Si celui qui ordonne disparaît, soit un autre ordonne (et celui qui exécute change de chef ou est changé), soit celui qui exécute disparaît. Quand celui qui exécute est changé, surtout par quelqu'un à l'étranger, pour lui c'est pareil que disparaitre.
Celui qui ordonne ne se contente pas d'ordonner. Il amène les capitaux.
Ben, c'est bien ce que je dis dans ma deuxième phrase. Pour la création de richesse, il faut les deux.
Cependant, "celui qui crée la richesse c'est le patron", c'est faux.
Qu'est ce que tu comprends pas dans "créer" ? A moins que dans ton emportement tu ne confondes avec "produire".
Créer la richesse c'est pas créer l'emploi.
Quand tu parles de "celui qui crée la richesse", en français, ca veut dire celui qui suffit à obtenir la richesse à partir de rien.
"Créer la richesse" n'est pas "créer les conditions nécessaires à ... la création de richesse. "
En francais, la richesse est créée une fois qu'elle existe. Tant qu'elle n'existe pas, elle n'est pas créée. La richesse n'existe pas sans l'exécutant : le patron ne crée donc pas la richesse. Le mec qui amène la machine, ne crée pas l'objet. Il participe a la création, comme celui qui actionne la machine.
Encore une fois, celui qui crée la richesse, c'est ni l'employé, ni le patron, c'est l'ensemble de la chaine.
Ensuite, je voudrais pas froisser votre grille de lecture marxiste, un peu rigide quand même,
Le fait d'indiquer qu'agiter la menace du "créateur de richesse qui s'en va" est un peu désuet et en plus faux, n'est pas vraiment Marxiste. Il s'agit pas de dire que le pouvoir est dans les mains des exécutants, il s'agit de dire que l'un sans l'autre, ca fonctionne pas, dans les deux sens.
Après, évidemment, l'un peut partir, l'autre sera trouvable ailleurs. Mais celui qui n'est pas forcément trouvable partout, c'est finalement pas forcément le créateur d'entreprise, mais celui qui apporte le capital. Le créateur d'entreprise, peu ou prou, il se remplace aussi.