Facebook et les "applis"

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Chers JoLiens,

Comme certains d'entre vous, je me suis convertie par pression sociale curiosité au phénomène de "Facebook". J'ai donc un profil, que j'ai sécurisé comme j'ai pu pour ne le rendre visitable que par mes amis, et je n'accepte que de gens que je connais, histoire que mon futur employeur ne tombe pas dessus trop facilement, par exemple. Je m'amuse de retrouver de vieilles connaissances, et apprécie le fait de rester en contact avec des gens que je ne pourrais revoir autrement, de plus c'est assez pratique avec toutes les activités organisées sur mon campus pour être invitée et rappelée aux évènements sympas qui popent de temps en temps.

http://libizblog.files.wordpress.com/2007/10/facebook.jpg

Cependant, je ne cesse de recevoir des invitations "Are you Sexy ?" "Will you kiss me ?" "Quizz bidule truc", "Machin send you a beer", du plus hot au plus intellectuel, et je me questionne, à quoi ça sert ? Certes, j'ai installé quelques une des ces applis qui me semblait sympas, comme nickname pour les gens de JoL et les multiples "thomas" ou "flo" dans mes amis, qui sont plus reconnaissable avec un pseudo, ou "hug" ne pouvant refuser l'invitation de ma petite soeur, voir même des tests.

http://www.bestfacebookapplications.com/wp-content/uploads/2007/06/hot-or-not.gif

Mais je m'interroge quand même, à quoi ça sert ? Dès que j'essaye d'en installer une qui à l'air quand même drôle "Beer" ou "Are you sexy", ça me demande d'office de sélectionner une grosse dizaine de contacts à qui spammer une invitation... et en plus ça pollue mon profil ! Du coup je n'ose pas, et je me demande donc bien l'utilité, si ce n'est de spammer tous les profils de mes amis avec un max d'application... Du coup, je viens de passer 15min à "ignorer" les 147 invitations diverses et variées que j'avais reçues...

http://www.cookiepots.com/images/New%202005/big-brother.jpg
Bref, à ceux qui ont ce genre d'applications sur Facebook, je vous pose la question : Pourquoi ? Est-ce vraiment chouette ? Lesquelles sont vraiment intéressantes ?

Débat : Et vous, que pensez-vous de ce nouveau phénomène facebookien ? de Facebook en général ?

Merci d'avance :]

[Vous remarquerez que pour une fois j'ai essayé d'égayer mon pavé d'images -bon j'ai pas encore trouvé comment on les redimensionne sans devoir les héberger soi-même, et pour avoir tout lu, voici un cadeau empoisonné : http://www.koreus.com/jeu/spin-black-circle.html ]
Citation :
Publié par Celinora
Débat : Et vous, que pensez-vous de ce nouveau phénomène facebookien ? de Facebook en général ?
a vrai dire, je le comprend pas.

Tiens... ça me fait penser aux skyblogs dans le sens ou j'ai l'impression que l'effet de mode correspond a l'émergence d'une certaine catégorie de personne sur le net.
Il y a déjà eu un thread fessebookien, phénomène interressant dans l'optique un peu voyeuriste de savoir se que font ses amis, où ils sont...
Bref tant que çà reste des amis, ou plutôt des connaissances c'est marrant.

Les appli çà sert à rien, de facto, sauf à montrer si tu es narcissique (IQ), procrastinatrice ou désoeuvrée (les quizz en tout genre) mais certaine sont interressante comme les IBook, Where I've been, City i've visited et autre birthday calendar.
Et aussi pH-d comics, celle là faut pas l'oublier.

