[question existencielle] le martinet

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Je me demande dans quel monde vous avez grandis ?

J'ai 48 ans et jamais entendu de telles choses à notre époque. LOL j'avais fait une erreur en disant que j'avais 48 ans ici lol, je n'en avais que 31 à l'époque... J'avais fumé la moquette ? Grosse fatigue ?
Au temps de mes grands-parents oui, à l'école les coups pleuvaient pour un oui ou un non, mais je ne connais personne de mon âge ou plus jeune ayant vécu de tels drames.

Il est vrai que j'ai fait toute ma scolarité dans des institutions privées, mais même mes collègues enseignants ne m'ont jamais signalé de tels comportements.

J'ai pris un jour une gifle d'une nouvelle institutrice qui ne me connaissait pas. Etant première partout malgré mes deux ans d'avance, j'avais l'habitude de retourner ma page de cahier afin qu'on ne copie pas sur moi.

Me voyant devant une page vierge le nez en l'air elle m'a collé une mega gifle... Pas une petite, je n'en n'avais jamais reçu de telle...
Quand elle a vu que j'avais fini et qu'en plus j'avais tout juste elle a été bien ennuyée et m'a donnée une pièce de 5 centimes pour que je m'achète des caramels à l'épicerie pour me consoler.

Je peux vous dire qu'elle a passé un sale quart d'heure suite à l'intervention de mes parents auprès de la mère supérieure et jamais je ne l'ai revue donner une gifle à qui que ce soit.

En principe, c'était le coup de règle sur le bout des doigts pour une faute grave et ça c'etait tout de même rare, nous avions bien trop peur pour tenter de diable.

Dernière modification par Lundrah Sawson ; 22/04/2016 à 11h35.
Citation :
Je te retourne le compliment... si on te payait à chaque fois que tu en dis une tu serais milliardaire... Comme ceci par exemple :
J'utilise parfois aussi le terme femelle et c'est ce qu'on appelle de l'humour

Pour le reste bah, que dire... Je ne suis clairement pas pour la violence dans l'éducation, mais je suis d'accord que la situation semble avoir dégénéré quelque peu. La faute aux banlieues, à l'exclusion et à la précarité parait-il.

Un peu facile, je crois surtout qu'une bonne poignée de parents aujourd'hui n'inculquent tout simplement plus rien à leurs enfants. Ma mère bosse dans mon ancien collège et on dirait que la moitié des élèves sont des cas sociaux, qui vivent en foyer, frères et soeurs séparés etc. C'est assez affolant. Je ne saurais dire d'où ça vient, je ne suis pas sociologue, mais je ne pense pas que le problème vienne d'une absence de martinet. D'ailleurs ce genre de parents a tendance à ne rien faire puis à taper quand ils sont trop énervés...
Punaise, vous avez eu des profs violents !

Oh je me souviens bien de prof qui à botu de nerfs, empoignaient l'élève par le col pour le sortir brutalement, et rien que ça, tout le monde était "OOOH IL VA LE FRAPPER " !

Par contre je déteste royalement ma maîtresse de CE2 qui avait une double classe "CE1-CE2" et ceux qui n'avaient pas fait le CE1 avec elle (4 dont moi), avons été appelés toute l'année "les nouveaux", et elle me faisait peur i tout, alors je le disais à mes parents qui se sont plaints, et elle a dit à toute la classe "Que quelqu'un racontait des salades", en focussant son regard bien sur moi (j'ai été très troublée par l'expression, j'ai compris que bien des semaines après ce qu'elle voulait dire), et bref, rien à voir, mais très mauvais souvenirs !

Sinon par contre, je me souviens des gifles de mon père (ouille, et que je me cachais dans le coin de la cuisine pour éviter les coups), ou que je courais dans ma chambre "Non stp papa, ouuiiin", ou les fessées cul-nue ou privée de dessert (snif!), ou rester des heures à pleurer l'injustice dans ma chambre et ne sortir qu'une fois calmée... Mais je n'ai pas de tels souvenirs après 10, 12ans... (enfin pleurer en criant à l'injustice un ptit peu plus peut-être après ).
Le martinet, jamais entendu parler, à la limite des "grands méchants loups qui viendront me croquer si je ne fini pas la soupe"... (et mon père qui me faisait croire à moi et ma soeur qu'il y avai des girafes mangeuse de géranium dans la résidence, on étaient effrayées ).

