Publié par Coin-coin le Canapin
C'est appelé la polydactylie, non?
Vi exact
Pour ce qui est de l'évolution je "plussoie" (eh vi néologisme quand tu nous tiens) certains, à savoir que l'évolution vers les quatre doigts de pied ne se fera que s'il y a un avantage sélectif ... ce dont je doute.
Pour l'instant la théorie en vogue c'est le néo-darwinisme, si je ne m'abuse. Le lamarckisme consistant à dire que c'est l'usage qui fait l'évolution (exemple: les girafes ont un long cou à force d'essayer de manger les plus hautes feuilles des arbres), le néo-darwinisme lui prône la mutation (génétique) et la sélection des plus aptes aux conditions de vie (exemple: les girafes ont eu parmi elles des individus avec des cous plus ou moins longs - en gros hein on va pas chipoter- celles ayant le cou le plus long ont eu un meilleur accès à la nourriture et donc ont mieux survécu à des pénuries ou se portaient mieux que les autres et donc préférées par les femelles).
Donc selon l'état actuel des connaissances des scientifiques, je dirais qu'il peut y avoir de tout (4,5,6) doigts de pied mais que nous n'évoluerons pas forcément vers la disparition du petit doigt tant qu'il n'y a pas sélection (genre la meuf, je t'aime bien mon gars mais j'préfère l'autre. Il est meugnon avec son 'tit doigt en moins  ), voire une évolution au sein de l'ADN puisque celui-ci n'obéit pas tout à fait à la loi comme quoi le plus apte est sélectionné.
Je m'explique, il y a dans l'ADN des séquences dont le "but" est celui de la vie à savoir se propager (je remplacerais bien le mot but par le mot mécanisme mais c'est pour marquer les esprits). Et atteindre ce "but" ne signifie pas forcément rendre l'individu plus fort pour une situation ou une autre. Je dirais même d'une manière générale que les mutations de l'ADN n'ont pas de but mais qu'ensuite les situations que vit le réceptacles de celles-ci sélectionnent ou pas l'individu (il y a aussi des mutations neutre, c a d , n'entraînant pas de conséquences). Un exemple bateau, relatif à cela est celui de la drépanocytose et du paludisme. On explique la forte répartition de cette maladie génétique, la drépanocytose, en Afrique par le fait que ceux qui sont porteurs de la maladie mais non malades (hétérozygotes pour l'allèle morbide: ils ont une version malade du gène et une version saine) résistent mieux au paludisme que ceux qui sont sains. Par contre ceux qui sont malades n'ont vraiment pas de bol. Ainsi on explique la sélection d'individus porteurs d'une maladie génétique par leur résistance à une autre maladie (parasitaire celle-ci).
Donc à moins qu'une sélection soit faite ou que notre ADN a tendance à avoir des mutations supprimant le dernier doigt de pied ...
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