Je ne prends pas en compte ceux qui travaillent le projet de loi, je parle de la population .. cette loi est encore un moyen de diversion.
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Euh, ok. Donc je refais la discussion :
"le gouvernement va s'attaquer au problème de l'euthanasie
- C'est sur que ca va nous aider"
puis message suivant "ah mais non, je parle pas du gouvernement".
Hm, d'accord. Ton intervention est inutile et digne du café du commerce, une réflexion, surtout à son stade actuel, ne bloque pas une loi. Donc si certains souhaitent discuter du projet de loi, le balayer avec "ca va pas nous sortir de la merde" c'est totalement inadéquat comme intervention.
Oui oui, bien entendu
et puis un jour ou le souhaitera à sa place.
Ouvrir une porte c'est facile, maintenant reste à savoir ce qu'il y a derrière et surtout qui tient la porte.
Maintenant ma parano parle peut être plus que de raison.
Aujourd'hui, dans les faits, c'est plutot l'inverse qui se passe : on souhaite a ta place que tu restes en vie. A tout prix. Parce que c'est comme ca, aujourd'hui, le role des secours c'est de te garder en vie, meme contre ton gré. Et c'est bien comme ca hein : c'est moins irrémédiable déjà (^^) et c'est la seule solution dans l'urgence, etc.. Mais ca présente les memes risques que ceux que tu décris : aujourd'hui, déjà, on souhaite à ta place.
Bon, après, dans les faits, ca se passe pas trop mal dans l'énorme majorité des cas. Il est rare que des médecins s'acharnent à maintenir en vie une personne qui souffre d'une longue maladie, et pour qui tout le monde (surtout le principal intéressé) s'accorde à dire que mourir n'est pas la pire des solutions. Le problème se pose, de temps en temps face à une équipe médicale un peu trop zélée, et puis une fois par an un cas poppe dans les journaux, voilà.
C'est pas une situation dramatique, mais pour autant, rejetter tout débat parce qu'il y a un risque, ben oui, c'est un peu paranoiaque. Se poser la question d'assouplir les règles dans certains cas, avec des gardes fous, au cas par cas, ben, c'est pas idiot. Et c'est pas plus la porte ouverte aux excès qu'actuellement.