J'en ai oublié...
Mais je suis déchiré, j'espère que çà fait du sens au moins.
Perso j'utilise pas trop Facebook, trop truc, c'est pas bien organiser pour se repairer avec les photos, même quand tu vois certains profils soit tu clique sur son avatar pour voir des tofs soit sur son lien "my 35 pictures" et t'en a d'autres qui apparaissent, complètement différent a ce que t'as vu, souvent les profils c'est seulement si t'es son pote, K on voit le mec qui a compris le système du blog https://jolstatic.fr/forums/jol/images/icons/icon14.gif J'ai créé un compte parce bon t'as des nanas qui lancent des invitations peut pas refuser Mais bon j'utilise surtout Myspace, plus pratique, moins de spam bidon, et plus agréable a lire et voir, surtout que sur Myspace t'as une rubrique musique, donc t'as toujours des gens qui forment des groupes et t'invitent a écouter leurs démos, ce qui est pas mal, et en plus dès que t'es inscrit t'as cash un pote "Tom"
Facebook j'y comprends rien, c'est trop compliqué pour mon ptit cerveau avec ses 56 000 applications kikoolol qui pop partout

j'ai réellement arrêté de l'utiliser, le jour où j'ai voulu virer une application vidéo de ma page :

-il y avait une application vidéo où mes contacts pouvaient poster une vidéo sur mon profil
-j'ai voulu la virer, j'ai donc coché la croix, je la voyais plus sur mon profil
-or les autres continuaient à voir ces vidéos et cette application sur mon profil
-un jour, une amie me dit qu'il est grave le contact qui a posté une vidéo porno de Shrek ds mon profil, je comprends pas vu que je vois rien
-j'ai découvert que tout ce temps, moi je voyais rien, mais tous mes contacts voyaient ça....

Bref, Facebook, pas pour moi
Quand tu cliques sur la petite croix en haut à droite de l'application dans ton profil tu as 3 choix :
- remove box (n'enlève que la boîte visible sur ton profil l'application reste active)
- remove application (enlève l'application dans sa globalité)
- cancel (no comment).

Si jamais vous avez fait "remove box" et que vous voulez enlever l'application :
pas le choix faut aller dans "my applications".

Bref. Peu d'applications valent le coup. Mais c'est un outil social ça n'a pas d'utilité profonde. La plupart du temps j'accepte ce qui me tente et j'enlève quand j'en ai marre. Je réorganise ma page pour qu'elle reste dans sa forme la plus habituelle et lisible possible.
Les test sont parfois amusants.
- Quel dictateur êtes-vous?
- Quelle bitch êtes-vous?
- ...

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Edit : les indésirables... à qui le dis-tu :-/
ouaip mais moi je le savais pas le truc de remove application

bref, trop compliqué, ça prend trop de temps, trop d'applications...

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edit : par contre c'est utile pour retrouver des potes d'enfance

mais pas utile quand on veut pas être retrouvé par certains mais qu'on l'est :s
imo facebook est un peu du genre de skyblog.. sauf que la moindre pub sur laquelle tu clique ou chose que tu fais, tout tes contact en sont plus ou moins avertis...
une sorte de suppression des barrière de l'intimité et de grosse machine à super spam de pub
Mais, c'est pas fini facebook ?
Après la fièvre facebook d'oct-déc qui avait succédé à la fièvre small world de juillet-sept, j'étais persuadé qu'on était passé à autre chose
Citation :
Publié par Doudou
Pareil, par contre j'aime bien l'utiliser par voyeurisme pour voir si des gens que je connais sont dessus et mater leur photos de vacances par exemple.
Ouais c'est à peu près que ça lol, du voyeurisme et de l'exhibitionnisme.
Et ces applications c'est comme le 8 22 22, ça te pompe du temps et ça sert a rien.

La plus forte que j'ai vue c'est: are you interested in me? ...genre tu vas déclarer ta flamme en cliquant sur un "yes" sur facebook. LoL
Personnellement, voilà comment je procède. Petit coup d'oeil rapide aux éventuels requêtes d'amis, petit tri vite fait dans les éventuelles invitations de groupes ou d'évènements qui pourraient m'intéresser, et tout le reste poubelle. Pour éviter que tu perdes ton temps à ignorer les requêtes une par une, y'a un petit bouton ignore all requests, qui se révèle bien utile à la longue.