Non passée 10/12ans, les punitions étaient plutôt de l'ordre, privée de sortie, pas d'argent de poche cette semaine, pas d'internet/pc aujourd'hui (ah j'étais déjà accroc )... Ou juste se faire gronder très fort !

D'ailleurs, les prof après c'était heure de colle (jamais eu, très fière d'ailleurs ) ou punitions intelligentes, du genre, bon bah tu fera une rédac sur tel sujet alors, ou tel exercices à présenter en plus le lendemain, par contre je détestais les "Vous me copieriez cent fois", trop débile !

Bref bref, ce sujet a été bien détourné je crois !

Enfin bon, je crois que les parents s'ils se font respecter, c'est le plus important, ont toutes les "armes" pour éduquer leurs enfants. Cela dit, quand je vois ma soeur, qui a eu à peu de chose près la même éducation, mais qui est plus jeune, comment elle joue sa rebelz avec mes parents, ça fait un peu peur, mais jme dis qu'elle va grandir...

Bon nous faudrait un sociologue pour analiser la question là !
C'est vrai que dans certains milieux sociaux défavorisés beaucoup de gosses se font vraiment frappés.

Et là c'est abominable, ça n'a rien à voir avec une punition, ou de l'éducation mais à la précarité, le chômage rimant souvent avec alcool et drogue les pauvres gosses sont servent souvent d'exutoire à tout le mal être des adultes.

Là c'est un autre problèmes.

Je suis contre la violence, mais pour les punitions.
Il faut apprendre aux enfants la différence entre le bien et la mal et ne pas hésiter à servir en cas de récidive.
C'est le rôle des parents.

Punir fait partie de l'éducation et parfois une fessée est le seul moyen de faire passer le message.
Bien sur pas au point de laisser des marques ou de faire de bleus...
Juste picoter un peu histoire de faire comprendre la gravité d'un acte, d'une parole.
Parfois les mots ne suffisent pas à faire comprendre, tout comme de priver de telle ou telle chose que l'enfant aime, alors il faut en arriver à quelque chose d'un peu plus dur.

Ce n'est pas l'enfant qui doit avoir le dernier mot.

Et je peux dire qu'autrefois il n'y avait pas de gosses de 4 ans qui faisaient la loi dans les familles, c'était bien trop sévère et le respect étaient une chose qu'on apprenait dès le plus jeune âge.
Même dire "merde" devant mes parents aurait été une chose impensable pour laquelle on aurait été immédiatement punis.
Citation :
Publié par Thea/Celinora
D'ailleurs, les prof après c'était heure de colle (jamais eu, très fière d'ailleurs ) ou punitions intelligentes, du genre, bon bah tu fera une rédac sur tel sujet alors, ou tel exercices à présenter en plus le lendemain, par contre je détestais les "Vous me copieriez cent fois", trop débile !
Tiens ça me fait penser à mon prof de français en seconde qui a mal compris le sens de punition une fois:
"Ragna arrête de bavarder ! Tu me feras un exposé sur 1984 pour la semaine prochaine !"
Citation :
Publié par Lundrah
C'est vrai que dans certains milieux sociaux défavorisés beaucoup de gosses se font vraiment frappés.
Bah ouais c'est bien connu que c'est les pauvres qui frappent leurs enfants. Dans les « milieux sociaux favorisés » ça n'arrive jamais, ça non ma bonne dame ! On sait vivre nous !

