Statut Fonctionnaire contre Statut Salarié : venez parler de vos expériences

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C'est lié uniquement à la difficulté du concours ? Ou bien y'a aussi une sélection à ce niveau là ?

(Si des gens ont des retours à faire sur le concours CTAPS en MP je suis preneur)
Comme le dit Zaw ce surclassement s'applique à l'ensemble des concours A B C. C'est une réalité largement commentée. Beaucoup de cat B ont meme un master, j'ai déjà encadré un agent doctorant.
Il existe plusieurs explications dont : le principe même du concours qui pousse à être plus préparé et donc plus diplômé que les concurrents, l'attractivité, l'insertion difficile dans le monde du travail etc. Il doit y avoir un effet d'entraînement, jai rarement vu autour de moi des personnes qui se lancent dans un concours bac+3 sans avoir un master. En plus de ce niveau il faut compter une année de prépa (quasi indispensable pour l'ENA).
Enfin on rebondit mieux en cas d'échec avec un master plutôt qu'une licence.

Ceci concerne uniquement les jeunes externes.
Dans la FP, faut aussi qu'il y ait une ouverture de poste en cat A. Beaucoup de prof en conservatoire pourrait exiger avec l'ancienneté passé A mais souvent la commune ne veut pas; question de budget: payer plus un prof pour qu'il fasse au final moins d'heures...

Dans ce cas précis, tout dépends du conservatoire et du rayonnement de celui-ci. Si il est a rayonnement communale, ça sera essentiellement du cat B, si il veut passer départemental, il leur faut un quota de cat A et un rayonnement régional doit avoir du cat A dans la grande majorité pour pouvoir enseigné jusqu'au niveau supérieur. Si iln'y avait pas de contrôle sur ces points, je pense pouvoir dire que tous les profs en conservatoire seraient cat B
Si tu passes le concours interne pour passer cat A dans notre cas et que la mairie refuse notre "promotion", c'est à nous de trouver une mairie qui pourra nous proposer le job...
Citation :
Publié par Lyen
C'est lié uniquement à la difficulté du concours ? Ou bien y'a aussi une sélection à ce niveau là ?

(Si des gens ont des retours à faire sur le concours CTAPS en MP je suis preneur)
Fantom a raison et il faut, en plus, reconnaître que le niveau demandé aux épreuves n'a en général rien à voir avec le niveau de diplôme minimum exigé pour s'inscrire.
Après je saurais pas dire si ça a toujours été le cas, ou si les épreuves se sont naturellement alignées sur le niveau en augmentation des candidats (en exagérant un peu : comment départager si tout le monde finit par choper 20 partout ? Obligé d'augmenter le niveau des épreuves)
Ce surclassement dans la difficulté des concours se fait peut-être sentir à partir de la Cat B (qui ne requièrent qu'un bac normalement déjà..), mais le Cat C (dans la FPT en tout cas) c'est peanuts franchement, perso je l'ai passé en mode détente et le jury de l'oral m'a filé 18.

Je remplirai ptetre le post quand j'aurai du temps, mais la fpt me déprime alors bon. Encadrer des fonctionnaires c'est vraiment un sacerdoce.
Quand tu sais que toutes les caisses de retraites sont déficitaires... combiné à l'état de l'économie (enfin bon faut voir les résultats des entreprises hein, c'est pas si mal que ça) et aux décisions prises par la droite & la gauche ces 20 dernières années, la retraite tu cotises pour mais t'auras des clopinettes... si tu touches quoi que ce soit...

D'ailleurs ce serait quand même bien que les gestionnaires des-dites caisses sur les 25 dernières années rendent des comptes mais bon, on peut toujours rêver.
Citation :
Publié par Ingor
Ce surclassement dans la difficulté des concours se fait peut-être sentir à partir de la Cat B (qui ne requièrent qu'un bac normalement déjà..), mais le Cat C (dans la FPT en tout cas) c'est peanuts franchement, perso je l'ai passé en mode détente et le jury de l'oral m'a filé 18.
Pour la FPT, je ne sais pas.
Peut-être que c'est très facile car la vraie difficulté est justement de trouver un poste une fois qu'on a obtenu le concours sans un minimum de piston ?

