Vous lisez quoi en ce moment (béta test) (#5)

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Citation :
Publié par Monsieur Barbe
Quelqu'un a déjà lu, La trilogie Cosmique de CS Lewis ?

Un amis m'a conseillé, je n'ai jamais aimé narnia... c'est dans la même veine ?
Je comptais m'y atteler après avoir terminé Narnia, donc les avis m'intéressent également.

Pour ce qui est de Narnia, autant certaines histoires sont plutôt pas mal, autant d'autres... J'en ai même simplement survolé quelques unes, tellement elles étaient inintéressantes.
J'ai terminé il n'y a pas longtemps les 3 Mousquetaires, et je lis actuellement le Comte de Monte-Christo.
Ces deux classiques écrits par Alexandre Dumas vers 1845 sont vachement cools, mais me font me poser quelques questions morales.

Les "héros" de ces histoires sont des gentilhommes, très convenables plein d'honneur et de respect etc...
Mais en même temps ils trompent les femmes comme pas permis, l'adultère t'es limite un plouc si tu ne le fais pas, ils se battent en duel pour un oui ou pour un non, font preuve de cruauté assez facilement (surtout dans le comte de Monte Christo)... En bref, les héros (j'insiste bien sur le fait que je parle des "gentils" de ces histoires) sont des sacrés connards.

Quelqu'un peut m'expliquer pourquoi? Si c'est un comportement normal à cette époque (dans la littérature, je sais bien que ce sont des romans d'aventures hein)
Je ne suis pas vraiment expert sur la littérature de la 1ere moitié de ce siècle, donc si quelqu'un qui s'y connait pouvait m'éclairer ce serait bien sympa.
Citation :
Publié par Stasie
Alors on va peut être me trouver gamin mais...quelqu'un a t-il terminé la série des Everworld de K.A Applegate ?
J'avais lu les 3 premiers quand j'avais 14-15ans et j'ai tellement adoré...
Les suivants sont-ils aussi biffant ?

Merci d'avance !
Yo, je répond tardivement mais du coup, oui. Tous les bouquins sont de la même qualité, ils m'avaient assez plu quand j'étais ado, ça désamorce bien les clichés/stéréotypes de la mythologie et de l'heroic fantasy en fait.
Citation :
Publié par Rlatan
J'ai terminé il n'y a pas longtemps les 3 Mousquetaires, et je lis actuellement le Comte de Monte-Christo.
Ces deux classiques écrits par Alexandre Dumas vers 1845 sont vachement cools, mais me font me poser quelques questions morales.

Les "héros" de ces histoires sont des gentilhommes, très convenables plein d'honneur et de respect etc...
Mais en même temps ils trompent les femmes comme pas permis, l'adultère t'es limite un plouc si tu ne le fais pas, ils se battent en duel pour un oui ou pour un non, font preuve de cruauté assez facilement (surtout dans le comte de Monte Christo)... En bref, les héros (j'insiste bien sur le fait que je parle des "gentils" de ces histoires) sont des sacrés connards.

Quelqu'un peut m'expliquer pourquoi? Si c'est un comportement normal à cette époque (dans la littérature, je sais bien que ce sont des romans d'aventures hein)
Je ne suis pas vraiment expert sur la littérature de la 1ere moitié de ce siècle, donc si quelqu'un qui s'y connait pouvait m'éclairer ce serait bien sympa.

Les héros de Dumas ne sont pas des gentils. Il ne les a jamais pensé comme ça. Pour t'en convaincre il te suffit de lire 20 ans après qui suit les 3 mousquetaires et où (attention spoil)

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Les mousquetaires sont impliqués dans la révolution anglaise et vont se retrouver dans des camps opposés


Pour le comte c'est pareil. Dumas a juste voulu écrire une histoire de vengeance. Jamais il ne se questionne de savoir si les acte d'Edmond Dantès sont moralement justifiable ou pas.

