Communisme et Nazisme, idées differentes pour un resultat identique ?

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Je pense qu'il ne faut pas confondre les exactions commises au nom d'une idéologie économique avec des guerres de sphères d'influence territoriale (qui existent depuis bien avant le libéralisme et le communisme). Par exemple, il me viendrait pas à l'idée de mettre les morts lors de la guerre d'Afghanistan sur le dos du communisme, de même que je ne metterais pas les morts de la guerre en Irak sur le dos du libéralisme. Par contre, quand un pays tue ses propres ressortissants pour des raisons politiques, là on peut en rendre responsable l'idéologie au nom de laquelle ces exactions ont été commises.
*** EDIT A LA DEMANDE DE LA DIRECTION ***
[HS: réponse à la participation au dessus]
Effectivement, il est bien plus facile de compter les victimes directes d'un régime. Les victimes du nazisme sont relativement facilement chiffrables, celles des différents régime autoproclamés communistes aussi.
Mais il est aussi évident qu'un système économique mondial fait un nombre impressionnant de victimes. Si on peut considérer que le communisme n'a fait que des victimes directes, tout comme le nazisme, d'autres idéologies ont entraîner un ordre mondial tuant (indirectement ou non) des gens tous les jours.
[/HS]
Hum tu veux lancer un débat en annonçant des faits de manière très partisane.

Le communisme n'a absolument rien a voir avec le Nazisme au niveau de l'idéologie. Le communisme vise un société sans classe ou tout le monde est sur un pied d'égalité d'un point de vue juridique mis aussi sociale. C'est un société utopique ou tout les bien sont partagés. Le nazisme est une idéologie valable uniquement pour l'allemagne (car developpé que pour elle) a un certain moment de l'histoire. Elle repose sur le racisme d'état, sur la superiorité de la race germanique (la race aryenne), l'antisémitisme, et sur l'anticommunisme. Elle vise en premier lieu a réunir dans une seule nation tout les peuples germanique (allemand, autrichien, sudetes, alsaciens etc...), a régler le "problèmes juif", et a conquérir pour son peuple un espace vital vers l'est, sur les slaves, reprenant ainsi la mission des chevaliers Teutoniques.

Au point de vue de l'application, le Communisme(enfin le Marxisme et le léninisme) vise a arriver arrivé a la société parfaite en trois étapes. Prise du pouvoir et destruction de l'État capitaliste bourgeois, dictature du prolétariat qui ne dot etre qu'une phase de transition visant a construire la société sans classe qui est le but ultime.
Aucun régime qui se dit communiste (URSS Chine Cuba ou Corée) n'a réussi (ou voulu) a dépasser le second stade et a passer a la société sans classe. Quasiment tout les régîmes se sont transformé en Dictacture du Parti qui était lui même sous la dictature d'un seul Homme: Staline, Mao, Castro, Kim Il Song. Tout ses régime sous le couvert du nom Communiste et des constitution démocratique (notamment la constitution soviétique "Staline" de 1936 qui était la constitution la plus démocratique et la plus humaine de son temps) étaient devenus des dictature totalitaire ne puissant dans la doctrine communiste que ce qui lui plaisait. Jusqu'a présent l'exemple de communisme le plus proche de la doctrine est l'Espagne de 1936 avec ses collectivité en Aragon ou en Catalogne.

L'application du Nazisme a était mis en oeuvre par Hitler de 1933 a 1945. Il a scrupuleusement mis en oeuvre son programme decrit dans Mein kampf. Pas besoin de décrire ici l'histoire du III Reich, tout le monde la connait.

Bref le Nazisme est une idéologie indéfendable car fondé sur le racisme la haine et la destruction tandis que le Communisme est un idéologie visant a obtenir une société parfaite mais utopique. Le fait que les régime communiste soit arrivé a des bains de sang est avant tout dû au fait qu'il ont vampirisé par des ambition personnel de leur chef.