Pour la FPE en général (finances publiques, douanes et affaires étrangères notamment), en externe, le concours C c'est pas peanuts.
D'ailleurs, il n'est pas rare (pour ne pas dire, qu'il est très courant) de trouver des bac +2 et bien au delà dans des postes de pure exécution pour avoir un premier pied dans l'administration concernée et de (re)passer les concours pour monter en grade par la suite.
Ceci dit, c'est sûr que sur les 10/15 000 candidats au départ, il y en a bien la moitié qui vient en touriste et qui passe à la trappe dès le QCM.

Citation :
Publié par Ingor
Je remplirai ptetre le post quand j'aurai du temps, mais la fpt me déprime alors bon. Encadrer des fonctionnaires c'est vraiment un sacerdoce.
La territoriale aurait bien besoin d'une profonde refonte pour le peu que j'en connais.
Fonctionnaire ou pas, l'encadrement est souvent un sacerdoce quand même. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles certaines personnes ne veulent pas évoluer dans un poste de direction : le risque de devoir encadrer d'autres personnes et "s'éloigner" du terrain.

Dernière modification par Zaw ; 23/08/2016 à 18h11.
Citation :
Autant de raisons d'être pessimiste... aujourd'hui.
Se projeter avec le même pessimisme dans 30-35ans par contre, je comprends pas.
C'est un probleme typique des fonctionnaires. Quand tu rentres dans le privé, t'essaies d'abord d'avoir un salaire, puis des perspectives de carrière dans ou hors de ta boite, et de garder ton job.

Dans la fonction publique ?
T'es rentré par concours. Si tu veux monter en grade, il faut passer un autre concours.
Qui suppose de l'avoir, avec 10 000 candidats pour 30 postes.
Qui va très souvent t'obliger à muter loin de chez toi. Dans mon cas, c'est 2 ans minimum sur le nouveau poste, mais c'est surtout 10 ans pour rentrer !! (chiffres constatés en pratique)
T'imagines la motivation ? Si je me sors les doigts, je peux réussir le concours d'inspecteur - très théorique je l'ai raté plusieurs fois - ma fille rentrera au collège quand je serais présent en dehors des week end.

Deuxième élément, notre systeme de notation est aberrant. Il repose sur un nombre de points par département, distribués par poste, puis par le chef. Il se traduit par un changement d'échelon 1 ou 2 mois plus tot.
Au lieu d'attendre 36 mois, tu attends 30 si tu es bien noté 3 ans d'affilé.

Alors pourquoi se bouger finalement ?

Et je dis ça alors que je suis excellement bien noté
Pour un flic breton ou du sud-ouest, hors cas particulier, il doit compter environ 20 pour rentrer chez lui.

C'est un des gros soucis d'ailleurs, sans revenir sur ce qu'à dit Pile. (qui est très différent d'une fonction à l'autre dans la police d'ailleurs)
"Rentrer chez moi" je crois qu'effectivement c'est une des phrases top 3 prononcées par les collègues (moi inclus) depuis que je suis dans la FPE.

Mais sinon plus sérieusement, c'est un réel problème, si ce n'est le plus important, que je rencontre maintenant que j'ai réussi à "rentrer chez moi" : si je veux évoluer en cat A (je suis B actuellement) et avoir un poste plus intéressant et mieux payé, c'est concours interne à bosser le soir après le taf, mais surtout un sacrifice intenable sur le plan familial en cas de réussite : c'est 99.99% de chances de partir à 500 bornes (hors coup de chatte monstre du genre : un poste se libère à côté de chez moi la même année où je passe le concours + l'affectation post concours se fait avant les mobilités internes pour pas que ce poste soit piqué + je suis assez bien classé pour pouvoir le prendre face aux autres lauréats).
Faudrait descendre aux archives pour vérifier mais on doit pas être loin du % de chances de gagner au loto.
Le tout sans aucune visibilité sur les années à venir concernant les possibilités de rapprochement (vu les non remplacements de départs en retraite et les disparition pures et simples de missions, c'est quasi impossible à calculer juste en se basant sur l'âge des personnes en poste aux endroits qui nous intéressent).

