Je ne suis, comme Alain/Damax, pas non plus convaincu que Alonso (et encore moins Renault) puisse se diriger aussi tranquillement vers un deuxième titre.
Avant tout parce qu'en plus d'être performantes les Ferrari semblent maintenant régulières. Et elles souvent mieux placées dans l'ensemble que les deux Renault à la fin de la course (Fisichella n'arrivera décidément jamais à avoir le rythme nécessaire pour une saison compétitive).
Ensuite parce que depuis presque le début de la saison je trouve les Renault avec une tenue de route extraordinaire, qui leur a permis de faire un écart un plus grand que je ne m'y attendais depuis le premier GP. Mais la Ferrari semble elle plus puissante depuis quelques courses, en regards de leurs réglages et des vitesses de pointes qu'elles affichent.
Ce qui est un avantage conséquent quand la plupart des circuits de l'été sont considérés comme rapide: Allemagne même si c'est moins extrême maintenant, Italie, Turquie, et Japon pour ceux à venir, France, Grande Bretagne, Canada, et USA pour ceux passés. Il resterait la Hongire, la Chine et peut être le Brésil (encore que...) si Renault garde le rapport de forces en l'état. Chose qui je pense ne devrait durer, vu le sérieux qu'ils affichent eux aussi dans leurs développement, mais je trouve que ça commence à sentir le roussi, parce que 17 points d'avance au championnat pilote pour 7 grands prix, la marge de manoeuvres en inexistante (soit deuxième au pire à chaque arrivée, ce n'est pas impossible vu ce que fait Alonso cette année, mais c'est quand même très délicat). Pour le championnat constructeur, la situation est encore plus serrée je trouve (vu les résultats des dernières courses entre Massa et Fisichella)
En tout cas je remarque une nouvelle fois que ce qui coûte à l'écurie "challenger", ce sont les précieux points perdus sur le début de la saison et les trois premiers grands prix hors Europe, comme souvent, et ce qui pourrait faire la principale différence en fin d'année.
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