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Un récent sondage Ipsos pour le Crif, relayé par Le Point, révèle un constat alarmant : l'antisémitisme en France semble transcender les clivages politiques traditionnels. Alors que 15 % des sympathisants RN estiment souhaitable le départ des Juifs, ce chiffre grimpe à 20 % chez les partisans de LFI. Une inversion des tendances historiques qui bouleverse la cartographie politique, d'après l'analyse de Brice Teinturier. Selon l'étude, un tiers des sympathisants LFI adhèrent à neuf stéréotypes antisémites ou plus, 55 % valident au moins six stéréotypes. Ce phénomène soulève des questions cruciales sur les dynamiques idéologiques à l'œuvre dans ces deux courants politiques. Quels facteurs expliquent cette convergence inattendue entre les extrêmes politiques sur un sujet aussi sensible ? S'agit-il d'un problème structurel au sein des mouvements concernés, ou bien reflète-t-il une tendance sociétale plus large ? Quelle responsabilité pour les partis politiques, les médias, et les institutions éducatives dans la lutte contre ces préjugés ? Imo, depuis le 7 octobre, les masques tombent. Si l'objet de ce débat est avant tout la convergence troublante entre la gauche radicale et la droite radicale sur des préjugés antisémites, il ne faut pas perdre de vue l’ampleur globale du problème : un Français sur dix, toutes sensibilités politiques confondues, se réjouit ouvertement à l’idée de voir les Juifs quitter le territoire national. Ce chiffre, en lui-même, est déjà effrayant et révèle une banalisation inquiétante de l’antisémitisme dans notre société. Il est temps de cesser de faire l’autruche face à cette montée insidieuse et dangereuse. Ignorer ce phénomène, c’est risquer de le voir s’amplifier et s’enraciner encore davantage. |
21/11/2024, 13h31 |
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Ron Jack Auboulot |
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