Pour beaucoup Dumas est un précurseur du "roman noir". Le but n'est pas de se questionner ou de dépeindre les choses de façon réels (encore que Dumas a de réels fulgurance comme dans l'épopée des 3 mousquetaires (Les 3 mousquetaires/20ans après/Me Vicomte de Bragelonne) mais de faire du suspens.


Par contre les réécriture et transposition ont complètement "lissé" ses oeuvre. Je n'ai vu aucun adaptation où on retrouve toute l'ambiguïté de Dantès, les 3 mousquetaires s'arrêtent généralement à l'histoire des ferrets (et on voit jamais non plus les valets), et 20 ans après (mon préféré perso) est quasiment jamais adapté.
Citation :
Publié par Lagh
Pour le comte c'est pareil. Dumas a juste voulu écrire une histoire de vengeance. Jamais il ne se questionne de savoir si les acte d'Edmond Dantès sont moralement justifiable ou pas.
J'ai le sentiment que ce que tu viens de dire, a pour seul mérite d'être complètement faux. Toute la dernière partie du Comte de Monte-Cristo est un questionnement sur la moralité de ses actions, qu'il entreprend pourtant en étant persuadé d'être dans son droit, voire d'agir au nom de la Providence, donc avec l'assentiment de Dieu, de fait d'être moralement juste. Il faudrait peut-être aller plus en longueur, dévoiler des pans entiers de l'intrigue, et la manière dont le Comte exécute ses différentes vengeances, mais il me semble que quiconque ayant lu le roman, devrait se souvenir qu'à plusieurs reprises, le Comte questionne la moralité de ses actes.

D'ailleurs, c'est aussi pour cela que le commentaire précédent sur sa supposée cruauté m'a laissé perplexe. Je pense que quand on parle d'Edmond Dantès, il faut séparer la persona, c'est-à-dire le Comte de Monte-Cristo, de son moi, le brave Edmond. De fait, le Comte agît avec une certaine morgue, et un peu de cruauté - notamment pour ses serviteurs -, mais c'est avant tout un jeu d'acteur, qui l'offre au monde, pour mener à bien ses projets. Ou bien, il n'était finalement question que de ses fameux plans, qui, certes, peuvent sembler particulièrement cruels, mais premièrement, il a été la première victime de cette histoire, et deuxièmement, comme je le disais précédemment, il questionne - voire regrette - la dureté de sa vengeance. Tout cela m'empêchant de le considérer vraiment comme un "sacré connard".
Citation :
Publié par Le V.
J'ai le sentiment que ce que tu viens de dire, a pour seul mérite d'être complètement faux. Toute la dernière partie du Comte de Monte-Cristo est un questionnement sur la moralité de ses actions, qu'il entreprend pourtant en étant persuadé d'être dans son droit, voire d'agir au nom de la Providence, donc avec l'assentiment de Dieu, de fait d'être moralement juste. Il faudrait peut-être aller plus en longueur, dévoiler des pans entiers de l'intrigue, et la manière dont le Comte exécute ses différentes vengeances, mais il me semble que quiconque ayant lu le roman, devrait se souvenir qu'à plusieurs reprises, le Comte questionne la moralité de ses actes.

D'ailleurs, c'est aussi pour cela que le commentaire précédent sur sa supposée cruauté m'a laissé perplexe. Je pense que quand on parle d'Edmond Dantès, il faut séparer la persona, c'est-à-dire le Comte de Monte-Cristo, de son moi, le brave Edmond. De fait, le Comte agît avec une certaine morgue, et un peu de cruauté - notamment pour ses serviteurs -, mais c'est avant tout un jeu d'acteur, qui l'offre au monde, pour mener à bien ses projets. Ou bien, il n'était finalement question que de ses fameux plans, qui, certes, peuvent sembler particulièrement cruels, mais premièrement, il a été la première victime de cette histoire, et deuxièmement, comme je le disais précédemment, il questionne - voire regrette - la dureté de sa vengeance. Tout cela m'empêchant de le considérer vraiment comme un "sacré connard".
C'est bien plus compliqué.


Bhen non, c'est pas parce que le comte légitime ses actes qu'ils sont moralement légitime. Il a de bonne raisons de se venger. Donc ses gestes s'expliquent mais restent d'un point de vue objectif amorale. Surtout au XIXe !