Quand a ton réquisitoire sur la Commune de Paris de 1871, il est totalement ridicule car tu occulte (volontairement ou pas je n'en sais rien) les raisons de son déclenchement: la misère du peuple parisien après le siège de Paris par les troupes prussiennes et les mesure contre lui pris par le gouvernement versaillais de Thiers (royaliste) détournant a l'avantage de la Haute bourgeoisie la révolution faite par le peuple comme en 1830 et en 1848. Tu occulte aussi les mesure sociales prise par ce gouvernement pour soulager la misère du peuple était très en avance sur leur temps que la III république n'adoptera que des décennies plus tard. La liberté de la presse a était restreinte et non supprimé et ce dans un contexte de conflit avec les Versaillais. Et les démolition de monument historique se sont limité a la colonne vendome orné de la statue de Napoleon I symbole du bonapartisme.
Ce coup ci, j'ai pas trop le temps de justifier mon Sysiphe d'or offert par Railgun, mais présenter le communisme et le nazisme comme deux facettes d'une même pièce, c'est de la connerie en branche.
Ou alors, il faut, en tenant compte des millions de morts que l'occupation Belge du Congo a provoqué, ajouter à cette pièce une face capitaliste.

J'aurais pu cité aussi le passage du Viet-Nam au Napalm, le commerce triangulaire, les massacres de centaines de milliers d'hindous ou les génocides des amérindiens pour incriminer pareillement la démocratie (huh ), l'Islam ou le Christianisme...

Enfin, puisqu'on parle du communisme sans même se poser la question du socialisme, je rappelle que les pays nordiques, présentés usuellement comme des havres de paix sociale et de démocratie sont issus d'une longue tradition social-démocrate.

Mais peu importe, puisque Jaurès, fondateur de l'Huma, était sans aucun doute un monstre altéré de sang, et que Blum, allié aux communistes, avait sans doute possible l'intention de transformer le 16e en Goulag, je pense qu'il est temps d'éradiquer, sans trop se poser de question, toutes ces saloperies ignobles et emplies de haine que le monstre communiste a laissé derrière lui.

Et pour commencer, fusillions (dans le respect de la personne humaine) ce traître Sarkozy qui ose empoisonner l'esprit de nos enfants en leur faisant ingurgiter le venin délétère des écrits d'un de ces laquais de Staline, la fameuse lettre de Guy Moquet !
Citation :
Publié par shibby
Le fait que les régime communiste soit arrivé a des bains de sang est avant tout dû au fait qu'il ont vampirisé par des ambition personnel de leur chef.
Je pense que c'est ici que se situe le point clef de l'argumentaire anti-communiste. Cette progression en 3 phases, avec une phase 2 dictatoriale me parrait (et je ne suis pas le seul, puisque l'auteur du sujet partage cette opinion) etre structurellement de nature a faire surgir une dictature classique. Il me parrait evident que theoriser un totalitarisme provisoire, c'est s'exposer a le voir s'installer de facon definitive. Quand a la "dictature du proletariat" ca n'est qu'une formule. La dictature est toujours l'emanation d'une seule volontee, et le proletariat ne saurait avoir une unique volontee, comme tout ensemble de plus de 3 ou 4 personnes

La ou je me disjoint de l'auteur, c'est que je ne pense pas que cette progression en trois phases soit l'essence meme du communisme. La position actuelle du PCF par exemple me parrait bien plus viable. Je ne goute pas par ailleurs les positions du PCF, mais cette vision de l'instauration du communisme par la reforme democratique ne me semble pas porter en elle la graine du totalitarisme, comme pouvait la porter celle de la dictature du proletariat. Le communisme expurge de sa forme "revolutionnaire" n'a plus rien de totalitaire.
Mothra, la dictature du proletariat est une formule, et c'est justement la que ce trouve la passoire morale du Marixsme.
On peut tout y mettre, de la pire dictature totalitaire Staliniste a une democratie tout a fait acceptable - suivant qu'on insiste plutot sur le mot dictature ou sur le mot proletariat, vu que si le second est majoritaire et gouverne reellement, y compris par representation, on se retrouve dans un cas de figure pas si eloigne que ca d'une democratie.
Mais Staline etait clairement plus associe au mot dictature qu'au mot proletariat.

Disons simplement que la formule est quand meme malheureuse. Dite comme ca, c'est quasiment remplacable par "dictature de la majorite", ce qui est un peu une oxymore.

@Aloisius: Ca s'ecrit Sisyphe!
Le nazisme est moralement indéfendable et, dans les pays où il a été appliqué, a abouti à l'emprisonnement et/ou l'exécution d'une partie importante de la population de ce pays.

Le communisme est moralement défendable et, dans les pays où a été appliqué, a abouti à l'emprisonnement et/ou l'exécution d'une partie importante de la population de ce pays.

