Ca sent vraiment le topic de mecs stéréotypés ; la nana fait preuve d'honnêteté avec tous les risques que ça importe, et la réaction de groupe de mâles joliens dominants sagaces est sans appel : c'est mort,
baise quitte-là, c'était sympa. J'suis surpris que personne ne l'ait traitée de salope.
Bien qu'étant un mec aussi, j'vais être un peu plus nuancé... tout simplement parce que je suis passé par là
J'vais pas raconter ma vie, mais même si l'effet est beaucoup moins important à ce stade de la vie j'ai connu 2 nanas sexuellement ouvertes quand j'étais étudiant puis juste après. Evidemment avec la première, la réaction à chaud est la même que tout le monde :
Et puis la curiosité dans mon cas l'a emporté, et j'ai moi aussi voulu savoir "pourquoi". Et ce fut de longues discussions teintées de féminisme sur la vie, l'expérience, etc etc bref le plus important à cette époque étant notre jeunesse - soit - et le fait qu'il est utopique de penser vivre toute sa vie avec un unique partenaire sexuel pour un tas de raisons, des plus évidentes - la lassitude, la monotonie, l'habitude, le temps - ou plus recherchées - on partage et échange tout dans la vie, pourquoi le sexe n'en ferait-il pas parti, l'échange enrichit son propre couple, etc.
C'était à peu près pareil avec l'autre, mais on était déjà tous les 2 plus âgés, et le discours était pourtant à peu près le même.
Depuis je suis avec la mère de mon fils, qui a ses vues sur la question, mais ne partage pas du tout celles-ci, donc ça va
Tout ça pour dire qu'ouvrir son lit - et non pas "permettre à sa conjointe d'ouvrir les siennes avec un autre que moi-même" - impose une sévère maturité d'esprit et surtout, un couple déjà solide. Parce que effectivement, on a beau dire on a beau faire, on est tous directement ou indirectement issus de cette bonne vieille éducation judéo-chrétienne voulant qu'on ne partage pas sa moitié. Le faire entraine tout un processus psychologique dont beaucoup sortent totalement détruits à vie, essentiellement chez les femmes, ne pouvant plus accorder leur confiance à un homme à cause d'une tromperie passée et bien sûr tardivement découverte.
Dans ton cas, OP, t'as plusieurs solutions :
- t'y réfléchis sérieusement avant de te prononcer définitivement sur la question ; mais à fond. Parce que après la théorie, y a la pratique, et si on n'est pas sûr de soi, on revient à la case départ au passage à l'acte
- tu l'envoies chier cette trainée qui ose t'avouer qu'elle lorgne la braguette d'un autre, sans oublier de la pourrir sur Facebook comme il se doi(g)t
- vous en discutez à fond tous les 2, pour que quelle que soit l'issue de la discussion il ne reste pas le moindre doute sur la résolution finale d'un côté comme de l'autre, pas de zone d'ombre, pas de décision du bout des lèvres, pas de contrecœur en se disant que ça changera avec le temps. Elle a eu l'honnêteté et le courage (ou la naïveté et l'innocence... je ne la connais pas plus que tous les autres sur ce fil qui semblent pourtant bien prompts à la condamner d'office) de te parler de la chose, la moindre des choses est de prendre cette attention et cette disposition en considération pour essorer à fond le sujet.
De toute façon, de la frustration nait l'exclusion. Si elle en a
vraiment besoin, et ce n'est pas un mal, c'est qu'effectivement ce n'est pas possible entre vous et ça ne sera la faute de personne (et la retourner tous les soirs après tes 10h de taff journalier n'y changera rien).