Les décisions européennes ont largement servie de prétexte, puisque la réglementation européenne n'impose pas de privatisation (le statut juridique d'une boite ne les regarde pas trop), uniquement l'ouverture des marchés (ce qui est déjà largement assez stupide dans bien des cas, on est d'accord...). Par ailleurs, elles sont prises par les gouvernements européens, et celui de la France ne s'est jamais trop fait entendre là dessus.
Il faudrait vérifier mais il me semble que non. Les dispositions du traité de Lisbonne oblige l'ouverture des monopoles nationaux à la concurrence, d'une part, et de l'autre impose aux états de dégager des marchés concurrentiels pour ne pas la distordre la concurrence. Il peut garder des parts (à vérifier), mais ne peut pas conserver la majorité dans une entreprise. Si je ne dis pas de conneries, cette disposition du traité de Lisbonne n'est en fait qu'une reprise de disposition antérieure, mais j'en suis pas certains.
La planche à billet, ça veut rien dire. La masse monétaire doit simplement croître au même rythme, à peu près, que les richesses. Trop lent, et on se retrouve en déflation Trop rapide, en inflation. Et comme ces richesses ne sont pas toutes matérielles, la création monétaire ne devrait pas être basée sur un support matériel comme l'or.
Du reste, quand on voit d'où viennent aux USA les soutiens du "buy gold"...
Je suis d'accord, le système actuel de création et de destruction (bref d'équilibrage monétaire) ne fait pas vraiment de sens. Cela dit je ne pense pas que ce soit à la quantité de richesse existante qu'il faut essayer de faire adhérer la masse monétaire, mais à la production de richesse, ou plus exactement de faire en sorte que la masse d'argent en circulation soit représentative des échanges de richesses afin d'assurer la stabilité de la valeur de l'argent. Je préfère que le système soit légèrement inflatif plutôt que stable afin d'éviter la spéculation sur l'argent.
C'est difficile de faire le tri, tant Bruxelles est un bouc-émissaire idéal dès qu'une mesure est impopulaire, mais les vraies directives manquent aussi souvent de bon sens. Le souci d'une ouverture de marché, c'est qu'une entreprise publique a vite fait de provoquer une distorsion de la concurrence.
Enfin bref, pour revenir à DSK, moi je me fiche un peu qu'il soit de droite, qu'il soit pote des banquiers ou qu'il aime les femmes. Ce que je veux d'abord et avant tout, c'est qu'il ne soit pas aussi corrompu que Sarkozy et ne confisque pas le pouvoir et la justice pour ses intérêts personnels. Voilà, c'est tout ce que j'attends du prochain candidat.
La lutte contre la corruption doit pour moi passer devant tout effort économique pour réduire la pauvreté, sinon les efforts seraient tout simplement vains.
Pour Bruxelles, ce n'est pas difficile de faire le tri; ce qui vient de la commission vient également des exécutifs des états membres. C'est très candide de croire qu'il y a une quelconque différence de fond entre le programme élyséen et la mission de la commission de Bruxelles. C'est un état de fait et peut être même un état naturel.
Pour le reste, il est surtout très vain de croire qu'une mandature présidentielle ne se finira pas en eau de boudin parce qu'on a réduit le nomdre de voeux pieux à 1 seul. D'un point de vue purement stratégie politique, en ne gardant plus qu'un front, même si l'on considère que c'est le plus important, on est sûr de se faire déborder sur tout les autres. D'une part tu auras des difficulté à rassembler, de l'autre, même si tu gagnes tu ne pourras rien faire. Car il manquera à ton gouvernement et à ta majorité, le ciment, l'idée directrice qui permettra d'unifier les mesures et les lois en une action politique générale.
Mais pour le reste, je te propose juste de faire un retour à la réalité; T'es sérieux quand t'habilles DSK en champion de la lutte anti-corruption ?
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