hein, je te rassure, je n'ai pas trouvé la faille dans ta problématique par intuition/hasard) l'histoire s'arrêtait avant le dénouement, et la question était : Que, selon vous, devrait-faire Heinz ? Ce qui déjà ressemble un peu plus à une mise en situation, que ton exemple, dans lequel nous sommes plus juges, vu que le choix à déjà été fait.
Il n'empêche que les bases sont solides. Libre aux personnes intéressées de creuser le sujet et de dépasser le stade psychologie de comptoir. Ou pas.
C'est le seul point avec lequel je suis d'accord, et encore partiellement. Je ne me permettrais certainement pas de
dénigrer cette étude, qui, bien que
critiquable en de nombreux points, à (au delà même de sa simple utilité) ouvert beaucoup de portes, et suscité nombre de débats passionnants sur ce thème.
D'autre part, je crois, mais je peux me tromper, que tu prends les choses d'un point de vie très personnel, quand tu dis "je n'ai certainement pas à le mettre ainsi sur la sellette d'inconnus, qui ne connaissent ni les tenants, ni les aboutissants de ce choix, comme je ne juge pas ce mari malheureux". Parce qu'en fait, dans ce sujet, il n'est pas question de juger les intervenants, juste de mettre en évidence les grandes différences entre la façon de concevoir la morale, et de proposer des piste de structure qui permettent d'y réfléchir. Je vais encore faire de la psy de comptoir, tiens

. Visiblement, "je ne laisserais personne me juger, ni dieu, ni maitre, ni loi, ni juge." c'est important pour toi. Alors du coup tu fais un peu comme si c"était important pour nous et que ce fil soit une occasion de te juger. Ce n'est pas le cas.
Effectivement tu te trompes complètement, ce n'est pas spécialement important pour moi. Ce que j'essaye d'expliquer, c'est que je laisse soin à chacun d'évaluer son développement moral. Je sais que tout le monde le fait, et de façon pertinente, je sais aussi que certains ne diront pas la vérité si on leur posait la question, mais le savent, et intérieurement en tiennent compte, au final je suis persuadé que la seule personne capable de juger de la moralité d'un acte est le sujet en question. Ceci devrait t'éclairer une seconde fois sur ma réponse à ta question de base :
"Je ne peut pas juger de la moralité de cet homme, et ne le pourrais jamais, comme personne ne peut juger la mienne, et ne le pourra jamais."
Juste une question, pure curiosité de ma part, je comprends si tu ne réponds pas. Tu dis "en regard d'une morale qui est la mienne depuis que je connais cette notion". Cela veut dire quoi ? Je veux dire, à quel âge tu as défini cette notion, qui semble, si j'ai bien compris, ne pas avoir changé depuis ?
Cela veut tout simplement dire que, d'aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais rien fait -et ne ferais jamais rien- que ma morale réprouve, dés lors que j'ai eu en tête cette notion qu'était la "droiture" je m'y suis toujours tenu, et m'y tiendrais toujours, quelles qu'en soient les conséquences (Prison, mort ...).
Pour moi la morale c'est la vie, si on ne s'y tient pas, la vie n'a plus de sens.
P.S. Comprenez bien la portée de ces propos hein, je ne suis pas en train de dire que je suis parfait, je fais des conneries, comme tout le monde, dans le quotidien. je parle bien évidemment des choix "importants" ceux pour lesquels on s'arrête, on réfléchit et on se dit, que faire, que devrais-je faire ?