Les SDF constituent-ils un sujet tabou?

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Publié par Soir
TabouJr, si je comprends bien le débat, il porte essentiellement sur les SDF sans ressources nécessaires non seulement pour se loger, mais aussi pour se nourrir décemment.
Ca a très rapidement dérivé sur les "SDF visibles", qui sont souvent loin d'être SDF, pour réduire le débat à "votre attitude quand vous croisez un mendiant".

Je n'y connais pas grand chose, mais je faisais à peu près les mêmes raccourcis rapides il n'y a pas si longtemps. Entre temps, j'ai été bénévole au SAMU Social, et la réalité de la situation des SDF est bien loin de ce que je fantasmais avant. Et dans l'idée que j'en ai aujourd'hui, je dois encore être très loin de la réalité.

Il y a une très grande majorité des SDF, en tout cas à Marseille, au sujet desquels vous n'aurez jamais l'occasion de vous demander pourquoi vous croisez ou pas leur regard, parce qu'il n'y a aucun moyen évident de savoir qu'ils sont SDF.
Il est vrai qu'il y a des mendiants ayant un domicile fixe , j'en ai connu au moins un, et un tas de SDF qui ne mendient pas, il y en a qui travaillent, hélas pour eux cela ne suffit pas pour qu'ils aient un logement. Perso, j'ai été aidé par des associations / ong, mais je n'ai jamais mendier.

Ton rappel est donc, je pense, salutaire : les SDF ne sont pas que les mendiants visibles. Cela dit, il y a des SDF qui sont réduits à la mendicité, et je suppose que c'est de ceux-la que parlent Jolboss.
En chine il y a plusieurs cas, plus sur les mendiants (mais d'ailleurs commander deviner qu'un mendiant est sdf ou pas), des gonzesse qui font la sortie des boites avec leurs gamines et essaie de te prendre en pitier, des mec qui font la manche en saluant a quatre pattes toute la journees (impressionnant..), des amputes ou gros malades (qui font tourner de l'oeil) et qui te montre leur infermites. Et les chinois sont pas vraiment du genre a donner. D'une part que y a quelques arnaque (genre l'aveugle qui voit tres bien) et ils sont du genre a se dire si tout les chinois leurs donne 1yuan (10cts d'euro) a la fin ils sont riches, et il y a vraiment des mythes sur des mec riche en faisant la manche. Met un mandiant chinois en plein milieu d'une grande foule de chinois, pas un ne le verra.
Enfin j'ose esperer qu'il ne sont pas tous comme ca. Et en fait au final la situation fait que il y a assez peu de mendiant, plutot des mec qui travailles sous payes, mais qui travaille.

A singapour ils ont une vision interressante : "t'as des bras, des jambes, tu marche, tu peux travailler", pour les handicapes ils donnent plus naturelement

On peut surement difficilement comparer ca a la france, vu le chomage, m'enfin ca me parrait interressant d'avoir des point de vue d'autre culture sur le debat.
Les SDF ont comme n'importe qui à la fois la même histoire et une histoire qui leur est propre.

L'origine de leur précarité (je parle de précarité matérielle ici puisque le débat semble aller dans ce sens mais on peut discuter des autres formes qu'elle prend) est due, presque exclusivement à deux facteurs :

-Hasard malheureux (infirmité, maladie, conjoncture socio-démographique, étudiant orphelin ou en rupture familiale en échec scolaire, famille déchirée, accident, etc...).
-Déterminants individuels (paresse, propension au fatalisme, disposition à la déprime, résistance au changement, perspectives d'intégrité, etc...).

Le problème dont tu parles, TabouJR, est un problème d'émergence. La société dans sa généralité n'est confrontée à ce fléau et n'en a conscience que dans la mesure où il est visible, apparent.
Il est évident que les SDF visibles qui passent leur vie aux yeux de tous ne représentent, dirons-nous, que la partie émergée de l'iceberg et qu'une plus grande partie essaye de continuer à vivre sans être remarquée par ceux qui ont une situation moins difficile.

Les travailleurs bénévoles ou payés dont tu parles ont accès à une réalité plus concrète de par leur proximité avec eux mais ils ont aussi en exerçant, comme certains politiques, accès à des données chiffrées qui rendent possible une autre vue, plus globale, sur l'ampleur du phénomène.
La plupart des gens n'ont pas ce recul statistique, cette expérience de terrain et ne sont confrontés qu'à ce qu'ils peuvent voir.