C'est pas un choix de boulot uniquement, c'est un choix de vie : augmenter le salaire VS conserver son petit confort familial et géographique. Perso c'est vite vu, je reste près de mes montagnes chéries. D'autres font le choix d'évoluer en poste, et purée je les comprends, parfois je les envie, mais je sais que je pourrais pas de nouveau partir, rien que de repenser à Paris j'en ai les larmes aux yeux.

Après faudra voir quand j'aurai un peu plus d'ancienneté, au niveau des propositions sur liste d'aptitude, s'il est possible d'obtenir un poste A sans se retrouver à Trifouillis-les-Cocottiers, mais j'ai un gros doute.
- Définition de l'emploi : contrôleur des finances publiques (catégorie B)
- Définition du statut : fonctionnaire d'Etat
- Age de la personne : 32 (8 ans d'ancienneté)
- Temps plein : 38h30, avec pointeuse, je ne fais ni plus ni moins
- Net : environ 23500 annuels, primes comprises (ca fait du 1950 par mois)
- Congés (le grand avantage à mes yeux, avec la sécurité de l'emploi) : 46 jours / an
- Durée du travail pour départ à la retraite : soyons sérieux, ca n'existera plus pour notre génération, ptet la prochaine

- Contraintes :
Première affectation très probable dans le 93 ou en région parisienne (perso, m'en cogne, j'y habite, mais beaucoup refusent le concours pour cette raison, après l'avoir réussi). Rebelote à chaque concours réussi.
Mutation à l'ancienneté qui devient de plus en plus compliquée, en raison de la réduction des effectifs (idem m'en cogne)
Les évolutions passent par les concours uniquement, cela dit, ca reste mieux que de la promotion canapé (qui existe aussi en passant)
La démission reste compliquée selon le grade, car tu dois garantir un minimum d'années dans la fonction publique
Moins d'effectif chaque année, avec un maintien des objectifs, déjà foutu d'avance
Les applications informatiques évoluent très lentement et sont d'un autre âge. Les récentes sont potentiellement catastrophiques (j'ai participé notamment à la mise en place de Chorus).

Dans mon cas précis, mes désavantages sont :
Les supérieurs hiérarchiques direct, sur 4 chefs différents (grade A+, paye à 8k+ mensuelle, qui ont réussi plusieurs concours/sélections pour en arriver là, et obtenu des postes valorisants malgré la concurrence), j'en ai eu un très bon, un moyen, et 2 mauvais, dont un qui arrive à nous faire perdre plus de temps qu'autre chose, c'est très chiant à gérer... Je pense que les finances publiques sont touchés par le fléau "les mauvais chefs sont toujours promus"
Le poste de travail à vomir, il y a un an et demi, j'avais encore un écran 17". Le siège est limite en bois, des fils trainent partout et le téléphone marche mal. Pas tip top je trouve. De plus, limitations sur internet vraiment trop abusées, pour répondre à des redevables, j'ai déjà fait des recherches sur mon téléphone.
Travail difficile à gérer, sans la moindre valorisation derrière
On gère les sous, parfois beaucoup de sous, et on n'arrive pas à bien le faire, au détriment de l'Etat et des redevables, je pense que ça coute cher ces retards ou absences de traitement
Du coup, pression des objectifs totalement débiles, mais c'est fortement lié à mon chef actuel qui ne sait probablement pas ce que je fais
On voit des entreprises frauder tranquillou, et on ne peut rien y faire