Citation :
Publié par Lundrah
Et là c'est abominable, ça n'a rien à voir avec une punition, ou de l'éducation mais à la précarité, le chômage rimant souvent avec alcool et drogue les pauvres gosses sont servent souvent d'exutoire à tout le mal être des adultes.
À moi de te poser la question : mais dans quel monde tu vis ? Hormis via JOL-Bar et le JT de Pernaud, tu fréquentes le monde extérieur ou pas ?
Au niveau prof j'ai eu quelques "cas." Au collège, un prof d'histoire geo proche de la retraite, qui terrorisait toutes les classes Il était du genre très "old school" et venait toujours avec la même blouse bleue delavée, avait une haine chronique pour les effaceurs et blanc correcteur. Dès qu'il en voyait il balancait la copie, le blanc/effaceur voir même la trousse entière par la fenêtre (deuxième étage) en nous hurlant dessus... Lignes à copier à tours de bras dès qu'on bougeait le petite doigt, sa salle (la 202 je m'en souviens encore ^^) était la "zone interdite" qu'on évitait comme la peste de peur de le voir débouler et trouver un prétexte pour nous passer un savon Quand on est sixième/5ème fraîchement sorti du primaire, ça calme bien. Il balancait des craies aussi à ses heures perdues ou des bouquins entier (genre le tome de 350 pages d'histoire ).

La seule grosse punition dont je me souvienne de mes années scolaires était en CE2, on avait un prof sympa et tout, j'avais des super bonnes notes, plutôt sage, puis un jour, paf, il était de super mauvaise humeur, on devait faire un peu trop de bruit ou je sais pas et il a gueulé un bon coup, silence de mort dans la classe, on avait un exposé à faire. Puis pour une raison anodine je chuchote un truc à mon voisin (genre récuperer un stylo tombé je crois) et le prof l'entend... Il m'a attrapé par les cheveux et emmené dans la cour fait le piquet près d'un arbre pendant plus de 45min tout seul comme un couillon Grand moment de solitude pour le coup.

J'ai aussi souvenir d'une scène de baston dans la cour de primaire entre deux de ma classe, et l'un des profs est venu chercher le fautif (le genre petit caïd) et l'a soulevé à genre 1m50 du sol, plaqué contre le mur, la scène était assez sympathique (le prof étant du genre robert, routier de 40 ans, avec un ventre à bière énorme et en marcel toute la journée, mais bien costaud quand même, crâne rasé, voix de bourrin, la carrure qu'on a pas envie d'emmerder quand on a 9 ans ^^).

Coté parental RAS à part une ou deux petites claques et... ah si, un slip sur la tête le jour où je l'avais un peu trop sali en étant gosse (qui a eu un effet assez conséquent vu que depuis je suis quasiment scatophobe)


C'était my life passionante
Citation :
Publié par pH acide (ou pas)
À moi de te poser la question : mais dans quel monde tu vis ? Hormis via JOL-Bar et le JT de Pernaud, tu fréquentes le monde extérieur ou pas ?

Bah en fait, je ne fréquente pas le monde extérieur et pourtant mon avis rejoins le tien ou celui de Sponsachtige Scout ou encore celui de # par défaut à bien des égards donc...
Je n'ai pas eu la chance de connaître le martinet, mais j'ai eu droit une fois au tape-tapis dans ma jeunesse, c'est une espèce de truc en osier pour taper les tapis (les dépoussiérer je pense ?), bah je crois que j'avais eu bobo, mais je me souviens plus trop. Depuis, j'ai coupé tout lien avec ma mère. https://jolstatic.fr/forums/jol/images/icons/icon20.gif
Citation :
Publié par Lundrah
Même à l'école, si un instituteur donnait une claque à un gosse impertinent, personne ne s'offusquait, c'était normal et efficace. la honte de recevoir une fessée, ou un coup de règle sur le bout des doigts, ou une gifle devant tout le classe était une honte suprême et à la récréation il y avait les moqueries.
Tu es vraiment consciente de ce que tu écris ? Tu penses réellement que "foutre une honte suprême" à un gamin et faire en sorte "qu'on se moque de lui à la récré" est une solution ? Après avoir bossé toute ta vie dans l'éducation nationale, tu penses toujours ces bétises ?

Personnellement, je tente plutôt l'inverse moi : valoriser les enfants et essayer tant bien que mal de leur donner confiance en eux. Bien sûr, il faut sévir de temps en temps et imposer des limites mais il y a d'autres manières que de les enfoncer devant leurs copains ou de les frapper !!!


Bref ... =/ Heureusement que les choses ont changées et que certaines pratiques sont interdites à l'école (je parle de la Belgique mais j'imagine qu'il en est de même en France).