C'est pour cette raison, avant tout, une raison de nombre, qu'il importe à ceux qui se sentent concernés par cette détresse quotidienne de ne pas laisser dire "Donner une pièce ne changera rien.".
Je trouve confortable de dire comme certains ici que la charité n'amènera à rien quand on se refuse à donner ne serait-ce qu'un sourire ou une pièce.

Ca ne règle pas le problème mais ça le soulage temporairement et limite médiocrement l'ampleur de la chose.
Ce que je vois dans ce sujet ne m'apparaît pas incohérent.
Ceux qui disent et pensent: " Même pas vrai, les Sdf sont des fainéants et sont heureux" etc...
Intimement sont persuadés qu'un carton et une cage d'escalier sont aussi efficace qu'une Vraie maison ou un Vrai appartement, que c'est chaleureux et confortable. Mais que c'est pas digne d'un Vrai travailleur, d'un Vrai homme. Les sdf sont des lâches.
Nan parce que pour eux, ces qui gens qui pensent que les sdf ne sont que des lâches, faire la manche est une sorte de travail de fainéant rémunéré. Pire que les parasites de l'Anpe et de la Caf.

Les sdf sont pauvres mais pauvres de télés, de canapé, de lits; Bref que les Sdf sont des Vrai campeurs. Et qu'ils iront à la retraite avec un trésor de guerre, aux Antilles.
Comme ceux qui sont en tente l'été.
Mais plus encore les sdfs sont: des vrais, des durs, des pros du camping.
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Publié par Soir
Mardram, il y a des camés partout, chez les SDF et chez ceux qui ont un domicile fixe. C’est dommage que ton commentaire donne l’impression SDF = camés. Les camés sont heureusement une minorité, aussi bien chez les SDF que chez ceux qui ont un domicile fixe.
L'argent que je gagne, je le gagne à la sueur de mon front. Quand je désire l'investir, que ça soit dans un fonds commun de placement, à la bourse, dans un compte à intérêt élevé ou dans de l'aide aux SDF, je m'assure qu'il s'agit d'un bon investissement.

Ça serait idiot que de faire un « mauvais placement » en donnant quelques sous à un mec qui n'utilisera pas cet argent à « bon escient ». Je préfère de loin la confier à un organisme qui connait la vie des SDF (et des pauvres, drogués, etc. sans vouloir tout amalgamer je crois que le sujet en est rendu là) et qui sait comment les aider.

Ces organismes les hébergent, leur offrent à manger, leur offrent des installations sanitaires et un bol de soupe. Et de la chaleur humaine.

Je ne suis pas docteur ès misère humaine. Je ne suis pas François d'Assise. Ni mère Theresa. Mais je ne suis pas non plus Satan.

Tout ce discours tournant autour du mépris de l'Homme envers l'Homme, ça me gonfle d'une façon monumentale, parce que ça antagonise le débat. D'un côté les grands cœurs, de l'autre ceux qui n'en ont rien à battre et/ou sont pleins de mépris.
Il faut comprendre que l'on puisse être excédé par ton discours selon lequel il faut prendre garde à ne pas donner trop ni aux mauvaises personnes alors que la tendance est exactement inverse, et qu'il soit estimé dangereux.

Pour ce qui est du mépris, de l'indifférence et du caractère antagoniste du débat, il provient tout simplement du fait que la situation est antagoniste. Il faut appeler les choses par leur nom.

Il y a ceux qui s'en foutent, ceux qui sont interpellés mais ne font rien et ceux qui agissent. Dans les faits, il résulte la même chose pour les deux premières catégories de personnes malgré toutes les bonnes intentions du monde.

Tu fais exactement tout ce qui dessert la cause de ces nécessiteux (je parle de tes interventions ici et non de tes actes en dehors du forum): tu parles d'eux comme de drogués, tu appelles presque à la prudence dans le geste de charité et tu t'offusques que le problème social en question soit essentiellement lié au mépris, à l'indifférence, à l'égoïsme et au clivage, ce qui est l'évidence-même.
Plop.