Sinon, Facebook en général, c'est plutôt pas mal étant donné que j'ai retrouvé plein de potes, mais le réseau est clairement pourri par tout ces petits programmes bidons.
Depuis que Microsoft a déboursé, le 4 octobre dernier, 240 millions de dollars pour acquérir 1,6% des actions de Facebook, cette entreprise vaut 15 milliards. Cette évaluation a été confirmée un peu plus tard au cours de l'automne 2007 au moment où le chinois Li-ka-Shing, neuvième fortune du monde, a pris une participation de 0,4% au coût de 60 millions.

Chacun des 60 millions de membres de ce club sans frontières aura donc rapporté 250 dollars aux actionnaires de la compagnie de Palo Alto. Et demain, quand à votre tour vous afficherez vos "détails "sur le wall de Facebook, c'est 300$ que vous ajouterez à la fortune de ces messieurs. Pardon, il y a aussi une dame très influente dans le réseau (bien réel celui-là) des personnes qui ont assuré le départ de Facebook, Anita Jones, membre du conseil de BBN Technologies, une entreprise dont nous dirons un mot plus loin.

Et le grand nombre appelle le grand nombre. Tout récemment, aux nouvelles de la télévision de Radio-Canada, on a présenté Facebook avec une complaisance équivalant à la plus efficace des publicités. C'est tout juste si, à la fin du reportage, on a mis les gens en garde contre l'usage qu'on pouvait faire de leurs "détails" , comme si c'était là l'unique chose dont ils devaient s'inquiéter. De toute évidence, il fallait plaire aux 8 millions de Canadiens qui ont déjà franchi le seuil de la grande maison de verre.

"Détails! " Cet euphémisme quelque peu exhibitionniste est le mot le plus fréquemment utilisé en français pour désigner la personal information que l'on donne sur divers sites Internet en échange des services qu'on reçoit d'eux. Détails! Quels détails? Soit, vous n'avez rien à cacher, ni vos yeux comme à l'époque de Dante et Béatrice, ni vos films préférés. Mais pousserez-vous l'altruisme jusqu'à vous réjouir de ce que vos secrets personnels soient affichés sur les murs d'une maison transparente appartenant à des anciens dirigeants d'In-Q-Tel, une entreprise de capital de risque fondée par la CIA, en 1999, et passée à l'avant-garde du renseignement américain après le 11 septembre 2001 ?

Autre détail! Quatre ans après le lancement des opérations, l'anglais est toujours la langue officielle unique de la Maison virtuelle; sans doute va-t-il de soi que l'on adopte la langue de son hôte quand il ouvre si généreusement les portes de ses salons, poussant même l'hospitalité jusqu'à vous offrir une suite où vous pourrez causer avec vos amis dans votre langue. Notez bien toutefois qu'il s'agit de votre langue en tant qu'individu, et non celle de votre pays, car ici les pays n'existent plus. Leur marginalisation est même l'un des buts avoués de l'actionnaire le plus influent, le philosopher-venture capitalist, Paul Thiel.

Le Bill Gates de cette nouvelle saga s'appelle Mark Zuckerberg; il a lui aussi interrompu ses études à Harvard pour lancer son projet. En 2004, Zuckerberg et deux de ses confrères, Chris Hughes et Dustin Moskovitz, se rendent en Californie, où ils sont reçus par Paul Kiel, qui leur avance 500 000$. Cet investisseur avait été auparavant le président fondateur de Pay Pal, le service bancaire en ligne qui a permis de faire circuler, par-delà les frontières, l'argent nécessaire à l'enrichissement des maîtres du jeu sur Internet. Pay Pal a ensuite été acheté par eBay au prix de 1,5 milliard, Thiel se réservant 55 millions. Paypal n'était que l'une des trois entreprises de celui que le magazine Bloomberg Markets appela : "one of the most successful hedge fund managers in the country". Les deux autres, Clarium Capital Management et Founders Fund, existent toujours. C'est le Founders Fund qui figure sur la liste des actionnaires de Facebook, avec 5% des actions, soit 750 millions, pour un investissement initial de 25 millions et quelques coups de téléphone à d'autres membres de la « Pay Pal mafia », selon l'expression du magazine Fortune. Thiel est l'un de ceux qui ont parié avec profit sur la baisse du dollar américain et la hausse du prix du pétrole. La montée du dollar canadien et le choc qu'elle a provoqué dans le secteur industriel au Québec et en Ontario en particulier est sans doute l'un des effets secondaires de la spéculation de Thiel. Est-ce pour le remercier de ses bons services que les Canadiens se bousculent aux portes de la Maison de verre ?