Perso, j'ai du recevoir quelques fessées et une ou deux baffes de mes parents ... Jamais de coups ni d'ustensiles genre martinet et je m'en porte bien. Comme quoi ...

Apparemment, c'est à la mode, ce retour aux "anciennes méthodes" avec l'ouverture d'écoles privées strictes "à l'ancienne" , c'est même à la mode à la télé (cfr. Pensionnat de Chavagne). Si certains croient que c'est une solution ...
Citation :
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !

Au-dessus de l'île on voit des oiseaux
Tout autour de l'île il y a de l'eau

Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !

Qu'est-ce que c'est que ces hurlements

Bandit! Voyou! Voleur! Chenapan!

C'est la meute des honnêtes gens
Qui fait la chasse à l'enfant

Il avait dit J'en ai assez de la maison de redressement
Et les gardiens à coups de clefs lui avaient brisé les dents
Et puis Ils l'avaient laissé étendu sur le ciment

Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !

Maintenant il s'est sauvé
Et comme une bête traquée
Il galope dans la nuit
Et tous galopent après lui
Les gendarmes les touristes les rentiers les artistes

Bandit! Voyou! Voleur! Chenapan!

C'est la meute des honnêtes gens
Qui fait la chasse à l'enfant;
Pour chasser l'enfant pas besoin de permis
Tous les braves gens s'y sont mis
Qu'est-ce qui nage dans la nuit
Quels sont ces éclaire ces bruits
C'est un enfant qui s'enfuit
On tire sur lui à coups de fusil

Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !

Tous ces messieurs sur le rivage
Sont bredouilles et verts de rage

Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !

Rejoindras-tu le continent rejoindras-tu le continent!

Au-dessus de l'île on voit des oiseaux
Tout autour de l'île il y a de l'eau.
Poème de Prévert (pour aller côte à côte avec # par défaut) qui évoque la mutinerie d'août 1934 dans un bagne pour enfants pas sages à Belle-Ile en mer, en Bretagne. Après que les moniteurs aient tabassés un pupille, les jeunes détenus se sont soulevés et enfuis. Une prime de 20 francs a été offerte à quiconque capturerait un fugitif.
Cette mutinerie a déclenché une campagne de presse demandant la fermeture de bagne d'enfants.
Lire aussi La Chasse aux enfants tiens, de Jean-Hugues Lime. Qui relate les mêmes événements.
Il est resté ouvert malgré tout jusqu'en 1977 ce bagne. Et c'est pas grand chose de dire que les lieux n'ont jamais étés très sains pour les gamins.

http://img222.imageshack.us/img222/6153/347pz.jpg

Citation :
Les enfants du bagne de Belle-Ile n'ont pas oublié.
Adolescents, ils ont été envoyés à la maison de correction de l'île.
Dédé, Gilles et Gérard reviennent sur les traces de leur enfance battue.

...Dédé Tabarin a passé 4 ans à l'IPES. "Quand j'y suis arrivé, c'était en 1959. C'est vrai ça ne s'appelait plus le bagne, se souvient-il, mais quand on m'y a envoyé, on m'a bien dit qu'on me mettait au bagne d'enfants." pourtant Dédé Tabarin n'est pas un assassin. Pas même un escroc. Tout juste un ex-délinquant, un ancien petit chapardeur mis au ban de la société à l'âge de 15 ans. Certes il faisait les quatre cents coups...
Aujourd'hui, Dédé est un bellilois parmi les autres, avec ses attaches - sa petite amie, son ancienne femme et Dorina, leur fille de 19 ans.
"Nous sommes plusieurs anciens de l'IPES à être restés sur l'île. Forcément on avait quartier libre le dimanche après-midi. On en profitait pour aller voir les filles."...
Lui demande-t-on à mots discrets s'il se faisait frapper, il répond sans hésiter : "Evidemment ! Si t'écrasais ta chique, ça allait. Sinon tu te faisais passer à tabac. Ou injurier. Moi, je ne me laissais pas faire. Alors je me faisais corriger de plus belle. Du coup entre 1959 et 1962, je n'ai eu que 2 jours de permission. Ces deux jours-là, comme je ne savais pas où aller, je suis resté à la colonie."