Après la force du livre c'est de rendre le personnage complètement humain. On comprend son combat, sa haine. Mais il se venge sans passer ni par la justice des hommes, ni celle de Dieu.

Et mon analyse est d'autant plus juste qu'il faut recontexutaliser le livre dans son époque. Avant dans la littérature lorsque la justice d'un point de vue morale est rendue, elle l'est toujours par une "justice immanente", par Dieu : la statue du commandeur dans Dom Juan, la chtouille dans les Liaisons Dangereuses de Laclos ... Même chez Hugo on retrouve un peu cette idée, la Seine pour Javert ...

Enfin, Dumas dans sa "technique littéraire" cherche avant tout le suspens et l'émotion. Il ne crée pas un axe de lecture autour de la morale. Preuve en est, que ce soit dans les 3 mousquetaires (dernier chapitre de Bragelonne) ou même Montecristo, les passages "moraux" ne sont pas de Dumas mais de Maquet. Les passages de Dumas sont beaucoup plus lyriques (Une lettre de Janina ..) et grandiloquents. Le "moral" de l'équipe c'est Maquet.

Donc cet aspect est plutôt complexe et bien plus difficile à analyser d'un point de vue littéraire que ce tu en dis. J'ai simplifié parce que l'aspect "moral" pose véritablement problème en général dans les oeuvre de Dumas, mais il est certains que ce dernier ne signe pas des "oeuvres moralistes". D'ailleurs c'était souvent l'éditeur de Dumas qui demander à ce que son oeuvre soit plus "propre". Dumas demandait à Maquet de réécrire les chapitres demandés pour les "moraliser". C'est extrêmement visible dans le Comte de Bragelonne où on lui a demandé de réécrire la fin. On voit bien la différence entre les 2 styles (de toute façon ils sont généralement assez distinguable dans toutes les oeuvres où ils ont travaillé ensemble).

Mais perso j'aime bien ce mélange un peu compliqué. Ca apporte une certaine subtilité. Comme j'aime bien l'histoire j'ai eu tendance à répondre comme j'ai fait avant. Mais je trouve a cause de ce mélange un réel modernisme au Comte. A mon avis on peut en fait autant le voir comme un "vengeur" que comme "un justicier". Je pense que Dumas l'a vu comme le 1er et Maquet comme le 2e. Du coup ca laisse au lecteur un véritable choix dans sa perception du personnage. Ca le rend très moderne pour pas dire carrément universel.
Juste pour le caractère ironique. Je trouve cela très fort de me dire que :

Citation :
Publié par Lagh
Donc cet aspect est plutôt complexe et bien plus difficile à analyser d'un point de vue littéraire que ce tu en dis.
quand la discussion avait pour origine une telle remarque :

Citation :
Publié par Lagh
Pour le comte c'est pareil. Dumas a juste voulu écrire une histoire de vengeance. Jamais il ne se questionne de savoir si les acte d'Edmond Dantès sont moralement justifiable ou pas.
Bref.

***

Citation :
Publié par Lagh
Bhen non, c'est pas parce que le comte légitime ses actes qu'ils sont moralement légitime. Il a de bonne raisons de se venger. Donc ses gestes s'expliquent mais restent d'un point de vue objectif amorale. Surtout au XIXe !
Le propos n'était pas de savoir si ses actions sont morales ou non, mais plutôt de montrer qu'il y a bien un questionnement moral dans le récit - pour rappel, ce que tu niais initialement, et qui était la cause de mon intervention.

Maintenant, si tu veux, on peut rentrer dans la discussion sur la moralité de ses actes. Quand je disais qu'il se considérait moralement juste, c'était évidemment du point de vue de sa subjectivité - d'ailleurs sur le modèle anglo-saxon de la séparation entre morals et ethics, avec lequel je suis plus familier, la moralité est, in fine, subjective et personnelle. De fait, je ne crois pas qu'il adopte une position amorale, bien au contraire, par contre il peut s'inquiéter de l'immoralité de ses choix.

