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Bon sinon on a tous dit qu'amazone c'était un excellent roaster au début peut-être le meilleur avec les Norses, mais qui souffrait de grosses lacunes à plus haute TV. Le manque de mouvement, l'armure minable et la polyvalence en fait des humains en plus ou moins bien, ça dépend des compétences obtenues
Sauf que le manque de big guy et le cout relativement faible des joueuses Amazones font que cette équipe (au contraire des norses) n'a jamais de Haut Niveau TV.
Et du coup, même avec plein de competences, elle tourne autour de 1600TV et devient monstrueuse à affronter.
Sur auld World et Naggaroth y'a 2-3 équipes Amazones comme ça qui trainent - essayez de jouer contre elles, vous m'en direz des nouvelles.
Tiens, ça me donne envie d'en créer une là, juste comme ça, en complément à mon équipe d'Elfes pro qui a déjà donné des envies de meurtre à certains JoLiens...
Pour le reste Dezale a déjà tout dit
Ah oui, et j'oubliais :
Les pluies de ce début d’automne avaient amolli le sol, si bien qu’ils n’avaient eu aucun mal à creuser la tombe. Ils avaient choisi un emplacement sur le versant ouest d’une colline : Marcelin avait toujours aimé voir le soleil se coucher.
« Encore un jour de passé », avait-il l’habitude de soupirer, « et qui sait ce que demain nous réserve, pas vrai les gars ? »
Eh bien, l’un de ces lendemains avait apporté un match contre l’équipe ogre des Baston & Ballon. Et même si, contre toute attente, l’équipe halfeling réussit – encore une fois – à ne pas perdre la partie, le match fut fatal pour Marcelin.
Quand le trou fut assez profond, ils soulevèrent le cadavre et l’y déposèrent.
Aujourd’hui, ils disaient adieu à un ami, à un frère de combat, à un des leurs tout simplement. Le visage rubicond et toujours jovial de Marcelin resterait pour toujours au fond de leurs cœurs. Mais le bruit sourd que fit son crâne, lorsqu’il explosa sous les crampons d’un ogreadverse, allait les hanter à jamais.
Tous pleuraient.
Le corps de leur ami disparaissait peu à peu, sous les amas de terre jetés lentement au fond du trou, enseveli sous les yeux larmoyants de son frère Séraphin, qui venait tout juste d’intégrer l’équipe. Le prêtre faisait son office en déblatérant ses banalités habituelles sur le repos des braves et la vie au-delà de la mort, pour eux, Marcellin n’était plus qu’un amas de chair et d’os, sauvagement mutilé, leur ami s’en est allé. C’était le premier en trois matchs. Quand cette boucherie s’arrêterait-elle ?
Et pourquoi ? Pour quelle raison tous ces morts ? Quel était le but de tout cela ? Le besoin de plaisir retors d’une foule perverse et enragée, assoiffée de sang et de violence, était-ce finalement la seule raison du Blood Bowl ? Que cherchaient-ils ? La recherche de reconnaissance et de gloire valait-elle la peine de sacrifier sa vie ? Fallait-il voir un des leurs mourir pour devenir des stars ?
Telles étaient les questions qui trottaient dans la tête des joueurs du Real Boitar, au lendemain de leur match.
Car des stars, ils en étaient finalement devenus ! Plus personne ne leur riait au nez désormais, les gens s’écartaient sur leur passage. Si leur match nul contre une équipe Vampire fut accueillie dans la presse comme une agréable surprise, et un vent de fraîcheur dans une compétition quelque peu sénile et sclérosée, aux dires de certains journalistes, et fit l’effet d’une bombe dans le milieu bloodbowlistique, leur splendide performance contre les Baston & Ballon fut considéré comme une confirmation, une suite logique, et marqué par le respect de l’ensemble de la profession.
Lorsque le Real déboulait dans un endroit, que ce soit les salons de la Fédération ou la salle d’une auberge lugubre, les gens hochaient la tête et les acclamaient, « ça c’est des vrais joueurs ! Des bons gars ! Courts sur pattes, mais ils en ont, dans le pantalon, ceux là ! », pouvait-on entendre des badauds.
Ouaip, des stars, ils en sont devenus, et comment ! Trainés dans la boue, tels des moins que rien en début du championnat, du jour au lendemain les halflings se découvrirent tout un tas d’amis. Le rictus moqueur de leur coach Duda ne disparaissait pas de ses lèvres, « des amis qui ne vous veulent pas que du bien », ne cessait-il de répéter.
Peu leur importait à vrai dire ! Ils avaient la gloire, les honneurs, les feux et les paillettes. On ne les refusait plus dans les réceptions mondaines, leur table à la Carpe de Diamant – meilleur restaurant de la ville – leur était tout le temps réservée, leurs images s’affichaient à la une de journaux, les enfants s’arrachaient leurs autographes, et que dire des plus beaux bordels qui leur offraient leurs services ! Même les hommes-arbres en profitaient pleinement. Une fille de joie fut même retrouvée étouffée un soir, la bouche remplie de copeaux de bois humides… Cendrechêne avait eu du mal à se remettre...
Et aujourd’hui, ils enterraient leur ami.
Ils n’avaient plus le cœur à rire et à se chamailler. L’entraîneur les avait pourtant prévenus en début de ligue, tous n’allaient pas s’en sortir indemnes, et ils le savaient. Les coups, les commotions, les blessures graves faisaient partie de la vie d’un joueur de Blood Bowl. Ils s’attendaient à cela. Mais la mort ?
Lorsque Eggon s’en est allé rentrer chez lui, blessé gravement lors de leur dernier match, ils furent tous attristés, mais au moins il était en vie. Hier, la mort de l’un des leurs les frappa au visage avec une violence jamais égalée.
Malgré la victoire, l’heure n’était pas aux réjouissances. Tous pleuraient. Même le coach avait effacé le sourire de son visage.
Mais il fallait rapidement en finir et se remettre au travail. Malgré le cœur lourd et l’esprit empli de tristesse, ils se devaient de repartir à l’entrainement. Il le fallait, un nouveau match les attendait et tant de choses étaient encore à perfectionner. Ils allaient travailler dur, ils allaient se battre jusqu’au bout, ils allaient gagner et donneraient à ce public pervers ce qu’il voulait ! Du jeu et du sang ! Sinon, la mort de leurs camarades ne servirait à rien…
« A toi Marcelin, notre ami, qui nous faisait si souvent rire par tes frasques, toi qui étais l’âme enjouée de cette équipe, toi qui partit trop tôt, dans la force de l’âge, emporté par la folie de ce sport si violent. Nous ne t’oublierons jamais notre ami, ton esprit restera toujours parmi nous. Nous te dédions ces quelques vers »
D'une brillante et triste vie
Marcelin quitte aujourd' hui les fers,
Et loin du ciel de sa patrie,
La mort termine ses revers.
D'où ses maux ont-ils pris leur source ?
Quelles épines dans sa course
Etouffaient les fleurs sous ses pas ?
Quels ennuis ! Quelle vie errante,
Et quelle foule renaissante
D'adversaires et de combats !
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