Dédé déroule ses souvenirs, n'en finit pas de dégoiser et décoche des piques à l'encontre de ses ex-éducateurs : "Ils n'avaient que le mot "corriger" à la bouche. Et quand ils le faisaient, c'était pas qu'un peu. Je me suis pris de bonnes branlées. Un éducateur qui croyait que j'avais volé une pomme m'a forcé à manger une cagette de pommes vertes jusqu'à ce que j'attrape une bonne chiasse.
Un jour que je n'en pouvais plus, j'ai tenté de me taillader les veines avec un couteau de cuisine."....

Propos recueillis par Ludovic Pompignoli
VSD du 3 au 10 septembre 1997 N°1045
Pour ce qui est du terme "femelle" Lundrah, autant dire que je ne le considère pas comme une connerie.
Les filles et moi c'est pas une grande histoire d'amour.
Soit je les drague, soit je les provoque, mais ne les supporte guère.
Lorsque j'en viens à me fâcher avec l'une d'entre elles, je privilégie une bonne tarte dans leur gueule à une discussion que je sens d'avance stérile. Avec les femelles on ne peut que rarement discuter. Elles minaudent, se contredisent, poussent des cris stridents ou tente de charmer l'adversaire, quand ce n'est pas l'assistance qu'elles rangent à leur condition en leur caressant le cul pendant la bagarre.
Je suis misogyne, c'est extrême, c'est idiot, mais c'est ainsi pour le moment.
Du reste, tu ne m'aides aucunement à changer de point de vu ou à mettre de l'eau dans mon vin.

http://img81.imageshack.us/img81/3046/revenge3uj.jpg
Citation :
pH acide (ou pas)....
Et bien tu m'excuseras, mais c'est quand même bien dans les milieu défavorisés que ces pratiques se font le plus, certes ça ne veut pas dire que ça n'existe pas dans les autres milieux, mais ça reste moins fréquent tout de même.

je pense que c'est toi qui vit avec des oeillères.

Citation :
Guyl...
Je n'ai jamais dit que j'étais pour ou contre ces méthodes, juste que ça n'avait tué personne et le fait de "valorisé" un enfant n'est peut-être pas non plus la meilleure des méthodes pour le faire progresser. On donne trop de place à la psychologie (désolée pour mes deux nièces qui font psycho en ce moment... ).

On se demande comment on a réussi à évoluer autant de temps sans y avoir recours...

Lorsque les jeunes vont entrer dans le monde du travail ils auront plus de chance de recevoir de bonnes engueulades lorsqu'ils rateront une chose plutôt que des compliments et ils n'y sont pas vraiment préparés, car on les cocoon bien trop. On leur passera peut-être une erreur, mais pas deux... Ils se retrouveront vite fait bien fait à la porte.

Il faut un juste milieu entre les punitions et les encouragements.

Un de me neveu étant DRH dans une très grosse boîte parisienne, nous raconte des histoires assez dingues qu'il vit lors d'entretiens d'embauche ou dans le comportement quotidien des jeunes...

IL n'a que 33 ans mais dit que beaucoup de jeunes sont vraiment "à coté de la plaque" et croient que dans la vie active ça se passe comme au lycée ou en fac... Qu'on va tout leur passer et accepter leurs excuses bidons quand ils font un truc qui ne va pas.

On les cocoon tellement que la majorité des jeunes ne sont pas du tout préparés aux difficultés qui les attendent dans la vie et dans le monde du travail.

Quand je compare la jeunesse de mon époque et celle d'aujourd'hui, le constat est consternant. Je préfère mille fois ce qu'elle était autrefois à ce qu'elle est en ce moment.
A trop vouloir en faire notre civilisation est en train de se casser la figure à la vitesse grand V et je peux vous dire que l'avenir est sombre, très sombre.

Citation :
Sponsachtige scout .....
C'est bien ce que je pensais depuis longtemps : tu es un grand malade...
Et puis faire l'amalgame entre une fessée ou un coup de martinet sur le derrière et le bagne pour enfant ou les maisons de redressement... Il ne faut pas être très malin.
Il n'a jamais été question de ça.