La spéculation, Thiel la pratique dans les deux sens du terme, en plaçant la variante théorique au premier plan, comme il se doit. Si brillantes que soient ses opérations financières, elles ne sont en effet que l'application de ses théories. Il a d'abord étudié la philosophie à Stanford, l'université des fondateurs de Google où il eut comme maître René Girard, un maître vénéré, dont il semble avoir surtout retenu que les hommes sont la proie d'un désir mimétique qui les apparente au mouton. C'est sans doute pour éviter ce sombre destin à ses jeunes confrères qu'il a publié en 1998, en collaboration avec David Sacks un livre intitulé The Diversity Myth, où il s'attaque au multiculturalisme tel qu'on le pratique à Stanford, avec sa discrimination positive, ses interprétations de la science comme phénomène culturel et sa réduction de la vérité philosophique aux valeurs des diverses cultures. Grâce à ce livre, et graĉe aux commentaires qu'il inspira à René Girard 1 et à Élisabeth-Foz Genovese,2 Thiel apparut comme un courageux défenseur de la Civilisation contre la barbarie du totalitarisme.

Allan Bloom avait défendu des idées semblables dans The closing of the american mind, paru en 1987, mais il l'avait fait en tant qu'universitaire, sans même rêver de quitter le plan théorique
Mais Paul Thiel n'est pas platoncien à la manière d'Allan Bloom. Il a compris que l'important est de gagner la bataille des idées, non parmi les universitaires, ce qui serait inutilement difficile, mais sur le terrain des faits. Son rôle de protecteur de la civilisation le servira à merveille dans des opérations plus terre à terre. Nous sommes aux États-Unis où le cynisme et la volonté de puissance n'apparaissent jamais à l'état pur mais toujours sous le déguisement d'un grand idéal vertueux; rendons justice à Thiel, ce manipulateur de la transparence n'a pas caché ses propres couleurs. On les retrouve non tamisées sur le site Thevanguard.com que son maître et ami, le philosophe Rod. A. Martin a lancé pour limiter l'influence du site pro-Clinton des libéraux américains. Par rapport à ce Martin, Margaret Thatcher et Ronald Reagan sont des centristes modérés. D'où sans doute cet éloge signé Peter Thiel: « Rod est l’un des esprits-leaders de notre nation dans la création d’idées nouvelles et nécessaires à une politique publique. Il possède une plus grande compréhension de l’Amérique que la plupart des hommes des cadres supérieurs ont de leurs propres affaires. »

Est-il possible qu'un disciple de René Girard soit aussi un adepte si fervent du scientisme qu'on puisse voir en lui un post humaniste, un croisé de la nouvelle espèce en voie de formation bien au-dessus de la mortelle espèce humaine ? Que la chose soit possible ou non, nul ne peut nier que Thiel a fait un don de 3,5 millions à la Methuselah Fondation dont le président, Aubrey de Grey, un bio gérontologue réputé, est persuadé que d'ici 2030 on triomphera du vieillissement et de la mort grâce à la génétique et à l'informatique. Or, en finir avec la mort, est l'obsession centrale des post humanistes, comme nous le rappelle Antoine Robitaille dans Le nouvel homme nouveau.