J'évite de regarder les gens qui sont visiblement bourrés/défoncés de peur qu'ils n'engagent la conversation. Quelle que soit leur apparence, même s'ils portent 20k en fringues sur le dos.

Sinon, je regarde pas spécialement les gens ni n'évite leur regard à tout prix.

(ceci est une réponse au post initial)
J'ai donné qu'une fois à un SDF, car il avait un grand sourire et je sais pas, il m'avait l'air sympathique.

Ceux que je supporte pas, c'est ceux qui mes les brisent à chaque feu rouge par contre... Mais en fait je suis pas sur que ce soit des SDF, car ils sont en groupe, et à tout les feux rouge d'un carrefour...
Citation :
Publié par Soir
JOLBOSS, non, je ne pense pas que tu dises de conneries.

Quant à dire qu’il ne faut pas politiser… Je ne suis pas d’accord du tout.

Toutefois, en lisant le premier message, j’ai été un peu bloqué par le traitement « non politique » du sujet, parce que je reste convaincu que c’est la base du problème. Qu’une bonne politique réduirait des deux tiers (chiffres au pif, style Bar) la « création » des SDF, et que le tiers restant pourrait voir ses besoins vitaux assurés. Je crois vraiment que c’est un sujet qu’il faut traiter sur le plan politique. Mais tu as raison quand tu dis qu’il y a d’autres aspects que les aspects politiques ; et du coup j’ai décidé d’intervenir plus constructivement (j’espère) dans le sujet.
une minorité, aussi bien chez les SDF que chez ceux qui ont un domicile fixe.
Merci pour la qualité de la majorité des réactions et en particulier de la tienne.

J'ai voulu éviter dès le début un traitement exclusivement politique (et à craindre polémique) du sujet pour que mon topic ne soit pas transféré vers un autre Forum où je ne pourrai plus accéder. Mais bien sûr il est impossible d'exclure la solution politique de ce sujet.
Je pense qu'il est important de constater dans les expressions que beaucoup ont réfléchi à ce sujet, se sentant pourtant isolés, et que l'indifférence est marginale.
Ce topic ne fait en rien appel à la bonne conscience , mais à la prise de conscience qui est le préalable à toute action individuelle ou collective.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
L'homme qui méprise l'Homme , ce n'est pas digne de nous.
Je suis sur que tu tiendras le même discours devant un meurtrier multi récidiviste, un fanatique religieux ou un raciste exalté

Personnellement je n'éprouve déja pas le moindre intéret pour la vie des gens avec qui je discute, alors des gens croisés dans la rue...

Quant à donner, entre le racket organisé par les mafias de l'est, avec les faux mendiants mais vrais bébés qui passent d'une fausse mère à l'autre, les emmerdeurs aux feux rouges, les clochards qui picolent, les clochards qui ont des chiens (par nécessité en plus, par protection et compagnie) je ne vois rien là dedans qui me donne envie de donner.

Par contre aller taper sur la gueule des patrons voyous qui paient leurs employés au lance pierre, contre la ville et l'Etat qui ne fournissent pas de logements sociaux a tous ces SDF qui travaille, moi je suis ok.
Hello, sans trop me lancer dans le débat voici mon comportement face aux SDF.

Je suis un étudiant Parisien et comme beaucoup je prends le métro tous les matins et je me balade souvent dans les rues de notre belle capitale. Je suis quelqu'un d'assez timide socialement parlant mais j'essaie de faire un sourire et de dire bonjour aux SDF/mendiants du métro. De temps en temps, j'en remercie un qui nous a joué un air de musique agréable de si bon matin...

Bref rien de fantastique mais j'essaie de ne pas les ignorer car on ne peut pas faire pire à un homme que de l'ignorer (à mes yeux). J'essaie tout de même de donner un minimum par mois, souvent 5-6€ mais je ne sais pas si je le fais pour me sentir plus confortable dans ma position de jeune né dans une bonne famille...ça me dérange un peu.

Néanmoins, trop souvent je me surprends à essayer de jauger leur degré de pauvreté, à savoir si ça vaut la peine que je donne à X plutôt qu'à Y et j'ai un peu honte de moi. Qui suis-je pour juger ?