Et puis tu sais, des "hommes" (peut-on te qualifier d'homme ?) tels que toi,nous, les femelles, n'en ont pas besoin.
Citation :
Publié par Lundrah
Et bien tu m'excuseras, mais c'est quand même bien dans les milieu défavorisés que ces pratiques se font le plus, certes ça ne veut pas dire que ça n'existe pas dans les autres milieux, mais ça reste moins fréquent tout de même.

je pense que c'est toi qui vit avec des oeillères.
La maltraitance et l'inceste touchent absolument tout les milieux sociaux, et ce, de façon parfaitement équitable.

J'avais la même vision que toi, et puis j'ai interrogé ma mère qui s'était impliquée dans une association luttant contre les abus sur mineurs ............ j'ai changé d'avis.(et elle aussi)

Les idées reçues sont un véritable fléau dont il est difficile de se débarrasser.
Citation :
Publié par Sponsachtige scout
Avec les femelles on ne peut que rarement discuter. Elles minaudent, se contredisent, poussent des cris stridents ou tente de charmer l'adversaire, quand ce n'est pas l'assistance qu'elles rangent à leur condition en leur caressant le cul pendant la bagarre.
Tiens je suis assez d'accord elles sont insupportables !

Quoique moi je minaude, me contredis, pousse des cris stridents et tente de charmer...
Evidemment pendant la bagarre je caresse .....
Suis une femelle standard en fait
Citation :
Publié par Lundrah
Sponsachtige:
C'est bien ce que je pensais depuis longtemps : tu es un grand malade...
Et puis faire l'amalgame entre une fessée ou un coup de martinet sur le derrière et le bagne pour enfant ou les maisons de redressement... Il ne faut pas être très malin.
Il n'a jamais été question de ça.

Et puis tu sais, des "hommes" (peut-on te qualifier d'homme ?) tels que toi,nous, les femelles, n'en ont pas besoin.
Bof.
Citation :
Publié par Lundrah
Et bien tu m'excuseras, mais c'est quand même bien dans les milieu défavorisés que ces pratiques se font le plus, certes ça ne veut pas dire que ça n'existe pas dans les autres milieux, mais ça reste moins fréquent tout de même.

je pense que c'est toi qui vit avec des oeillères.

si seulement c'était vrai, ça faciliterait grandement les choses.
Hélas, comme le dit Pamoipamoi, ça touche tous les milieux, mais certains ont plus les moyens que d'autres de faire ça discrètement ou avec plus d'impunité...
(tout d'abord je précise que j'ai toujours fais le con pendant ma scolarité, toujours, je me souviens des gendarmes a quatre ans car j'avais cueillis toutes les fleurs de la mairies pour les rapporter a ma mere, ou que j'avais rayé les deux coté de la voiture de l'adjoins au maire avec mon vélo) ou tout simplement faire le con plus tard pour me faire des amis

J'ai toujours eu des prof (ou des maitres... ) plus ou moins violents, le tout premier en CE1 qui un jour m'as mis une tarte, plus ou moins justifiée car j'avais emmerdé une fille, depuis ce jour cette nana avait pris l'habitude des qu'elle s'ennuyait ou voulait rigoler un bon coup, de rapporter a ce meme prof des choses que je n'avais pas faites :]]] j'y ai eu droit toute l'année... Je me souviens qu'une fois il m'avait trainé a travers la classe pour X raison... bref

Ensuite viens la 4eme (enfin s'était pas vraiment une 4eme plutôt une espèce de voix de rattrapage pour délinquant, je me suis retrouvé avec des illettrés et des jeunes hyper violents car je m'étais fais viré du college quelques semaines auparavant et que la scolarité est obligatoire jusqu'a seize ans, génial, je n'étais pas a ma place, non seulement le prof était hyper vache avec moi pour les correction (genre la dictée ou tu perd des poins car il manque un accent sur un "i" ou une virgule qui ressemble a un point, tout ça parce-que les autres n'étaient pas capable d'aligner deux mots et en prime il ne se privait pas de me filer des petits tartes derriere le crane... a longueur de journée pour le moindre truc, une faute, une réponse sans avoir levé le doigt... bref...

