Une décennie de cinéma - 2000/2010

Répondre
Partager Rechercher
Citation :
Publié par vigilante de tyrie
Nan vous avez aimé Ben X ??! le nanars avec le mioche qui joue a archlord? ou c est autres chose (tant bien je confond sûrement)
c'est celui là. Non mais seul glaystal l'a cité. Il a aussi mis Iron man et seven pounds. Ces propos sont à prendre avec des pincettes
Citation :
Publié par Cthulhu
Ah, et pas cité encore je pense, Morse, let the right one in. Le plus beau film de vampires depuis ... depuis ?
Dracula de Coppola of course...
Clint Eastwood, qui a des couilles et qui excelle à les montrer. Sans les Coens (bon eux, depuis le Big Lebowski je les vénère de toutes façons) et lui, pas grand chose à sauver de ce coté là. C'est en les voyant faire leur films que je réalise que la plupart du cinéma manque de burnes. Sans ceux-ci et quelques ovnis comme Donnie Darko, Eternal Sunshine of the Spotless Mind, Equilibrium, 500 days of summer ou Inglourious Basterds, j'aurais purement et simplement arrêté le cinéma américain.

Les séries, qui deviennent bien plus intéressantes, pertinentes et osées que les neuf dixièmes des films. Ca en devient grave.

La diffusion du cinéma asiatique à grande échelle (corée, japon, hk), via le haut débit et le divx. Je viens de voir Tasogare Seibei, et bien c'est simple et rafraîchissant.
Déjà du côté asiatique déjà.

Takeshi Kitano et son Dolls, un film de grande qualité, aux images magnifiques et au scénario touchant.

Puis Takashi Miike et ses trois longs-métrages totalement déments, crades et dérangeant : Visitor Q, Ichi the killer & Gozu. C'est clairement pas propre (c'est même carrément dégueulasse parfois) mais au moins ça nous fait quelque chose, en bien ou en mal.
Park Chan Wooket son très bon Old Boy, difficile de ne pas le mettre dans cette liste vu la qualité globale du film.

Ensuite l'excellent Infernal Affairs (plus tard adapté de façon tout à fait correcte par Scorsese sous le titre The Departed).

Du côté européen je dirais que Goodbye Lenin est au top, oscillant entre le rire et les larmes, c'était franchement sympa. Ensuite Le Pianiste était aussi magnifique.

Quant à l'Amérique du sud je citerais en tête La cité de Dieu qui présente les favelas sans jamais tomber dans le drama lourd ou la violence idiote.

En vrac No country for old man, Into the wild, Million dollar baby, Eternal sunshine of the spotless mind, Snatch, Mystic River et le fabuleux blockbuster Gladiator.

J'en oublie des tas mais en toute sincérité j'ai bouffé une tonne de films entre 2000 et 2010 et je serais bien en peine si je devais me souvenir de tous. En tout cas tout ces films furent de très bons moments de cinéma.

Mention spéciale pour le fabuleux Steve Buscemi et son Interview, bonne surprise.
Citation :
Publié par Glaystal
Y a un soucis avec le fait que j'ai aimer cela ?
sur le fait que tu ais aimé non, je le reproche pas.

Après, j'espère que tu nous permets de juger les films que tu cites. Ceux-là, je les trouves mauvais et je ne suis pas le seul à m'être offusqué.
Mon coup de coeur de la décennie va à Master and Commander: The Far Side of the World (2003) , Russel Crowe excelle a tout point vue : c'est le film d'aventure par excellence de la décennie et je me lasse jamais de le regardé .

Dans les bon films policiers je nommerais Denzel Washington qui s'en sort toujours de façon efficace soit dans Man on Fire ou Training Day . Denzel Washington reste mon acteur fétiche .

Je retiens aussi a performance de Health Ledger dans Batman : The Dark Knight .