Refuser la mort, c'est refuser la nature. Peter Thiel est cohérent. Il n'aime pas cette nature, cette vie, dans l'homme ou hors de l'homme, dont Hobbes a dit qu'elle est «grossière, brutale et courte.» La perfection est ailleurs. Mais où? On devine la réponse de Thiel: dans une nature remodelée par l'homme. Mais en attendant que cette téméraire opération soit achevée, en quoi faut-il incarner son idéal? Dans le monde virtuel. Le Web apparaît ainsi comme une vaste salle d'attente à la porte du paradis. Les rapports humains y sont moins brutaux que dans la vie réelle et la liberté plus grande. À propos de Pay Pal, le magazine Bloomberg Markets a écrit: « Pour Thiel c'est une question de liberté: Pay Pal permettrait aux gens d'échapper aux contrôles monétaires et d'assurer la libre circulation de l'argent sur la planète. » On soupçonne le libertarien Thiel de ne pas aimer les impôts.

«Il semble, écrit Tom Hodgkinson dans The Guardian que Thiel approuve les paradis fiscaux tels que Vanuatu, les îles Cayman, Monaco et les Barbades. Je pense qu'on en est droit d'affirmer que Thiel, comme Rupert Murdoch, propriétaire de My Space, est contre les taxes. Il aime la mondialisation de la culture numérique parce qu’elle met les seigneurs de la banque à l'abri des attaques. « Des ouvriers en révolte, a-t-il déclaré, ne pourraient pas s'emparer d'une banque située au Vanuatu. »

Telle est la vision du monde que partagent et renforcent, consciemment ou non, les sectateurs de Facebook. Peuvent-ils au moins avoir la consolation d'être au pays de la liberté ? Certes rien, si ce n'est leur désir mimétique, - désir qu'ils pourraient surmonter s'ils le voulaient vraiment -, ne les contraint à occuper la suite qu'on leur propose dans la Maison de verre. Et ils sont d'autre part avertis de tous les dangers qu'ils courent en étalant leur vie privée. Contrairement à ce que certains commentateurs racontent à ce sujet, ils peuvent savoir à l'avance, s'ils lisent le contrat qu'ils signent, que les propriétaires de Facebook peuvent faire à peu près tout ce qu'ils veulent des renseignements qu'ils accumulent, y compris les mettre, au moins indirectement, à la disposition de ce qu'on appelle aux États-Unis « Intelligence community ».
Bah perso j'ai fait un myspace d'abord pour garder le contact avec des potes cainris pis j'ai fait facebook pr mes potes fr et cainris aussi lol.

Sinon les requêtes j'ignore tout le temps ça m'intéresse pas trop, j'met juste l'essentiel comme les videos, les cartes de visites, les animations, et l'accueil
Citation :
Publié par Madj
Depuis que Microsoft a déboursé, le 4 octobre dernier, (...)
C'est du travail de cochon de ne pas citer ses sources, surtout quand on se contente de copier-coller, vilain garnement : http://agora.qc.ca/

De mon côté, Facebook m'a rendu service . Mais c'est vrai qu'il y a mass appllies bien nazes. Si vous en avez de bonnes, n'hésitez pas à les partager.
Message supprimé par son auteur.
Facebook, j'm'en suis servis pour voir ce que devenait certains anciens potes, et puis c'est tout en fait. C'est un peu comme copains d'avant pour moi.
J'ai du y passer quelques heures à tout casser, le temps d'envoyer deux ou trois messages, de matter quelques photos.

D'ailleurs c'est pas du voyeurisme, c'est plus de l'exhibitionnisme vu que personne ne nous force à mettre nos photos en ligne.

M'enfin bref, ces applis kikoolol sont bien relou, autant sur ma propre page que sur celles des autres où elles sont parfois tellement nombreuse qu'on n'y comprend plus rien.
Citation :
Publié par Louis La Brocante
Facebook c'est trop fort, t'as pleins d'amis, tu vois tout d'eux, tu sais tout d'eux, mais tu ne leur parle jamais.
Bien résumé, du voyeurisme mutuel à l'état pur.