La différence fondamentale entre les deux est indéniable mais le résultat final désastreux dans les deux cas.
Citation :
Publié par Railgun
Disons simplement que la formule est quand meme malheureuse. Dite comme ca, c'est quasiment remplacable par "dictature de la majorite", ce qui est un peu une oxymore.
L'oxymore c'est l'association de deux termes contradictoires. Là ton association, ce serait plutôt un pléonasme
Citation :
Publié par Erna ¼
L'oxymore c'est l'association de deux termes contradictoires. Là ton association, ce serait plutôt un pléonasme
Ben non, je trouve que dictature et majorite, en soit, c'est un peu contradictoire, a moins que tu ne considere la democratie comme une dictature!
Remarque, avec Sarkozy...
(Nan, les Sarkofans, ne me crachez pas dessus, c'est d'l'humoooouuurrr . Tout naze, certes ).
J'ai lu seulement la première page pour le moment, mais une chose me choque :
Vous n'argumentez pas sur les mêmes bases.

Vous comparez une doctrine d'un seul homme (en l'occurence Hitler) à celle de plusieurs générations de personnes (le communisme).

Malgré les quelques tordus encore néo-nazis, ce courant est terminé et à duré ... 20 ans , y'a peu de chances que demain un gouvernement se déclare nazi. C'est Hitler qui l'a conduit, et il s'est éteind avec son partit. Le communisme, non. C'est un partit bien plus vieux, qui puise ses bases chez Marx, et qui est toujours "d'actualité" si j'ôse dire.

Soit vous comparez l'extrême droite au communisme, soit vous comparez le Stalinisme aux Nazis.

Evidemment, avec de tels amalgames, difficile de soutenir une argumentation valable, car vous comparez un partit qui prône la haine est l'extermination, à celui d'une utopie.
Or, aujourd'hui, le nazisme n'est absolument pas représentatif de l'extrême droite. Ce courant fait partit de l'extrême droite, mais l'extrême droite n'est pas nazi.
Comparez ce qui est comparable svp :>
La seule question que je me pose sur le communisme, c'est quand même de savoir pourquoi il a eu ces dirigeants là et pas d'autres, et pourquoi il a systématiquement donné naissance à des dictatures ou à des régimes totalitaires, et à rien d'autre. Du coup, j'ai du mal à opérer une différence absolue entre l'idée d'un côté, et la mise en oeuvre de l'autre. Si on part de ce constat, ce n'est pas dans les acteurs qu'il y a problème, mais dans l'idéologie elle- même, parce que justement, elle n'a jamais été capable de donner autre chose que ce qu'elle a donné.

Maintenant, après de longues années où je comparais sans souci les deux, je suis aujourd'hui profondément persuadé qu'on ne peut pas considérer sur un pied d'égalité le communisme et le nazisme, quand même leurs manières d'exercer le pouvoir furent presque identiques.

Citation :
Publié par Liya / Tenea
Vous comparez une doctrine d'un seul homme (en l'occurence Hitler) à celle de plusieurs générations de personnes (le communisme).
Le nazisme n'est pas réductible à Hitler seul. Il n'est pas celui qui a créé de toute pièce l'idéologie nazie, qui remonte en fait par certains aspects au XVIème siècle (antisémitisme luthérien, mais bon, c'est tiré par les cheveux : disons que ça contribue à un terreau fertile pour le nazisme, comme l'anti-judaïsme chrétien au sens large), et surtout au XIXème siècle, siècle des nationalités et de la question allemande (un peuple sans Etat, fondé sur l'appartenance à la communauté du sang). Le nazisme peut se comprendre et s'interpréter de multiples manières, et il est aussi un phénomène complexe.
Sur le nazisme, un nom à retenir, qui est une autorité et une référence en la matière : Ian KERSHAW. Il est l'auteur d'un classique (qu'est- ce que le nazisme) aujourd'hui un peu ancien (il date des années 1980) mais à connaître si on veut creuser la question. Il est plus récemment l'auteur d'une biographie monumentale en deux volumes sur Hitler, qui est la référence depuis sa publication.

