D'où ce sujet sur l'aigritude, l'optimisme, toussa... 
Ca part mal ton débat.
D'une part parce qu'on dit aigreur et pas aigritude, et d'autre part parce que l'opposé de l'optimisme, c'est le pessimisme. Il n'y a pas d'impossibilité, ni technique ni sémantique à mes yeux, d'être à la fois optimiste et aigri.
Ce qui s'oppose à l'aigreur, ce serait plutôt la bienveillance. Alors effectivement, du peu que j'en ai vu sur le Bar, tu n'es pas quelqu'un qui pousse à la bienveillance.
Si tu prends comme synonyme d'aigri le terme désabusé, moins connoté sur le Bar où le terme aigri est un peu galvaudé et utilisé à tort ou à travers pour se soustraire au débat quand on a l'argumentation bancale, tu te rends bien compte que rien n'empêche d'être à la fois optimiste et désabusé. Ce n'est pas parce que par le passé quelqu'un a connu des désillusions qu'il va arrêter de chercher le bon côté des choses dans ce qui lui arrive. De la même manière, ce n'est pas parce que quelqu'un est pessimiste qu'il est forcément agressif vis-à-vis des gens qui l'entourent, donc le lien direct qui est fait sur ce sujet entre le pessimisme et l'aigreur relève juste d'une profonde maltraitance sémantique.
Après, si j'ai bien compris le fond du problème, dis toi qu'on apprend toujours plus en faisant des erreurs par soi-même qu'en sombrant dans les remords d'avoir trop peu vécu à essayer de concilier la chèvre, le chou, les fromages de Milenko et les avis discordants des gens qui nous entourent.
Donc vas-y, fonce, prends toi le mur en pleine gueule ou prouve à tous les connards cyniques qui ont tenté de te décourager qu'ils avaient tort, mais surtout, s'il-te-plaît, va faire ta crise d'adolescence ailleurs que sur le Bar.
Merci
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