Puis arrive la 4eme techno ou je me suis fais virer car une fille m'as accusé de l'avoir tripoté dans la cour alors que je jouais avec des jeunes de ma classes et que quelqu'un m'a poussé sur la nana je me suis écroulé sur elle... bref évidemment j'ai toujours plus ou moins fait le con pendant ma scolarité... aucune crédibilité > la porte.

Et voila qu'arrivent les joyeuses années d'internat... hôtellerie, un an cuisine, un an service, tout d'abord la cuisine, O joie, O quelle boulot passionnant, les chef m'avaient a la bonne, en un an je n'ai cuit qu'un seul plat, je passais mes journées a la plonge ou aux épluchures, résultat aujourd'hui chui pas foutu de me faire des pates, inutile de dire que s'était le bordel, les batailles de bouffes et diverses aliments écrasés sur la tete d'un compagnon (souvent moi en passant) au détour d'un couloir, sa va des oeuf aux fruits (oranges, pommes, tomates...), aux joyeusetés dues a l'internat, bref les chef (pas tous mais deux en particulier)
Un alcolique notoire, qui n'en pouvait plus de moi, et ne ratais pas une occasion pour me le faire savoir, entre les tartes (j'avais un appareil dentaires, il m'a décollé toutes mes bagues, bref hyper douloureux a porter) la tete plongée dans la plonge dégueulasse, ou encore m'enfermer le soir dans la cuisine en faisant semblant de m'oublier...
Deuxieme chef, un grand cuisinier renommé, 1m70 150kg de muscles, une barbe énorme..... bref inutile de dire qu'avec lui sa filait droit, le moindre mot, la moindre personne appuyée sur la surface de travail et une cuiller volait a travers la cuisine, les prises au corp (genre il prend une partie du corp qui fait super mal et il sert très fort), a en chialer car on avait fait tomber un plat trop chaud, ou qu'on avait ri un trop fort.... il jouait plus sur la peur que sur la douleur a vrai dire, mais j'en garde vraiment un souvenir amer

mais tout ça c'est rien, rien du tout je recommencerais cent fois ma scolarité si je n'avais pas eu a supporter certains camarades, a cause de qui j'ai été exclu car je ne leur ressemblait pas, physiquement au début, puis plus tard parce-que je ne portais pas les memes affaires qu'eu que je n'écoutais pas la meme musique, que je me suis laissé pousser les cheveux pour cacher mes grandes oreilles, (qui au final n'a fait qu'apporter un autre sujet de moquerie, m'enfin celui ci je l'avais choisi, je pouvais l'assumer), pendant toute ma scolaritée j'ai toujours eu des pseudo a la con, si bien que parfois des gens que je cotoyais depuis plus d'un an ne connaissaient meme pas mon prénom, parfois meme des prof...

résultat? j'ai 19ans je n'ai aucun diplome, aucune formation (plongeur \o/) et je trouve pas de boulot je reste a zoner chez moi et a pex mon account jol, dommage que sa n'ai aucune valeur sur un CV

bref tout ça pour dire que je plussois ceci
Citation :
Publié par Sponsachtige scout
J'ai toujours détesté l'école, pour moi un lieu d'humiliation, où l'on apprend sous la contrainte et dans la trouille. Un endroit où l'on est continuellement en compétition.
Citation :
Publié par Lundrah
Et puis tu sais, des "hommes" (peut-on te qualifier d'homme ?)
- il me semble, mais je peux me tromper n'étant pas surdoué, que l'on parle de femme lorsqu'il s'agit d'un être humain femelle, donc non.

c'est un peu comme de faire la différence entre éducation et dressage, punition et humiliation etc, etc.
Citation :
Publié par Lundrah
IL n'a que 33 ans mais dit que beaucoup de jeunes sont vraiment "à coté de la plaque" et croient que dans la vie active ça se passe comme au lycée ou en fac... Qu'on va tout leur passer et accepter leurs excuses bidons quand ils font un truc qui ne va pas.