Pour voir le Monsieur en question :
http://www.shef.ac.uk/history/staff/ian_kershaw.html
Citation :
La seule question que je me pose sur le communisme, c'est quand même de savoir pourquoi il a eu ces dirigeants là et pas d'autres, et pourquoi il a systématiquement donné naissance à des dictatures ou à des régimes totalitaires, et à rien d'autre. Du coup, j'ai du mal à opérer une différence absolue entre l'idée d'un côté, et la mise en oeuvre de l'autre. Si on part de ce constat, ce n'est pas dans les acteurs qu'il y a problème, mais dans l'idéologie elle- même, parce que justement, elle n'a jamais été capable de donner autre chose que ce qu'elle a donné.
Disons au moins, TTYT, qu'intrinsequement le communisme n'est pas totalitaire ni monstrueux, meme si ce que tu dit se revelait vrai.
C'est une difference fondamentale: un coco proletaire devient un doux reveur, pas un monstre. Voter coco releverait plus de l'inconscience que d'un etat d'espit a la con.
(Comme je ne considere pas comme une fatalite le glissement d'un regime a la Proudhon ou a la Marx vers le totalitarisme, je ne pense pas que voter extreme gauche releve de l'inconscience, mais je me place dans le cas ou tu aurais raison.)
Faux, le communisme se veut totalitaire pour pouvoir ériger la dictature du prolétariat. Ceci est un des postulats de base et la cause première, à mon avis, des dérives les plus brutales de ce régime.
Citation :
Publié par Railgun
Disons au moins, TTYT, qu'intrinsequement le communisme n'est pas totalitaire ni monstrueux, meme si ce que tu dit se revelait vrai.
C'est une difference fondamentale: un coco proletaire devient un doux reveur, pas un monstre. Voter coco releverait plus de l'inconscience que d'un etat d'espit a la con.
Il n'est pas totalitaire ni monstrueux à la base, mais il est révolutionnaire, et je pense que c'est le fait révolutionnaire qui porte en lui- même les germes des totalitarismes, ou du moins de toutes les dérives.
Le coco que tu décris, il peut aussi être une personne en rupture, parce que, s'il est coco, c'est précisément qu'il adhère à l'idée d'un rejet, qui doit impliquer une rupture et un changement brutal de l'ordre social.

Par conséquent, bien que ça soit extrêmement général j'en conviens, le communisme est en lui- même porteur d'un totalitarisme potentiel. Justement parce qu'il n'est pas question de réforme ou de modification lente des réalités, parce que la condition ouvrière suppose par nature l'action rapide, immédiate.

Plusieurs historiens estiment que le problème n'est pas en définitive le communisme en lui- même, mais le fait révolutionnaire. Je partage de plus en plus ce point de vue. On retrouve des éléments finalement assez similaires dans le processus révolutionnaire français. Il aurait pu avoir une autre évolution, c'est vrai, mais il a eu celle des Robespierre, Saint- Just, Marat, Danton, celle des représentants en mission et de la Terreur, celle d'Hébert et des Enragés.

On ne peut certes mettre à égalité ces deux révolutions sans nier leurs spécificités. Mais toutes deux ont eu un recours rapide et massif à la violence d'Etat, violence qui a perduré en Russie, alors qu'elle n'a été qu'une parenthèse en France. La parenthèse fermée, la France a connu la dictature napoléonienne. la parenthèse jamais fermée, la Russie a connu Staline. Dans les deux cas, la voie de la violence a mené à l'échec.

Mais cette violence n'est pas une dérive à mon sens. Une révolution, ça suppose justement des oppositions, et des réponses multiples à celles- ci. Pourquoi les révolutionnaires ne parviennent- ils pas à juguler les problèmes auxquels ils sont confrontés, et recourent- ils aussi facilement à la violence pour imposer leur vision des choses au peuple en détruisant les opposants ? Le contexte n'explique pas tout : Camille Desmoulins, fervent révolutionnaire s'il en est, était un ennemi acharné de la Terreur, et la dénonçait au nom même des principes de 1789, authentiquement révolutionnaires en leur contexte.

Je pense que la révolution est structurellement violente, et porteuse d'un totalitarisme potentiel, qui ne s'exprime pas mécaniquement ou systématiquement. C'est une possibilité en germe dans la révolution elle- même. Mais pour deux révolutions qui ont changé la face du monde, la française et la russe, la dérive a été assez nettement mécanique.