Citation :
D'ailleurs c'est pas du voyeurisme, c'est plus de l'exhibitionnisme vu que personne ne nous force à mettre nos photos en ligne.
Si on n'est pas obligé de mette ses photos mais que l'on consulte les photos des autres c'est plus du voyeurisme que de l'exhibitionnisme
Je trouve étrange qu'il n'y ait pas de "Compare your dick" pour les filles ou bien "Compare this shot" pour les mecs.
Je serais bien intéressé de savoir ce que les mecs passés avant moi pensent d'une fille avant de la niquer. Ca permettrait de gagner du temps.

D'ailleurs, je suis pour le rajout d'une case "Suce : oui/non"
Perso, j'ignore systématiquement les invit, et les friend request des gens que je ne connais pas.
par contre quand je vois une apply qui m'intrigue, j'ajoute, je regarde je test, et ensuite je supprime. Comme ça, pas de profil à rallonge avec déroulement sur 3 kilomètres.
Merci Madj, mais effectivement cite tes sources ...

En parlant de ça d'ailleurs, ça me fait penser à la fiction "Scroogled", "le jour où Google deviendra le mal", où Google, sous la pression du gouvernement, accepte les services de recherches d'accèder aux informations contenues dans les emails des gens, enfin un peu plus subtilement, classant les gens de gens normaux à potentiels terroristes... Une fiction, peut-être pas tant que ça, ça fait peur, mais bon...
http://cfeditions.com/scroogled/ pour la version française, http://www.radaronline.com/from-the-..._control_1.php
pour la version anglaise, plus drôle à lire si on comprend.

Je sais bien que Facebook fait ce qu'il veut des données qu'on met dessus, et d'ailleurs, je m'assure bien de ne pas y mettre beaucoup plus qu'on pourrait en trouver sur moi en cherchant 5min sur Google ou les pages jaunes. Dans les années à venir, le controle et la protection des informations privées, va être un challenge, aussi bien technologiquement que légalement. Je ne doute pas que la fiction linkée plus haut sur Google va devenir à moitié vrai d'ailleurs. J'ai même eu un peu froid dans le dos, en redecouvrant mon passport, et en me rappelant que la dernière fois que j'avais pris l'avion, effectivement, on m'avait pris mon empreinte digitale, et que je n'avais pas réalisé à ce moment là, mais qu'elle était sûrement enregistrée dans la puce de mon passport et dans les données internationales sur les voyageurs...

Mais bon, on tombe quand même grandement hors-sujet non. Okay, Facebook est une entreprise, ne l'oubliont pas, mais elle est aussi dirigé par la loi du marché, et si un jour ils abusent ouvertement de leur pouvoir, je ne doute pas qu'il y aura un retournement des utilisateurs contre ce système. Du moins, je l'espère...

Après, je parlais surtout de ces "applis", apparemment, comme je le pensais ça n'a pas beaucoup d'intérêt à part quelques unes. Mais une question subsiste pourtant : Pourquoi elles fonctionnent si bien alors ? Et pourquoi il y en a autant, qui cherchent à spammer tous les contacts (car dans leur manière de faire, je trouve qu'elles ressemblent pas mal à des social-virus quand même). Quel est l'intérêt du créateur d'une appli à la voir diffuser un max sur Facebook ? Récupérer des adresses mail à spammer ? Utiliser les infos à sa guise comme ça "c'est pas facebook, c'est machin ?
Un peu comme Madee, je reçois une invit d'une personne que je ne connais pas, ou même que je connais très vaguement, je refuse direct.

Perso Facebook je m'en sers principalement pour les Quizz cinéma (un peu trop même!) et pour les annonces de concerts, comme ça, pas besoin de vérifier toutes les semaines sur divers site les concerts intéressants.

Y'a moyen de s'en servir sans en faire une application kikoolol, suffit de pas installer les 15 000 conneries qui pop sur l'écran et de pas accepter n'importe qui en ami.
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