La trilogie de Spider-man .
doublon
requiem for a dream, Lotr, jason bourne, man from earth, ne le dis a personne, avatar
J'avais fait la liste de mes 10 films préférés de la décennie pour un autre site. Donc, sans ordre :

No Country for old men
A history of violence
Oldboy
Collateral
the Assassination of Jesse James by the coward Robert Ford
Moon
Kiss Kiss Bang Bang
Mulholland Drive
The Departed
Lost in translation
L'OP cite Richard Linklater avec son magnifique Scanner darkly, ca fait plaisir de voir qu'il est un peu vu. Pour ma part je lui prefere Before Sunrise et Before sunset, diptyque romantique prodigieux

dans mes films de la decennie je mettrais donc (en vrac)

- Before Sunset (cf au dessus)
- Bourne Supremacy (le 2eme de la serie, Paul Greengrass au top, probablement le meilleur film d'action que j'ai pu voir)
- Gran Torino (Clint eastwood magique)
- Into the wild (Sean penn comptemplatif, depuis Indian Runner, je ne loupe aucun de ses films)
- Grand amateur de Bob Dylan, je citerai I'm Not There pour la tentative qui reste en tete, longtemps... et la performance de Cate Blanchett
- Children of Men, pas mal cité deja... pour l'intro et le plan sequence de bataille de rue hallucinant.
- un film francais Le Goût des autres parce que Bacri Jaoui
- Révélations: Michael Mann, j'aurai pu citer Collateral, mais je prefere cette performance
- Die Welle, film allemand qui evoque l'embrigadement, un film qui secoue
- Lost in translation, parceque j'y pense encore regulierement
- Avatar, à la lisiere de la decennie, pour renouvellement dans le spectacle et le souffle epique qu'il offre

en bonus:
Izganie film russe d'une violence emotionnelle remarquable
L'etoile du soldat (Chritophe de ponfilly) recit sur l'Afghanistan post Massoud

Je parlerai aussi de la decennie en tant qu'age d'or des series TV americaine, avec des audaces incroyables, et un niveau exceptionnel:
west wing, the wire, deadwood, genkill, madmen, studio60, rome, band of brother... c'est la qu'est la créativité.
Citation :
Publié par Silx
Je plussoie tout ce qui a été dit avant notamment sur Park chan wook que j'aime beaucoup aussi, .
Ce fut pour moi une grande révolution. C'est l'arrivé d'un nouveau genre coréen encore très méconnu dans le monde entier. Avec ses scénarios sombres, loufoques, et très emmêles, mais d'une efficacité prodigieuse, Park Chan Wook est devenu un réalisateur incontournable depuis quelques années. J'avoue que Old Boy est un succès monumentale. Derrière la noirceur du film, je retrouve une émotion poignante. A la fin, on ne peut être que submergé par la situation de Odeysu. Bref, un grand film.

Sinon, je déteste généralement les blockbusters même si je les regardes par curiosité. Ils sont à mon sens une dénaturalisation du film des années 80s 90s. Quand je vois qu'un film est réalisé en moins d'un an, je me dis qu'il va manquer beaucoup d'éléments pour qu'il fasse un film culte. D'autre part, je regrette chez les réalisateurs d'aujourd'hui un manque de prise de risques. Ya quelques jours, j'ai vu le film Moon réalisé par Duncan Jones et j'a vraiment apprécié. Certes ya peu d'actions mais le fil de l'histoire est juste bon.

Je pense que ce sont les séries qui ont cartonné depuis 10 ans. La venue de dizaine de séries met la barre très haut pour convaincre le public. De ce fait on retrouve des séries excellentes telles que Lost, The Wire, etc ...

Cependant, je reproche qu'il n'ait plus de séries du style d'Oz. Non pas pour le milieu carcéral, mais pour son réalisme que je retrouve très peu dans les séries actuelles. The Wire s'est inspiré d'Oz mais reste inférieur.
je regarde les classements d'écran large. Les gouts et les couleurs, ça ne se discute pas mais... ouch j'ai l'impression d'être un âne bâté tant... nombre de rédacteurs... citent... "Le Nouveau Monde".

J'ai trouvé ce film atroce de longueur, de chiantitude, d'horreur tant sensoriel que visuel. Bref, j'ai réellement détesté au point que, bien que oublié depuis longtemps, je pourrais le caser dans mon top 10 des films non-nanards les plus pourris que j'ai pu voir dans cette décennie.