Il serait intéressant de revenir sur la personnalité des révolutionnaires. Pour Staline, j'ai envie de dire que la révolution n'a été qu'un prétexte pour la conquête du pouvoir et pour ensuite s'y maintenir. En définitive, je doute que Staline ait été un jour communiste, même si je n'en sais rien (je n'ai pas de connaissances sur le sujet). Mais pour des gens comme Saint- Just ou Robespierre, la logique révolutionnaire apparaît comme rapidement manichéenne, la révolution comportant chez eux une important dimension messianique, finalement assez peu présente chez les révolutionnaires de 1789, dont l'oeuvre a été au moins aussi marquante. Element intéressant : la totale incompréhension des révolutionnaires envers les mouvements de contestation à la révolution à partir du printemps 1793, et leur logique implacable de destruction, d'éradication (le vocabulaire médical est d'ailleurs fort instructif : les contestations sont des cancers et des gangrènes à éradiquer promptement), de vengeance du peuple contre ceux qui osent se soulever contre lui (la Vendée est débaptisée, et rebaptisée "département Vengé"). Il y a là une logique d'exclusion, relayé par un discours violent, appelant à la destruction, et suivit sur le terrain par des actes (les Colonnes Infernales en Vendée par exemple). Dans des conditions différentes, on retrouve un peu le même principe en Russie. On retrouve aussi des phénomènes comparables au temps de la Réforme (XVIème siècle), chez les calvinistes et les anabaptistes. L'idée que les élus sont porteurs d'une vérité qu'il faut imposer à défaut de savoir la partager. Bien entendu, les catholiques en face sont aussi porteurs d'une vérité révélée qui ne saurait être contestée, sinon par de dangereux hérétiques dont il est évident qu'ils sont une infection à éradiquer définitivement. Ainsi, entre les détenteurs d'un ordre ancien dont la vérité est légitimée par les siècles antérieurs et le recours au divin, et les révolutionnaires incarnant un ordre nouveau généralement dépourvu de transcendance divine, tout dialogue est finalement impossible sur le fond, et laisse la place très rapidement à la violence la plus déchaînée.
Entre un immobilisme impossible à accepter ou une cassure brutale impliquant une possible "dérive", la marge de manoeuvre est en définitive bien ténue. Reste la voie de la modération, de la réforme, qui suppose le temps, et la pérennité partielle des injustices. Le temps, cette richesse dont ne disposent pas les révolutionnaires, et qui échappe à ceux qui se font évincer du pouvoir.
Citation :
La seule question que je me pose sur le communisme, c'est quand même de savoir pourquoi il a eu ces dirigeants là et pas d'autres, et pourquoi il a systématiquement donné naissance à des dictatures ou à des régimes totalitaires, et à rien d'autre.
Les circonstances dépendent évidemment du pays concerné mai son peut y voir des points communs: pays agricoles faiblement industrialisés et population faiblement instruite.

Faut-il rappeler qu'en France, on a eu la place de la concorde plutôt que le goulag et Robespierre en dictateur, et 20 ans de guerres en Europe. La naissance de la démocratie ne s'est pas faite pacifiquement ni sans douleur. Aux U.S.A il a également fallu une guerre. Les anglais ont eu leur lot de guerres civiles. etc.
Ca n'en fait pas de la démocratie et de la République des horreurs sans nom. (Je ne dis pas ca pour toi mais pour rester dans le cadre du sujet)

Citation :
Plusieurs historiens estiment que le problème n'est pas en définitive le communisme en lui- même, mais le fait révolutionnaire.
Je pense à peu près cela moi-même, je me réclame plus ou moins du communisme mais je n'ai jamais proné ni adhéré à la lutte armée. La corollaire, c'ets qu'il faut accepter que ca prenne du temps.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Egelbeth
bref on rigole avec ce smots , mais au final , les deux regimes se vallent , les differen,ces sont surtout d'ordre culturelles , le reste est un copié collé
Non.
Citation :
Publié par toutouyoutou
Entre un immobilisme impossible à accepter ou une cassure brutale impliquant une possible "dérive", la marge de manoeuvre est en définitive bien ténue. Reste la voie de la modération, de la réforme, qui suppose le temps, et la pérennité partielle des injustices. Le temps, cette richesse dont ne disposent pas les révolutionnaires, et qui échappe à ceux qui se font évincer du pouvoir.

Mais si tu va au bout de la logique marxiste, la modération et la réforme sont impossible car la superstructure même de la société reproduit les classes à l'identique par un phénomène mécanique de détermination sociale et contre lequel ni les bourgeois, ni les prolétaires , tous deux aliénés par le système, ne vont pas s'élever.