Enfin tout ça pour dire que sans trop savoir quoi répondre à ce thread, je remercie l'op d'avoir engagé la discussion sur un sujet qui oui, est tabou.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Ventilo
Je suis sur que tu tiendras le même discours devant un meurtrier multi récidiviste, un fanatique religieux ou un raciste exalté

Personnellement je n'éprouve déja pas le moindre intéret pour la vie des gens avec qui je discute, alors des gens croisés dans la rue...
Oh là un troll! ...non un troll bénin tout juste!

Tu as failli atteindre le point Godwin si tu avais affirmé que tu méprises ... l'humanité. Mais c'était un peu extrême comme interprétation de tes propos, je le concède.

Alors je préfère comprendre que tu ne t'intéresses pas à la vie des autres...par discrétion, ce qui t'honore , si par ailleurs tu ne t'impliques pas dans les revendications sociales que pour le coup de poing!

Pour ma part ma réflexion s'appuie autant sur la philosophie que sur la philanthropie qui ne confondent pas les sujets. Pas de concept sui generis mais une réflexion approfondie adaptée pour chacun.

Ainsi je ne répond pas de la même façon à la problématique humaniste des SDF et aux problèmes posés par les assassins, racistes ou fanatiques, ou non.

Et toi qui es si indifférent aux autres ...dans l'apparence de dur que tu veux te donner?
Citation :
Publié par Ventilo
Je suis sur que tu tiendras le même discours devant un meurtrier multi récidiviste, un fanatique religieux ou un raciste exalté
Ils restent des hommes. Les considérer autrement c'est se mettre à leur niveau. En plus, pour moi ces gens sont des malades. Des malades dangereux qu'on arrive pas à guérir (encore que dans le cas du racisme, c'est plus simpe, le fanatisme religieux ou le mépris de la vie d'autrui c'est déjà plus tendu...).
Ça ne veut pas dire que j'accepte ce qu'ils font, ça veut dire que je ne leur retire pas leur statut d'être humain.
Citation :
Publié par Soir
Moi, ce que je ne comprends pas trop, c’est ce genre de réactions, où je me demande le cynisme ne sert pas d’excuse pour ne pas se remettre en question, pour éviter d’agir.
Ecoute, la façon dont les choses sont posées au départ, c'est un peu ça : "et vous alors, vous faites quoi ?" - je suis désolée mais je trouverais un peu grotesque de venir dire "je fais ci ou ça", ce qui sonnerait un peu comme une justification à mes yeux - de un, qu'est ce que vous (les lecteurs de JoL) en avez à foutre de ce que je fais ou ne fais pas, et en vertu de quoi je devrai me justifier face à vous, en sautant sur l'occasion pour me faire une bonne conscience / réputation à peu de frais (han mais en fait elle est gentille Muza !). Oui bah non. Bon alors on peut éventuellement discuter de généralités, mais alors, comment faire pour ne pas parler de politique ? J'ai du mal à voir un juste milieu, entre l'anecdote à la "moi je" ("suis gentil avec les miséreux", "ne donne pas un centime à ces feignants", etc, etc) et le débat politique, non je ne vois pas trop de moyen terme.
Le topic est bidon. Y'a SDF et SDF. Foutre dans le même panier sous l'étiquette SDF le punkachien teigneux, le gentil clodo à barbouze, le mec qui se retrouve à la rue après avoir été achevé par les huissiers suite à son surendettement, ou tout autre archétype/variante, est complètement surréaliste. La situation de "SDF" peut être relativement viable et choisie (comparativement à celle de "sans-abri" au sens strict), je vois donc doublement pas l'intérêt d'une discussion a priori basée sur une victimisation des SDF, ou autres généralisations foireuses destinées à faire culpabiliser celui qui dort au chaud et qui mange bien.