Pour rebondir sur la question de la justice divine, il me semble pourtant bien qu'à plusieurs reprises sa vengeance est montrée comme ayant une origine divine, du moins pour lui. Dantès considère, que s'il est dans une situation aussi favorable pour exécuter sa vengeance, c'est grâce à la Providence et à Dieu, et que s'il refusait l'opportunité offerte, il en ferait un affront au Seigneur. Évidemment, par la suite du récit, il est amené à questionner la validité d'une telle théorie, et à ravauder certaines parties de ses plans au cas par cas.

Tout le rapport à la morale et à l'éthique chrétienne est mis en avant grâce à la présence de l'abbé Faria, et de sa réincarnation en l'abbé Busoni - il suffit de voir ce qu'il fait quand il porte la robe de l'ecclésiastique. Je pense qu'on peut même aisément dire que les questionnements vont bien jusqu'à la justice des hommes, eu égard au fait que l'un des ses antagonistes principaux - si ce n'est l'antagoniste principal - est un procureur, dont la morale, l'éthique et sa croyance en la justice seront écartelées au fil du récit.

Pour la suite de ton commentaire, et sur la complexité de l'analyse de cette oeuvre inhérente au caractère partagée de l'écriture, je ne pense pas avoir le temps de rentrer dans une exégèse de l'oeuvre de Dumas et Macquet - je n'ai d'ailleurs pas tous mes livres sous la main -, mais j'ai tendance à penser que tu fais de nombreux raccourcis, encore, notamment sur les questions de style - j'ai lu plusieurs spécialistes qui, justement, affirmaient que Macquet pouvait copier à merveille le style de Dumas (et que son problème était plutôt de ne pas en avoir un personnel), et que, de fait, les travaux archéologiques sur la genèse de leurs oeuvres n'étaient pas aussi évidentes que tes assertions scabreuses.

Finalement, il n'est pas vraiment question de dire que Dumas écrit des romans moralistes, mais plutôt de mettre en exergue, que les questionnements moraux et éthiques sont bien présents dans Le Comte de Monte-Cristo. Et surtout, s'il serait de bon ton de ne pas oublier qui simplifie quoi, ici.
Citation :
Publié par Le V.
....
On s'est pas du tout compris en fait V., dans le fond on partage à peu près les mêmes idées.

Citation :
Les "héros" de ces histoires sont des gentilhommes, très convenables plein d'honneur et de respect etc...
Mais en même temps ils trompent les femmes comme pas permis, l'adultère t'es limite un plouc si tu ne le fais pas, ils se battent en duel pour un oui ou pour un non, font preuve de cruauté assez facilement (surtout dans le comte de Monte Cristo)... En bref, les héros (j'insiste bien sur le fait que je parle des "gentils" de ces histoires) sont des sacrés connards.

Quelqu'un peut m'expliquer pourquoi? Si c'est un comportement normal à cette époque (dans la littérature, je sais bien que ce sont des romans d'aventures hein)
La question n'est pas de savoir si les personnage des oeuvres de Dumas (et pas uniquement le Comte de Montecristo) sont des "gentils". Et SURTOUT s'ils répondent aux canons qu'on se fait de la justice à l'époque.

Or force est de constater que les actions des "héros" ne répondent pas aux canons moraux de l'époque.

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En fait j'ai du mal à répondre sans spoiler. Donc je vais faire très simple. Je voulais dire dans ma réponse que les héros n'agissait pas "moralement" dans le sens où ils n'hésiteront pas à avoir à des recours extrêmes pour accomplir ce qui leur semble "juste". Or justice et moral sont deux choses différentes. Ce sont des antihéros. Pas forcément des salauds mais clairement des gens qui sont prêt à faire le mal pour obtenir ce qu'ils désirent. Quand on parle le "moyen" est important, or Dantès n'y est pas très regardant. Il essaie de rendre justice en récompensant les bons et les mauvais.
Mais à l'inverse les mousquetaires n'hésitent pas à décapiter froidement Milady de Winters sans jugement dans une cabane.
Alors tu peux me dire "oui mais c'est mérité", mais comme je disais précédemment, dans les époques dont on parle avant, les gentilshommes tuent rarement sans procès, les bourgeois du II empire s'adonnent assez peu à l'enfermement dans les caves des banquiers etc, etc ...