Il n'y a qu'une seule solution pour échapper à cette mécanique inexorable : la détruire par la révolution pour la remplacer par une autre qui mènera à terme au communisme.

Le marxisme ne peut donc mener à terme qu'à la révolution .
Citation :
Publié par Gwaely
Faux, le communisme se veut totalitaire pour pouvoir ériger la dictature du prolétariat. Ceci est un des postulats de base et la cause première, à mon avis, des dérives les plus brutales de ce régime.
Non mais, vous savez de quoi vous parlez?

Un petit conseil: meme si wikipedia n'est pas le sumum de l'encyclopedie on peut au moins s'y faire une idee de la signification d'un terme.

Alors je propose: ceci

Je cite:



Citation :
Le terme « dictature » qui choque parfois aujourd'hui[2], fut choisi pour souligner que le capitalisme développerait la « dictature du profit », celle d'une seule classe sociale qui détient tout le pouvoir politique et économique (sous la forme de la démocratie parlementaire ou autre). Pour renverser cette classe, la classe des gens d'aucune classe - les travailleurs - devait prendre dans un premier temps tout le pouvoir.

De façon concrète, la dictature du prolétariat se présenterait par un pouvoir détenu par l'ensemble des prolétaires, organisés de façon démocratique (avec des conseils, des élus mandatés et révocables, notamment). Le concept est ainsi présenté comme se rapprochant de la démocratie directe. Il y a toutefois deux spécificités : la dictature du prolétariat nécessite une révolution prolétarienne préalable qui passe par la prise du pouvoir populaire. D'autre part, le pouvoir serait la propriété d'une seule classe sociale, d'où un problème de discrimination.
C'est autre chose que Staline, non?
Si le proletariat constitue une majorite, ca fait quand meme un sacre morceau de monde. Le terme dictature n'est pas ici a prendre au premier degre.

Elgebeth: tu veux qu'on te recite les crimes du capitalisme et de ses enfants?
On parle ici de la notion de communisme, pas de l'URSS, qui n'a jamais ete communiste (mais alors: jamais!)

(Je ne vais pas m'autodecerner un Sisyphe d'or donc je vais laisser Andromalius et Aloisius lutter pour meriter le leur .)
Message supprimé par son auteur.
Citation :
ls ont bien eu les memes methodes , endoctrinement des jeunes , parti unique , fin de la democratie
Peux-tu me dire quel pays démocratique a basculé vers une dictature se réclamant du communisme s'il te plait ?
Ah ben y'en a pas.
C'est bien beau ce que tu dis là Railgun mais....

Bon nous sommes d'accords l'URSS n'as pas appliqué les principes de base de Marx/Engels et les autres.

MAIS si la Russie n'a pas été communiste alors aucun pays ne l'a jamais été... Le communisme est né en Russie et y a grandit. C'est là bas qu'il est devenu un régime politique que diable.

A savoir que chaque dirigeants ou intellectuels avait sa vision du communisme. Prend simplement la looongue confrontation de Lénine et de Malinovski (haaa lui il me plaisait, dommage qu'il ait joué avec son sang, il aurait ptre fait mieux que Lénine...).
Ou encore les différents mouvements -liquidationnistes (Minine)
-Dialecticiens (Luppol, Deborin,...)
-Bolchéviques (Mitin, Judin, Staline....)
-Mécanisiste (Timirjazev, Stepanov,...)

Donc celui qui parvient à donner une définitions "simple" du communisme je le salue humblement.
Reste que malgré tout les partis communistes divers sont quasi tous inspirés de l'URSS, premier pays communiste...

(ha et dernier détail, la définitions que tu décrit, "si" elle est correcte vaudrait dire que je peut reprendre à zéro toutes les choses qu'on m'as enseignés sur le communisme, dans son cadre Russe bien sûr sinon en utopie qui sais...mais pas selon l'intelligentsia Russe....)
Citation :
Bon nous sommes d'accords l'URSS n'as pas appliqué les principes de base de Marx/Engels et les autres.

MAIS si la Russie n'a pas été communiste alors aucun pays ne l'a jamais été


Qui a dit le contraire ? Un état économique communiste (faut rappeler ici que le communisme est un état économique, au même titre que "économie de marché"?) n'a jamais été atteint, et surtout aucun des états sus-cités n'a cherché à l'atteindre non plus. Le communisme ne se limite pas à, et ne requiert pas nécéssairement, collectivisation et abandon de la propriété privée.
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