- Avantages :
Les concours, il suffit juste de les réussir. C'est scolaire après, faut aimer ça et les bosser. Et il y a beaucoup de candidats. Les journées sont offertes pour y participer.
Beaucoup de bureaucratie, suffit de faire le bon employé modèle quand on veut se reposer le cerveau
Horaires variables et congés
Malgré les limitations, à Paris, on peut changer de poste relativement facilement, beaucoup d'emplois différents, on peut même en changer tous les ans
On rencontre beaucoup de collègues différents, ca peut être très enrichissant
Les redevables, on peut apprendre beaucoup (attention, dans mon département, il y en a bcp bcp bcp, et on tombe régulièrement sur des débiles, faut gérer)
Travail très varié, parfois pointu, dans mon service actuel, pas le temps de s'ennuyer évidemment
(sur ces 3 derniers points, tlm ne le voit pas de la même façon que moi)

Je dirais au final que j'ai beaucoup de chance, j'aime mon travail.
Pas besoin de répondre du coup car le ressenti et perception globale du poste et de ce qu'est la FPE serait exactement le même que Lyk, faut juste changer le corps d'emploi.

C'est déprimant de voir à quel point nos ressentis se ressemblent, et je parle même pas des Cat. A de notre génération qui en chient encore plus, pour un salaire misérable. Quand je vois mon n+1 j'ai presque de la peine pour lui.

Comme toi Lyk, heureusement que ma mission est intéressante, bien qu'elle commence à être répétitive à la longue (mais peu de jobs ne le sont pas).
Citation :
Publié par Lone Bear
Quand tu sais que toutes les caisses de retraites sont déficitaires... combiné à l'état de l'économie (enfin bon faut voir les résultats des entreprises hein, c'est pas si mal que ça) et aux décisions prises par la droite & la gauche ces 20 dernières années, la retraite tu cotises pour mais t'auras des clopinettes... si tu touches quoi que ce soit...

D'ailleurs ce serait quand même bien que les gestionnaires des-dites caisses sur les 25 dernières années rendent des comptes mais bon, on peut toujours rêver.
Ouai. Sauf quelques unes qui au final se sont fait pomper pour la "solidarité" ce dont parle la news à déjà eu lieu dans le plus grand silence. Les directeurs des caisses qui ont su mettre de côte pour capitaliser se sont fait limoger et remplacé par des bons petits toutous bien dressés comme il faut pour bien obéir..

http://www.lefigaro.fr/retraite/2013...s-liberaux.php
- Professeur du privé (avec ou sans contrat avec l'état), sur deux établissements d'enseignement supérieur plus cours particuliers.
- Etablissement n°1: CDI n°2 CDD (renouvelé 1 fois)
- 29 ans
- Mon nombre d'heures passées devant élève varie et est au bon vouloir du chef d'établissement (et des tractations qui se font en interne). Aucun "service" n'est imposé comme dans le public (une collègue fait plus de 20h devant élève). Actuellement je fait 10h dans un établissement et 6h dans l'autre, plus qques heures de cours particuliers par semaine.
- Congés : aucun congé n'est payé. J'ai de grosses périodes libres (vacances scolaires) mais mon salaire est calculé sur les heures que je travaille. Pas de cours = pas de salaire. J'ai demandé, sur l'établissement où je suis en CDI à me faire lisser sur l'année. En gros je touche sur 52 semaines, 36 semaines de salaire. L'autre c'est pire, cet été comme mon contrat finissais au 20 Mai, je n'ai rien touché.
- 576€ net pour l'établissement n°1. Au total je touche environ 1200€ de revenus par mois (indémnisation Pôle Emploi comprise)
- retraite : aucune idée
- Avantages : VACANCES
VACANCES
Vacances
Par rapport à l'enseignement public, le public est choisi donc à priori moins de problèmes.
-Inconvénient: salaire très faible + instabilité = pour tout ce qui est lié à la location ou l'achat (ou un prêt quelconque) c'est très tendu, en gros on doit compter principalement sur les revenus de mon conjoint.
- politique : à gauche de la gauche
- localisation géographique: Paris
Vous m'avez bien déprimé amis fonctionnaires.