Sinon, pour dire quand même un truc, le random punk pouilleux braillard ivrogne qu'on croise au moins trois fois par sortie en centre ville (et qui claque accessoirement une fortune en piercings et autres tattoos), qui me demande cent balles en m'agressant à moitié, me casse en général franchement les couilles. J'dis pas, y'en a des cools avec qui je tape parfois la causette (souvent au sujet de son chien ou du mien) et à qui je file une pièce, un truc dans mon sac de courses, ou autre, parce qu'il a pas oublié d'être poli et respecteux, mais bref la plupart des SDF-punks me broute. Après, j'dis ça pour relativiser hein, il m'emmerde pas forcément plus qu'un vendeur qui me saute dessus dans un magasin pour me refourguer sa came. Mais il est quand même relou.
Citation :
Publié par Pouillax
Le topic est bidon. Y'a SDF et SDF. Foutre dans le même panier sous l'étiquette SDF le punkachien teigneux, le gentil clodo à barbouze, le mec qui se retrouve à la rue après avoir été achevé par les huissiers suite à son surendettement, ou tout autre archétype/variante, est complètement surréaliste. La situation de "SDF" peut être relativement viable et choisie (comparativement à celle de "sans-abri" au sens strict), je vois donc doublement pas l'intérêt d'une discussion a priori basée sur une victimisation des SDF, ou autres généralisations foireuses destinées à faire culpabiliser celui qui dort au chaud et qui mange bien..
Bidon le topic?!! Je vais te trouver un dénominateur commun à tous les sdf , sans abri, dans l'actualité, juste pour animer le débat (au risque de le politiser. tans pis les modo si je me fais sortir parce qu'humainement ce débat me paraît important)

Lundi 24 novembre : Les associations Droit au logement et les Enfants de Don Quichotte sont condamnées par le tribunal de police de Paris, pour avoir installé des tentes dans la capitale. Le DAL écope de 12.000 € d’amende pour avoir, dit le jugement, « embarrassé la voie publique en y laissant des objets » : un PV avait été dressé pour chacune des plus de 300 tentes installées du 3 octobre au 15 décembre 2007, rue de la Banque (Paris, 2e). L’association avait organisé ce campement de 374 familles pour protester contre le fait que ces 1.500 personnes vivent dans des logements indignes. Quant aux Enfants de Don Quichotte, ils ont été condamnés à la confiscation des 198 tentes installées l’hiver dernier en plein Paris.

Voila pour le point commun qui les plongera sans état d'âme ni mauvaise conscience un peu plus dans la m...! qu'ils soient barbus , punks ou simplement humains. A chacun son flippe , moi c'est ça (entre autres)
Citation :
Publié par JOLBOSS
Voila pour le point commun qui les plongera sans état d'âme ni mauvaise conscience un peu plus dans la m...! qu'ils soient barbus , punks ou simplement humains.
C'est là où je n'adhère plus à l'antagonisme du débat que je juge démagogique et de sensiblerie.

Tout prouve que la majorité du pouvoir exécutif ne travaille pas dans l'allégresse et ne s'exalte pas à l'idée de botter les mal-lotis mais répond à des décisions et objectifs politiques précis qui s'avèrent en opposition avec l'intérêt de ces gens.

Il est plus constructif et lucide à mon sens de se demander en quoi et pourquoi notre politique intérieure leur est nuisible (alors que son rôle devrait être leur soutien, toutes proportions gardées -je pense à l'immigration-) et éventuellement, s'interroger sur les impératifs plus globaux auxquels elle répond.
Citation :
Publié par Nihilsum
C'est là où je n'adhère plus à l'antagonisme du débat que je juge démagogique et de sensiblerie.

Tout prouve que la majorité du pouvoir exécutif ne travaille pas dans l'allégresse et ne s'exalte pas à l'idée de botter les mal-lotis mais répond à des décisions et objectifs politiques précis qui s'avèrent en opposition avec l'intérêt de ces gens.

Il est plus constructif et lucide à mon sens de se demander en quoi et pourquoi notre politique intérieure leur est nuisible (alors que son rôle devrait être leur soutien, toutes proportions gardées -je pense à l'immigration-) et éventuellement, s'interroger sur les impératifs plus globaux auxquels elle répond.
Avis partagé sur le fond de ta remarque.

Je ne polémiquais pas contre le pouvoir exécutif , mais contre les formes d'exécution!

On peut se poser les problématiques que tu évoques sans pour autant exclure le problème humain de la souffrance immédiate.

Piquer les tentes, punir les assoc. c'est s'attaquer à la seule solution humaine immédiate. Ce n'est pas traiter la multitude de problèmes humains que cela pose.

C'est pour cela que je voulais éviter d'entrer de plain pied dans un débat politique car il éloigne de la dimension humaine de court terme qui m'interpelle
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