Dans un ordre d'idée moins haineux, j'ai trouvé les films suivants "bien mais sans plus" voir "complètement anecdotiques" :

- zodiac
- the assassination of jesse james...
- AI
- la nuit nous appartient
- la 25eme heure

Pas des films pourris (quoique...) mais franchement pas des films qui me font dire "omg c'était ze film".

Ces films sont presques mécaniquement cités par toute la rédaction. Ce qui me fait aboutir à la conclusion que la rédaction d'écran large, dans son microcosm, ADORE les films contemplatifs.

Pour en revenir au sujet, j'ai bcp de films mémorables pour cette décennie, et si je devais en citer qu'un... hum... cours voir sa vidéothèque... bof trop dur d'en citer qu'un, mais je vais mettre "little miss sunshine" car il m'a à la fois fait marré, à la fois ému et je trouvais l'ensemble excessivement cohérent dans tant d'incohérence.
Citation :
Publié par Ballistika
Mon coup de coeur de la décennie va à Master and Commander: The Far Side of the World (2003) , Russel Crowe excelle a tout point vue : c'est le film d'aventure par excellence de la décennie et je me lasse jamais de le regardé .

Dans les bon films policiers je nommerais Denzel Washington qui s'en sort toujours de façon efficace soit dans Man on Fire ou Training Day . Denzel Washington reste mon acteur fétiche .

Je retiens aussi a performance de Health Ledger dans Batman : The Dark Knight .

La trilogie de Spider-man .
Master and. Commander mériterait en effet de figurer dans ma liste. Excellent film
Citation :
Publié par Ghim Lenain
Ce qui me fait aboutir à la conclusion que la rédaction d'écran large, dans son microcosm, ADORE les films contemplatifs
J'avais pas réussi à aboutir à ta synthèse mais en effet, ca explique pourquoi je retrouve pas mal de mes coups de coeur dans les films évoqués, j'ADORE les films contemplatifs.

Sinon pour compléter mon post au dessus. Pour cette décennie écoulé, un reproche que j'ai à faire c'est au niveau de la politique marketing qui a été adopté: le matraquage sans relâche. La mauvaise foi des journaux m'a aussi profondément choqué mais ca rejoint un peu mon premier point.

Combien de fois ai je lu des articles encensant un film avant même sa sortie, balançant des images spectaculaires à tout va, s'extasiant devant les interview promo des acteurs et réal pour au final sortir une critique négative sur une misérable colonne caché entre 4 pages de pub dans le numéro d'après.

Les émissions télé invitant chacune à leur tour les mêmes invités qui viennent répéter toujours la même chose pendant plusieurs semaines. Certains films en sont arrivés jusqu'à me donner la nausée, Amélie Poulain par exemple (que j'avais pourtant adoré en salle).
Pour ma part, ce que je retiendrais surtout c'est Joseph Gordon-Levitt, qui bien que relativement jeune, m'a semblé faire un quasi sans faute pendant cette décennie : Mysterious Skin, Brick, The Lookout, 500 Jours Ensemble, G.I. Joe.

Coté réalisateur, je suis souvent impressionné par les films de Sam Mendes et Michael Mann.
Excellent fil pour rattraper les trucs qu'on a pu rater durant ces 10 années.

Perso je rajouterais une couche sur le fait que ces 10 ans c'est vraiment le tournant du cinéma d'animation avec Pixar en tête qui ont permis à l'animation occidentale d'être à nouveau appréciée par les plus de 10 ans.
Pour ceux qui citent Park Chan Wook, il y a aussi Kim Ki-Duk, je n'ai pas vu tous ses films de la décennie mais il y en a quand même quelques uns qui valent au moins le détour. Au niveau émotion Adresse inconnue et au niveau poésie Le locataire sont vraiment des films magnifiques et plus dépouillés que la trilogie de la vengeance par exemple.

ps : Alejandro González Iñárritu, Amours chiennes est de 2000, avec 21 grammes et Babel ensuite
Le premier est vraiment énorme, dans les films choc de la décennie au même niveau qu'Old Boy.
Tout à fait, je voulais le citer mais le nom m'a échappé au moment d'écrire. 21 grammes mérite clairement sa place dans le top 2000 - 2010.