Globalement ça s'est passé comment le concours et la recherche de poste ? Finger in the nose out Chemin de croix ?

Et avec le recul si c'était à refaire, que feriez-vous ?
- Définition de l'emploi : Militaire de la gendarmerie, gradé, commandant de brigade départementale, OPJ.
- Définition du statut : CDI. Cadre B.
- Age de la personne : J'ai passé la quarantaine depuis quelques années... :/
- Temps plein : 40h minimum + astreintes + services en plus
- Congés : 45 jours. Pas de RTT.
- Brut : Faudrait que je regarde, ça ne m'intéresse pas.
- Net : 2660€/mois tout compris (solde + primes de qualification). Pas de 13ème mois.
- Retraite : Particulier vu le contexte militaire. Possibilité de partir à compter de 17,5 années. Si je pars au taquet à 57 ans, je peux espérer 1600€. Je pense que je peux me brosser pour le grade de Major.
- Contraintes : Logement de fonction, sur le papier et en début de carrière c'est bien. Sauf que l'on a trop de logements insalubres, que cela implique une corvéabilité H24 et l'absence de paiement de toute heure supplémentaire (on ne sait pas ce que c'est d'ailleurs les heures supp' ), une double imposition si l'on est propriétaire, de doubles frais d'entretien, etc...
Vivre en logement de fonction implique de vivre quasiment en communauté. On vit gendarmerie, on se lève gendarmerie, on mange gendarmerie, on dort gendarmerie. C'est très usant pour la famille.
Mutation très compliquée selon le secteur désiré, avancement souvent incompréhensible vu le remaniement, travail de l'épouse difficile selon le secteur.
Les patrouilles de nuit : à 30 ans tu t'en accommodes, à plus de 40 ans tu subis...
- Avantages : Logement de fonction en début de carrière. Une vision étendue des missions de sécurité publique. Pas de réel train-train quotidien. La satisfaction de rendre un réel service à la société.
- Politique : Gauche, on dira centre-gauche, plutôt Valls que Hamon. Réellement perdu pour les prochaines élections, je me demande si je ne vais pas pour une fois partir me balader plutôt que voter.
- Localisation géographique : Aveyron

Est-ce que je conseillerai mon métier ? Ça dépend du moment. Si vous rentrez chez nous sans un minimum de foi je pense qu'il vaut mieux passer son chemin.
Métier usant quand même. Il faut se blinder face à la misère humaine, la connerie humaine, la pression humaine, la mauvaise foi humaine, la mort et les accidents. Il faut également se blinder face aux aberrations du système pénal qui aurait bien besoin d'une rénovation complète.
Toujours sur le fil du rasoir, il faut accepter d'être épié en permanence : par la population et par la hiérarchie. Le truc surprenant c'est que ta parole sera toujours remise en doute, c'est à toi de t'expliquer pour chaque décision ou chaque contestation avec la quasi-certitude qu'on y trouvera toujours quelque chose à redire.
A mon poste, il faut aussi concilier les desiderata des personnels, notamment des jeunes qui refusent l'optique vieille gendarmerie, et les obligations de service. Mon pire cauchemar ? perdre un personnel sur une intervention.
En dehors de ça, il est encore possible d'avoir une certaine liberté de service. On communique avec toutes les couches sociales. On s'arrange et s'entraide pour le choix des repos (ça dépend de l'unité certes).
Ah j'oubliais, il faut aimer le café parce qu'en ce moment j'en bois entre 7 et 9 par jour...

Dernière modification par Racen ; 14/02/2017 à 02h42.
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