Jusqu'où êtes vous prêts à aller pour l'intérêt collectif ?

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Citation :
Publié par debione
Il y a le bien personnel et le bien collectif. Les deux sont discutables et repose sur des fondements mouvants (donc évolue).
Et j'ai du mal exprimer ma pensée, mais dans nos actions personnelles et dans celle du collectif, cela peut parfois être antagoniste ou alors parfaitement allié.

Pour l'agnosticisme c'est pour répondre à

Non, je pourrais pourrir un mec qui s'est attaqué à mon enfant sans invoquer une raison "suprême", sans pour autant penser que c'est la seule solution bien qu'il existe, parce que justement chaque "bien" personnel est différent comme chaque "bien" collectif.


Je trouve fallacieux d'invoquer un "bien universel unique", une croyance en un "dieu unique" pour justifier la différence entre "envie de" et le passage à l'acte.
Exemple con de ma vie: J'ai vécu toute mon enfance dans une très grande violence physique (et psy) et de fait je n'ai jamais eu de "problème de conscience" à en être venu aux mains, la violence fait partie de moi. Pas besoin d'avoir une raison supérieure.
Je confirme

Mais là c'est beaucoup plus clair.
Citation :
Publié par Kian/Velatel
Les valeurs d'une religion sont généralement de bonnes valeurs pour les pratiquants. Par conséquent, lorsqu'ils agissent au nom de leur Dieu, ils font ce qui est bien.

Après, je ne sais pas si c'est une citation, mais "La tentation du mal est très marginale.", ça veut bien dire qu'agir pour le mal existe bien, je pense que l'auteur s'intéresse plus au bien et au mal au niveau population plutôt qu'à des cas isolés ponctuels.

Pour l'exemple du 11 septembre, les terroristes ont fait ça pour "le bien" des états opprimés par les sanctions américaines. Les américains ont répliqué avec l'Afghanistan pour lutter contre le mal, donc faire le bien.

Comme on dit "L’enfer est pavé de bonnes intentions"
Exact.
Les gens qui agissent "pour le mal" c'est à dire qui assument que leur objectif est de commettre des actions mauvaises, sans but positif derrière, sont tout à fait minoritaires.
La plupart des actes qui nous paraissent mauvais sont en réalité motivés par un projet positif. Le bandit braque une banque pour passer une retraite dorée, les djihadistes croient défendre une cause qui leur est chère. Un meurtrier veut se venger quelque chose qu'il estime injuste, ou prendre l'argent de la personne, ou défendre une cause..

Au passage, dans ce même livre on lit "même pour les djihadistes, chercher à comprendre n'est pas excuser. La compréhension est nécessaire pour agir et lutter".
Cet extrait (très court dans le livre, qui fait moins d'une cinquantaine de pages au total..) sert à répondre aux manichéens qui taxent d'extrémistes ceux qui cherchent à comprendre.

Les communistes sont un très bon exemple. Ils ont un idéal communiste qu'ils tentent d'appliquer, ils recherchent le bien, le bien commun, et causent des millions de morts par leur aveuglement.
Citation :
Publié par Eden Paradise
Exact.
Les gens qui agissent "pour le mal" c'est à dire qui assument que leur objectif est de commettre des actions mauvaises, sans but positif derrière, sont tout à fait minoritaires.
La plupart des actes qui nous paraissent mauvais sont en réalité motivés par un projet positif. Le bandit braque une banque pour passer une retraite dorée, les djihadistes croient défendre une cause qui leur est chère. Un meurtrier veut se venger quelque chose qu'il estime injuste, ou prendre l'argent de la personne, ou défendre une cause..
[...]
Les communistes sont un très bon exemple. Ils ont un idéal communiste qu'ils tentent d'appliquer, ils recherchent le bien, le bien commun, et causent des millions de morts par leur aveuglement.
A lire si ces questions intéressent quelqu'un (bon, c'est plus un essai qu'autre chose, mais ça vaut clairement le détour, même si c'est bien malsain / glauque).
Miniatures attachées
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Nom : ponérologie-politique-couverture.jpg
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Citation :
Publié par Brutepess
On pourrait ajouter :

- pour limiter le cyber-harcèlement : fin de l'anonymat sur Internet / réseaux sociaux
Ben ça, je suis contre. Je ne vois pas pourquoi les millions de gens qui ne font pas de cyber-harcèlement devraient être puni à cause de ceux qui en font.

Quand quelqu'un grille un feu rouge, ce ne sont pas ceux qui sont derrière entrain d'attendre au feu qui se mangent des amendes.
Quand une mémé se fait voler son sac à main, ce ne sont pas les gens autour qui finissent au poste de police.
Quand un homme frappe une femme (ou l'inverse) dans la rue devant un restaurant, ce ne sont pas les clients en terrasse du restaurant qui finissent en prison.

Maintenant, croire que lever l'anonymat limitera l'harcèlement, c'est comprendre le problème à l'envers. Parce que l'identité de la victime deviendra donc aussi connu de son agresseur, et votre cyber-harcèlement se transformera en harcèlement tout court, parce qu'il est facile en 2022 de retrouver l'adresse postale de quelqu'un quand on connait son nom véritable.
Tu mélanges deux notions totalement différentes pour être contre quelque chose qui n'existe pas dans les exemples que tu cites l'anonymat.
Le problème n'est pas de supprimer l'anonymat dans un absolu (cad que tout le monde sait qui est qui), il est de pouvoir identifier la personne par certaines personnes habilitées.

Exemple basique que tu cites :
Plaque d'immatriculation d'un véhicule. Anonymat garanti mais certaines personnes habilitées peuvent remonter jusqu'au propriétaire.
C'est le principe de la loi sur la presse : l'éditeur est responsable de ce qu'il publie, et doit pouvoir identifier l'auteur d'un texte, même si ce dernier est sous pseudonyme. Or je doute que Mind ou Zuckerberg dévouent les ressources nécessaires pour vérifier que c'est bien le cas.
Citation :
Publié par Colsk
Tu mélanges deux notions totalement différentes pour être contre quelque chose qui n'existe pas dans les exemples que tu cites l'anonymat.
Le problème n'est pas de supprimer l'anonymat dans un absolu (cad que tout le monde sait qui est qui), il est de pouvoir identifier la personne par certaines personnes habilitées.
C'est déjà possible, y a pas vraiment besoin de lois en plus. Sauf que ça doit passer par une procédure judiciaire et que parfois certaines entreprises font de l'obstruction, ce qui oblige là encore à leur taper sur les doigts pour qu'elles finissent par respectent la loi. Mais on en revient au problème initial: c'est l’insuffisance chronique des moyens de la justice et les lenteurs abyssales des procédures (quand les gens ont le courage d'aller au bout), avec le sentiment d'impunité qui en découle, qui fait qu'on est dans cette situation. Et c'est pas une loi de plus qui résoudra le problème.
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