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La presse et les médias en France
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Que le journaleu bosse dans un canard ou sur une chaîne de gauche, de droite ou du centre, limite ça m'intéresse pas, ce que j'attends c'est des infos objective, pas son avis.
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16/02/2007, 22h56 |
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A propos des médias télévisuels, ce qu'il faut savoir :
La loi de 1986 prévoyait à l'origine que l'attribution des fréquences aux grandes chaînes hertziennes soit réexaminée tous les 5 ans, et renégociée, avec nouvel appel d'offres et mise en concurrence au minimum tous les 10 ans. Cette loi ne sera appliquée qu'en 1991. En 1994 la loi Toubon supprime la mise en concurrence et la remplace par un simple processus de reconduction tous les 5 ans, sans appel à candidature, pour les 10 années suivantes (évitant à TF1 le risque de perdre sa fréquence en 1996). Pour inciter les grands groupes à passer à la TNT sereinement, la loi Tasca de 2000 accorda déjà deux canaux supplémentaires aux groupes de télévision (publics et privé), pour autoriser la double diffusion analogique et numérique, et faisait passer de 5 à 10 ans la durée des reconductions pour les groupes qui s'engageraient dans la TNT (tous en fait). TF1 obtint aussi du gouvernement Jospin une reconduction d'avance des fréquences hertziennes (reportant la renégociation à 2012). Une directive européenne engageant la France fixe à 2015 le passage au numérique. La loi Tasca fixait cet objectif pour 2012 en France, le faisant coincider avec le rééxamen des concessions. La loi "télévision du futur" proposée par l'UMP, a décidé du passage de l'analogique au numérique pour toutes les chaines en 2011 (juste quelques mois de moins donc). Mais pour ces quelques mois les contreparties sont énormes... un nouveau canal supplémentaire "bonus" uniquement pour les grands groupes privés (TF1, canal, M6), la conservation des deux canaux déjà accordés (dont celui qui l'était à l'origine pour la diffusion analogique, qui n'a plus lieu d'être) et surtout le maintien des concessions des chaines hertziennes sans mise en concurrence jusqu'à 2022, dont une reconduction automatique et une "simplifiée". L'UDF et la gauche s'y sont opposés (lire le discours de Bayrou). Le PS a même saisi le Conseil Constitutionnel à ce sujet. En conclusion, Bouygues et compagnie, qui auraient dù avoir à défendre la manière dont ils ont géré leurs chaînes, et assurer qu'ils proposaient un "mieux disant culturel" face à des projets concurrents, 6 fois entre 1991 et 2022 se sont vus accorder 31 ans sans rééxamen sérieux de la situation de leurs chaînes principales, bien qu'ils aient à de nombreuses reprises trahis leurs obligations contractuelles (part de production française, quantité d'oeuvres cinématographiques diffusées) ou détourné l'esprit de celles ci (inclure la télé-réalité dans le quota de fictions par exemple). En prime ils ont été arrosés de cadeaux pour un passage au numérique qui pouvait leur être imposé en en faisant une des conditions lors de la renégociation des contrats. Il n'y a guère lieu de s'étonner qu'ils cherchent à favoriser le candidat le plus à même de garantir pour des décennies encore leur impunité, et de ne pas revenir sur cette si généreuse politique. |
17/02/2007, 16h41 |
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Tenir compte de temps de parole du Président, dans les médias.
Des lois régissent le temps de paroles dans les médias. C’est extrêmement important, à une époque où la télé façonne autant les opinions.
La règle, histoire d'assurer un fonctionnement démocratique normal, c'est la règle des trois tiers : un tiers pour le gouvernement, un tiers pour la majorité, un tiers pour l'opposition. A peu près tout le monde accepte cette règle A un « détail » près : le CSLA ne comptabilise pas le temps de parole du Président ! Tout le monde a remarqué que Sarkozy est très présent dans les médias et ne se prive pas d’intervenir . Cela créé un déséquilibre démocratique. Laurent Fabius propose une modification de la Constitution afin que désormais le temps de Parole du Président soit comptabilisé dans celui du gouvernement : Citation :
A mon avis, cette modification de la Constitution, bien que mineure, est importante. A l’avenir, que le Président soit de droite ou de gauche, cela l’obligera à mieux respecter les règles du jeu démocratique. Et vous, pensez-vous que le temps de parole du Président, dans les médias, doit être comptabilisé ou pas ? |
15/01/2008, 10h32 |
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Une incitation de l'opinion publique ?
non ... impossible |
15/01/2008, 10h56 |
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Crevard Ingenieux |
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