Dans le même style de narration j'ajouterais 11h14 qui était tout aussi bon.
J'ai un mal fou, le 7 janvier 2010, à faire le bilan d'une décennie terminée depuis une semaine... En tout cas mettons en gras comme ça semble être l'usage dans ce fil.

Pour commencer, je pense que Wes Anderson est l'un des réalisateurs qui m'aura le plus marqué durant cette période. J'avoue avoir été ému aux larmes pendant La Famille Tenenbaum ou La Vie Aquatique. Pourtant, son cinéma avait tout pour me déplaire : faux costumes années 70, couleurs clinquantes à la Sofia Coppola, acteurs sans cesse en décalage (Bill Murray s'en est fait une spécialité), mais voilà : je marche à fond. Sans doute est-ce dû à la tendresse infinie que m'inspire son complice devant et derrière la caméra, l'immense Owen Wilson, qui coécrit ses films et joue dedans avec sa drôle de caboche toute cabossée, mais finalement les sentiments dans ces films sont sincères, vrais, et cette frime visuelle n'est que de la pudeur. Et puis musicalement, il m'a fait (ré)aimer des chansons incroyables, des Kinks à Nico, d'Elliott Smith à des farfelues de Dylan...

Deux acteurs, dans des registres aussi opposés que possible, m'auront marqué : d'abord Mathieu Amalric, dont le charisme fiévreux, la diction hachée mais précise, le regard dément d'intelligence m'ont réconcilié avec le cinéma d'auteur français. Chaque film dans lequel il est présent vaut le coup d'oeil, il n'y a qu'à voir ses rares scènes dans Munich dans lesquelles il pulvérise en quelques phrases tout le casting autour de lui (des rigolos comme Eric Bana, Daniel Craig, Yvan Attal ou Michael Lonsdale, pas moins). Son plus grand rôle de la décennie, incontestablement dans Conte de Noël d'Arnaud Desplechin.

Dans un autre genre, Will Ferrell aura sans doute été mon héros comique de cette décennie. Son regard aux yeux rapprochés, son front bas, son physique de grizzli auraient pu faire craindre un nouvel Adam Sandler, mais ce serait oublier ce sourire incroyable d'ironie, et en même temps rempli d'une humanité incroyable. Il faut voir ces séquences dans Talladega Nights : The Ballad Of Ricky Bobby, dans lesquelles il se couvre du ridicule le plus total et pourtant il suscite une immense compassion. Voilà un vrai génie.

Sinon, j'aurais sans aucun doute été marqué par le travail de producteur de Judd Apatow. Bourré de côtés détestables (son fond finalement très réactionnaire), il a inventé un comique totalement nouveau, fait de vulgarité totalement vraisemblable, d'improvisation brillantissime, et de dilemmes moraux complètement crédibles. Et puis, quel révélateur d'acteurs... Je ne vais pas tous les citer, mais je pense que Seth Rogan est très bien parti pour succéder à Will Ferrell dans mon coeur.

Au niveau des blockbusters, ce fut bien morne. Je retiendrai pourtant trois réalisateurs qui ont réussi ce tour de force : réussir à concilier film à gros budget et expression personnelle. D'abord Peter Jackson, qui a réinventé le cinéma épique avec sa trilogie bien connue, mais qui a surtout exprimé toute sa générosité et son imagination dans le merveilleux King Kong. Ensuite, Guillermo del Toro, dont on ferait bien un pote, qui a réussi l'exploit de faire un Hellboy encore mieux que le comic originel, tout en sortant des films en espagnol tout aussi foudroyants. Et enfin, Alfonso Cuaron, qui a tout simplement pulvérisé le cinéma d'action avec son Children Of Men, mettant la mise en scène en parfaite adéquation avec l'ère Youtube / CNN, ouvrant la voie au cinéma du futur.

Après, j'y réfléchirai, mais il reste beaucoup de noms à citer... Je pense que je ferai un autre message plus tard.
Comme dit Dandal, apres une semaine on n'a peut etre pas le recul suffisant .

