Même si je garde un souvenir ému des Gobelins-pygmées et des Arbres, bref de la grande époque de Lyonesse (désertée par la suite, avec Avalon etc... quelle tristesse), je ressens comme clairement plus ludique la masse de quêtes, très variées même si on peut tout réduire aux dénominateurs communs et caricaturer comme "répétitif", c'est sûr, c'est toujours "se déplacer", "taper", "récolter", "transmettre à"... ridicule comme raisonnement.
Un gros effort flagrant a été fait quant à la diversité des situations, les nombreuses modulations/variations. Après le problème c'est plus dans la tête du joueur, blasé, étiolé, robotisé et stressé... un peu plus de grand air, de soleil, de social, une bonne douche, un bon vrai repas et beaucoup moins de café, et de suite changent/reviennent le regard et les émotions, la fraîcheur d'un peu d'innocence/naïveté renouvellées...
Quel bonheur cet aprem, en débarquant à Theramore, en route vers Silithus (Guerrière 55), de me laisser attendrir par cette ptite Gnomette Mage 31 qui naïvement voulait rencontrer Tabetha (zone de mobs 38-40) pour son "zoli bâton"... Et ainsi de trouver facilement le temps de la guider, puis carrément escorter, et ensuite l'emmener à pieds (ça fait drôle de laisser le chwal dans l'sac
) jusqu'à Shimmering pour qu'elle découvre, trouve son autre Mage pnj, et alors tranquillement s'enthousiasmer pour le Départ de la course...
Le stress hcg, la course permanente, contre le temps, motivée par un px (craft aussi) ultra pénible qu'on souhaite clore enfin un jour et le + tôt possible, puis celle des nairpays, avec les classements si essentiels et toutes les guéguerres/polémiques (bus, yell, add, déséquilibres, radars, BB, canadiens, alliances, sous-populations...), en un mot : daoc, c'est une page tournée par la grâce (de son autosabordage d'abord -toa...-) de toutes ces ptites merveilles, ingénieuses ou charmantes qui font wow : le jeu orienté "plaisir", faut apprendre à savourer, et là on s'inquiète bien moins pour la durée d'vie du jeu...
L'apnée c'est sympa, mais faut quand même penser à remonter respirer...
"Il faut que tu respires..."