Dans mon post précédent j'essayais de t'expliquer que j'avais inconsciemment distingué Maquet/Dumas ce qui m'a poussé à une réponse peu clair.
Ce que je voulais dire c'est que je pense personnellement que les personnages de Dumas sont "gris". Tout simplement. Et que de nombreuses interprétations sont possibles.

Et j'ai pas voulu être condescendant hein ! Je pense qu'on peut lire un livre comme on veut. J'ai l'impression d'avoir été très péremptoire mais c'était pas du tout ce que je voulais dire ! Quand je parlais de "c'est plus compliqué" c'était pas pour dire que toi tu simplifiais, mais que ma réponse était conditionnée par des questions de mon côté pas forcément claires. J'ai voulu répondre à la question "qu'est ce que Dumas a voulu écrire", et forcement je me suis un peu cassé la gueule. Parce que même si je pense que Dumas n'a pas voulu mettre de la morale (et je peux me tromper vu que j'étais pas pote avec lui), je ne rejette pas l'idée par contre qu'on peut à l'inverse en dégager une interprétation de ce type. Personnellement je distingue "justice" et "morale". Ce que tu décris sous la notion de "morale" pour moi questionne le sens de la "justice". Ce qui est "juste" n'est pas ce qui "bien" ou "mal". Je pense qu'on peut analyser d'un point de vue moral cette oeuvre, mais j'ai tendance à croire que Dumas se questionne plus sur la "justice". Le Comte cherche avant tout à accomplir "une justice" qu'une "oeuvre". Il veut punir les méchants, et récompenser les bons. Pour moi ça c'est de la justice, pas de la morale. Jean Valjean est moral car il va "faire le bien". La morale c'est "accomplir un geste bon". Mais ça encore une fois c'est un point de vue.

Voila, j'espère que j'ai éclaircis certaines choses. Et surtout le ton de mes précédents messages qui se voulaient vraiment pas aussi péremptoire et condescendant que ce que vous semblez me renvoyer. J'ai tendance à rédiger un peu vite des fois ...
Je ne m'attendais pas à ce que ma petite question suscite de telles réactions.

A vrai dire j'ai lu les trois mousquetaires et (et la moitié du Comte de Monte-Christo) en n'y voyant que de simples romans d'aventures.
D'après vos analyses il y a bien plus à voir, notamment en se penchant sur les professions de chacun pour le Comte. Ces œuvres me paraissent donc maintenant bien plus profondes que ce que j'en pensais au premier abord.

Je vais donc tout de suite arrêter de voir ces agissements immoraux comme des étrangetés pour essayer d'en saisir le sens littéraire.

Merci en tout cas pour vos réponses.
Je change de sujet mais je voudrai savoir si vous aviez des romans ayant pour antagoniste principal une personne complètement désinvolte comme Lucifer ou House dans les séries TV?
Quand je pense à ce type de personnage j'ai les comics vertigo ( Preacher, Constantine, Lucifer ) qui me viennent à l'esprit donc un personnage cynique/manipulateur voir ego-centrique dans un univers fantastique.

Mais voila le hic les comics se lisent trop vite pour que mon compte en banque suive suffisamment et je suis bien plus partisan du roman et de sa liberté d'imagination.
J ai fini l éveil du léviathan!
Titre que j avais glané ici et je vois en remercie j ai beaucoup aimé

Du coup j ai acheter la Guerre de Caliban pour poursuivre
Par contre c est lent point de vue traduction, j ai vu qu il y avait au moins 4 tomes de sorti et seulement 2 traduits...

C est comme la peur du sage ça va me soûler d attendre ca
J'ai toujours pas vu la serie associee d'ailleurs.
Il faudrait a un moment, quand meme.