On les cocoon tellement que la majorité des jeunes ne sont pas du tout préparés aux difficultés qui les attendent dans la vie et dans le monde du travail.
Mon père a passé une partie de son enfance dans un orphelinat, à la dure. Il a ensuite été élevé par son oncle et sa tante, ouvriers, et été puni de la façon dont tu parles.
Ma mère, elle, a souffert du sexisme des campagnes, à l'époque : ses parents travaillaient dans le secteur primaire et avaient besoin de fils pour les aider. Ils l'ont laissée de côté, ne s'occupant d'elle, la laissant entre les mains de sa marraine qui je pense, n'était pas toujours tendre avec elle. Ma mère en est devenue cinglée, psychotique, elle est aujourd'hui sous calmants. C'est terriblement banal comme situation.

Hé bien mes parents m'ont "cocoonée" comme tu dis, ils ont été cool, mon père est une vraie crème, jamais il ne laisserait ses enfants sur le carreau. Je ne me suis jamais prise de claque, du moins pas dans mes souvenirs, à part quand ma mère faisait une crise, mais je ne peux pas lui en vouloir, elle est malade et ses actes ne sont pas forcément conscients.
Hé bien quand on aborde le sujet du travail, c'est mon père qui est totalement à côté de la plaque. J'ai beau ne rien connaître de ce monde-là, je suis plus lucide sur la situation actuelle que lui et ses 30 ans de carrière à ce sujet. Il semble encore croire qu'on est encore dans les trente glorieuse, à trouver du boulot en claquant des doigts, même dans ma situation, sans diplôme ni qualification : j'ai tout abandonné en terminale, une histoire de fierté...un manque de confiance en moi, parce que quelque part on ne m'a pas valorisée : on ne croît plus en moi depuis que je suis malade.
Et puis j'ai regagné petit à petit confiance en moi, à force d'introspections j'ai rangé ma fierté au placard et je suis à présent vraiment prête à retourner sur les bancs du lycée.
La psychologie, c'est pas des foutaises.
Citation :
Publié par Lundrah
Et puis faire l'amalgame entre une fessée ou un coup de martinet sur le derrière et le bagne pour enfant ou les maisons de redressement... Il ne faut pas être très malin.
Il n'a jamais été question de ça.
Ne parlons-nous pas de méthodes d'éducation ?
Le martinet à la maison, les baffes à l'école, le bagne pour les vauriens.
Je ne pense pas faire d'amalgames pourtant.. somme toute le même discours.
L'art et la manière d'éduquer à coups de triques et d'humiliations, et des conséquences trop souvent néfastes pour l'avenir des victimes.
Citation :
Publié par Emanuelle

bref je voulais juste plussoyer ça, j'ai plutôt souffert pendant ma scolarité, et pas qu'un peu, plus des jeunes que des prof a vrai dire, mais ces derniers fermaient les yeux sur certaines choses, et je n'avais aucune crédibilité car je faisais les 400 coups pour attirer l'attention, un peu trop sûrement

résultat j'ai 19ans aucun diplôme, aucune experience et sans doute aucun avenir... je veux travailler, j'ai enfin trouvé la motivation, mais franchement va trouver un boulot dans ma situation, tout ça a cause de quoi? a cause de grands parents violents, de jeunes violents et de prof aveugles ou trop occupés... :]
Je suis d'accord que le systeme scolaire francais est lamentable, ceci dit, si tu veux t'en sortir tu peux, bien sur les personnes qui n'on aucun probleme et une belle vie auront bien entendu de maniere general plus de valeur scolairement parlant.

J'ai eu des problemes, mais un jour en seconde je me suis dis c'est maintenant ou jamais, si tu as la volonter de t'en sortir tu peux t'en donner la peine, ca peu t'enerver ce que je dis mais c'est vraiment ca, le travail paye vraiment, et maintenant apres etre sorti de la drogue et de probl familliaux (scolaire par conséquent) durs uniquement par ma volonter ( c'est tres dur je le concoit bien ) je suis en math sup, ce n'est pas fini mais je suis globalement sauvé, et crois moi c'est impressionnant a quel point je suis content de m'en etre sorti, y a 3 ans jamais je n'aurais cru cela.Donne toi a fond, sinon toute ta vie tu le regretteras, et tu resteras d'une certaine maniere frustré et malheureux.C'est juste dur au début, apres tout devient automatique.Mais faut en vouloir.

Meme a 19 ans, c'est super jeune, rien n'est trop tard.
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