Tout d'abord je citerais bien James Gray pour The Yards, We own the night et Two Lovers. Pour moi ce cineaste est le dernier heritier de la "nouvelle vague" americaine des Scorsese, De Palma, Coppola... C'est de loin le meilleur jeune réalisateur américain de la décennie.

Coté français, evidemment Jacques Audiard.

Apres c'est moins evident. Je vais citer les réalisateurs que j'aime bien, mais je n'ai pas vraiment de film particulier en tete. Almodovar et Wong Kar Wai pour leurs univers. Clint Eastwood, toujours tres efficace malgres son petit coté moraliste, mais bon, c'est comme ça qu'on l'aime aussi Clint . Woody Allen pour Match Point, Cassandra's dream et Accord et desaccord (je n'aime pas du tout toutes ses comedies loufoques, mais ces 3 films sont tre tres bons)

Ensuite il y a quelques films sur lesquels j'ai vraiment flashé ( comme tout le monde en fait ^^) :
L'assassinat de Jesse James, premiere fois que j'ai vu Casey Affleck. Une claque dans la gueule, ça faisait tres longtemps que je n'avais pas autant été impressionné par un acteur "inconnu".
Eternal Sunshine, pour toutes les raisons citées plus haut.
Lost in translation, un film à part. Je ne sais pas ce qui est si touchant dans ce film. L'histoire est belle tout simplement.

Il n'y a plus grand chose qui me vient là, je reposterai plus tard .
Citation :
Publié par Roger
Ensuite l'excellent Infernal Affairs (plus tard adapté de façon tout à fait correcte par Scorsese sous le titre The Departed).
Regarde la trilogie chinoise, ça ne sera plus du tout correct. Martin a complètement raté son sujet, imho.

Citation :
Publié par Edelendil

Perso je rajouterais une couche sur le fait que ces 10 ans c'est vraiment le tournant du cinéma d'animation avec Pixar en tête qui ont permis à l'animation occidentale d'être à nouveau appréciée par les plus de 10 ans.
J'ai trouvé ça à double tranchant. Pas fan d'animation à la base, perso j'ai trouvé vraiment triste cette obsession débile de films d'animations avec des animaux qui parlent, c'est quand même une triste évolution du genre. Y'a tellement mieux à faire ! Quand on voit ce qui a été accompli avec Wall-E, on se dit que beaucoup de studios (sans doute à cause de leur production, je ne suis pas stupide) ont vraiment perdu leur temps.

Citation :
Publié par Dandal
Sinon, j'aurais sans aucun doute été marqué par le travail de producteur de Judd Apatow. Bourré de côtés détestables (son fond finalement très réactionnaire), il a inventé un comique totalement nouveau, fait de vulgarité totalement vraisemblable, d'improvisation brillantissime, et de dilemmes moraux complètement crédibles. Et puis, quel révélateur d'acteurs... Je ne vais pas tous les citer, mais je pense que Seth Rogan est très bien parti pour succéder à Will Ferrell dans mon coeur.
Judd Apatow reste pour moi l'un des plus grands producteurs et scénaristes, ce type est un génie. Comme tu l'a pointé, son obsession à nous faire rire avec ce rapport avec la réalité est une parfaite combinaison.

J'ajouterais un paramètre qui rends son cinéma si génial : il dépeints des losers avec une tendresse inégalée. Nul besoin pour lui de se moquer d'archétypes en les montrant du doigt, il les montre et les rends drôles sans jamais se moquer, ce qui est en soit un tour de force exceptionnelle dans une société américaine très portée sur la réussite personnelle.

A ce sujet, Zack & Miri make a porno est sans doute mon film comique de la décennie, plusieurs fois il m'a arraché une larme en montrant de véritables histoires d'amour derrière un drap pudique de vulgarité. De la vraie comédie.

Mention spéciale aussi avec Pineapple Express, avec ses côtés Tarantinesques et son final ultra-over-the-top, j'en avais des larmes.

Et évidemment une note toute particulière, même si ça date de la fin des 90s, pour Freaks & Geeks, sa série culte : https://forums.jeuxonline.info/showt...t=freaks+geeks
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés