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On parle beaucoup des révolutions arabes mais on tait ce qui se passe actuellement chez nos voisins grecs, portugais ou espagnols.
S'agit-il de mouvements mineurs qui s’essouffleront aussi vite qu'ils sont apparus ? Une fois la crise économique que connaissent ses pays s’éloignera de leur horizon, les peuples européens continueront-ils à contester leur classe dirigeante ? De tels moments de révolte pourraient-ils souffler dans d'autres pays européens, France compris ? Pour lancer le sujet, une extrait d'un article relatant les derniers évènements survenus en Espagne : Citation :
ou : Citation :
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Révoltes en Europe, réalité ou illusion ?
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Citation :
http://2ccr.unblog.fr/files/2011/05/argentetdette.pdf J'avais vu un reportage qui traitait de ça genre Zeitgeist (le 1) il me semble. Virer des fonctionnaires? Sincerement je ne sais pas comment on ferais après, pour rappel la fonction public a largement été torpillée sous Sarkozy et on voit le résultats au nioveau de certains dossiers. Une ancienne collègue avec qui j'avais bosser dan sla fonction public en tant que vacataire m'avait dit que de toutes façon, à moyen ou long terme l'administration ne voulaut plus de personnel "technique" mais seulement du pur adminitratif ^^'... |
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Bagnard
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Après la Grèce, l'Irlande, le Portugal, voici l'Espagne.
La révolte gronde au sein de ces pays, bien que je doute qu'elle soit comparable à celle de la Tunisie. La crise économique est, en tout cas, en partie responsable. Un article résume la situation d'un point de vue économique : http://lecercle.lesechos.fr/economie...-tour-portugal Sinon, Merkel adresse des reproches relativement "virulentes" à ces pays en surfant sur une sorte d'anti-UE : http://www.google.com/hostednews/afp...ac37e45e239.41 La fragilité de l'UE se fait sentir jour après jour. |
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Citation :
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Bagnard
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Des révolutions sans lendemain
Je vais taire mes commentaires sur l'aspect économique du lancement du topic je me contenterait de dire que tes prévisions sur la sortie de crise, c'est tout simplement du flan.
Le temps joue contre les révolutions, mais dans le cas grec c'est pas dit qu'il joue en faveur du gouvernement non plus. Je ne fait pas référence à une éventuelle échéance électorale (les prochaines élections législatives en Grèce sont en 2014) mais à un effondrement probable du système économique et financier mondial. Effondrement qui provoquerait non pas directement un affaiblissement des pouvoir institutionnel en Grèce mais du reste de la zone €, la Grèce serait atteinte par effet domino. Les révolutions bénéficient d'un effet de caisse de résonance. On peut dire que les mouvements contestataires se renforcent d'un pays à l'autre, comme chaque grandes révolutions ont envoyé une onde de choc, ou comme la mutuelle émulations de manifestations étudiantes en France en 2006 avec les manifestation en Grèce au même moment. C'est une sorte d'effet mouton. Il y a une grande part d'insécurité qui accompagne les mouvements de révolte. Je veux dire par là que les gens descende dans la rue parce qu'ils estiment que ça va changer quelque chose - aussi désespéré soit leur geste. Et ce qui les maintient à la maison quand ils ont un sentiment de révolte, c'est la certitude de l'échec, ou la certitude que ce n'est pas la bonne méthode, ce qui revient au même. Du coup, la présence et l'ampleur de mouvement dans d'autres pays similaire a un petit effet électrochoc relativement salutaire (ou destructeur, selon du côté de la barricade vers lequel le coeur penche). Il y a bien sûr d'autres facteurs à l'origine du phénomène notamment que l'essentiel du ciment du système jusque là a été la rhétorique TINA (There Is No Alternative). Alors l'émergence d'alternative près de chez soi c'est un peu la preuve par l'exemple que c'est des conneries tout ça. Il n'y a pas que Le Figaro, Le Monde Libé, et le Nouvel Obs, ou des journaux du type Express, Le Point, Le Parisien et 20 Minutes... Il ne faut pas s'étonner de voire les médias habituellement allergiques aux mouvements radicaux à gauche de ne pas trop faire de publicité au climat social délétère de certains pays de la zone € ou même de la révolution (réussie) islandaise. Mais les médias proches de la gauche radicale sont nettement plus bavard sur le sujet. Et même sans eux, je pourrais évoquer le numéro de mai du Monde Diplomatique, avec un excellentissime article sur l'Islande, entre autres. Ce qu'il faut voir, c'est que les gouvernements occidentaux ont appris que sans provocations, sans débordements des autorités, le soufflet contestataire se dégonfle tout seul. Faute de trouver un débouché politique ou d'obtenir un renversement institutionnel, ça fini toujours en jus de boudin. Le phénomène étant d'autant plus rapide et important que de nos jours les mouvements contestataires ne sont plus que faiblement portés par des organisations classiques (partis politique et syndicats) et sont de plus dominé par la méfiance et la défiance entre les différents porteurs même là où l'on ne s'y attend pas. Il n'y a pas de convergences entre les différents mouvements (je parle ici de la France, l'Espagne, etc. pas de l'Islande ou de la Grèce). Pas de convergence, pas de résultats. Pas de représentation non plus. Quelque soit le pays en Europe, aucune formation politique peut se vanter de capter ou de porter la contestation aux prochaines échéances nationale. Cette base contestataire émergent un peu partout n'a pas évolué en structure. C'est à la fois bien et pas bien. Bien car ce que l'on voit c'est essentiellement des gens qui ne se fient pas à des personnes ou à des groupes de personnes constitués en courant, tout en se politisant (c'est plus ou moins le constat d'Onfray). Le socialiste que je suis ne peut s'empêcher de remarquer que cela est un pas en direction d'une démocratie éclairée, c'est ça qui est bien Pas bien car au final cela s'accompagne d'un comportement groupusculaire voire individualiste des composantes radicales de la société, ce qui fait au final que chacun s'occupe de ses oignons et rien ne bouge. Pire, ça pousse à des comportement littéralement fratricides... Comme des militants de Pour la VIème République se fendant de tribune à charge contre le FdG l'accusant de récupération politique, ou des réactions acides similaires en provenance de militants des Amis de la Commune. La révolution, par les urnes ou par les armes, je ne la vois pas. Pas à partir de ce qu'il y a sur la table. La situation actuelle est volatile, certes, et cela pourrait changer relativement vite. Mais pas sans un évènement qui viendrait faire sauter la barraque. C'est con à dire, mais les révolutionnaires n'ont jamais disposé du détonateur déclenchant la révolution. Jean-François Kahn va même jusqu'à dire que leur simple existence dégonfle les velléités de révolte. Tout ça pour dire que tel que c'est lancé, ça va finir par se dégonfler. Cela serait inéluctable s'il n'y avait un "à moins que..." Le à moins que étant qu'un nouvel éléments surgisse et fasse exploser la baraque. Ca peut aller d'un évènement type krach boursier et économique mondial à un changement de régime à la cantine d'une régie renault. Mais il faut bien comprendre que toutes les prévisions se basant sur la situation actuelle sont olé-olé. Aussi, je ne m'engagerais sur aucun paris là-dessus. |
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Bagnard
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Democracia real ya
Le manifeste espagnol : Citation :
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Tiens, c'est ce que je disais plus haut. Surprenant?
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#97243 |
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#238807
Invité
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lol
Comme si le changement de président allait changer quoique ce soit... |
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#238807 |
#238807 |
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