(Et que je finisse The Brothers Karamazov un jour, histoire de pouvoir partir sur Caliban's War moi aussi.
J'y arrive pas a le finir par contre. J'apprecie, mais j'ai l'impression d'en avoir lu 2000 pages quand je dois en etre a meme pas 300. Et je commence tout juste a retenir les prenoms/surnoms, putain de russes. )
Citation :
Publié par Selty
J'ai toujours pas vu la serie associee d'ailleurs.
Il faudrait a un moment, quand meme

Je viens de regarder le trailer et me dire que je m
y mettais en rentrant de vacances !!
Citation :
Publié par Rykoja
Je change de sujet mais je voudrai savoir si vous aviez des romans ayant pour antagoniste principal une personne complètement désinvolte comme Lucifer ou House dans les séries TV?
Quand je pense à ce type de personnage j'ai les comics vertigo ( Preacher, Constantine, Lucifer ) qui me viennent à l'esprit donc un personnage cynique/manipulateur voir ego-centrique dans un univers fantastique.
Protagoniste tu veux dire ? Si c'est ça il y a Gagner la guerre de Jaworski où on suit un assassin haut en couleurs. C'est de la fantasy.
Citation :
Publié par Red Rhum
Protagoniste tu veux dire ? Si c'est ça il y a Gagner la guerre de Jaworski où on suit un assassin haut en couleurs. C'est de la fantasy.
Yep merci c'est bien ce terme la que je voulais utiliser, l'heure n'a pas aidé à avoir les idées claires ^^'

Merci pour les 2 propositions, je regarderai ça avec intérêt !
Et dans le même genre de protagoniste que Benvenuto de Gagner la guerre, il y a Kenneth "Sparky" Valentine, dans Le système Valentine, de John Varley (je crois en avoir déjà fait la pub ici d'ailleurs, mais il vaut vraiment le coup). On suit un acteur qui fuit on ne sait pas trop quoi depuis très longtemps, en utilisant ses capacités pour commettre des petits larcins. Ne pouvant résister à une invitation de jouer Le roi Lear, il va devoir retourner sur le lieu qu'il fuit. Ça se situe dans un monde de science-fiction, vers 2400, avec les humains qui ont été obligés de quitter la terre et ont colonisé des planètes du système solaire. C'est à la 1ère personne, c'est plein d'humour, plein de cynisme, ça casse le 4ème mur et c'est merveilleux. Et il y a même un chien qui sait compter jusqu'à cinq (lisez le roman pour comprendre).
Citation :
Publié par Nephtouille
C'est comme la peur du sage ça va me soûler d attendre ca
Je te comprends pour ce titre, je l'attends aussi.
En attendant qu'il arrive, si tu n'as pas lu le cycle des Salauds Gentilhommes (Les mensonges de Locke Lamora, et autres tomes)
ou les livres de Greg Keyes, le cycle des royaumes d'épines et d'os qui commence par le roi de bruyère, vas-y. C'est très bon.

Par contre Jaworski, j'ai essayé un de ses livres récents, j'ai pas aimé. Il accumule le parlé truculent de manière lourde. Il maitrise pas alors il en rajoute et ça ne marche pas.

Dernière modification par Caniveau Royal ; 24/03/2016 à 20h41.
Citation :
Publié par Rykoja
Yep merci c'est bien ce terme la que je voulais utiliser, l'heure n'a pas aidé à avoir les idées claires ^^'

Merci pour les 2 propositions, je regarderai ça avec intérêt !
Je ne suis pas sur que ça corresponde mais je te propose d'essayer les livres de Hunter S. Thompson (Las Vegas Parano, Rhum express ont été adaptés au ciné)
La désinvolture est là, mais ce n'est pas non plus le même genre que Dr House.

Ou encore les bouquins de John Fante (Demande à la Poussière, La route de Los Angeles et d'autres).
Merci pour les pistes ! J'avais bien aimé rhum express le film donc je devrai encore plus apprécier le livre.
Je note toutes ces pistes et je m'y attaque dès la fin des exams.

Merci !
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