Comte / Comtesse
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Peut-on être un chercheur "amateur" ? Si oui, comment ? Avant propos Je tiens à préciser, pour les administrateurs et modérateurs de ce forum, que ce sujet, malgré qu'il soit tabou, respecte parfaitement les règles en vigueur. Je tiens à préciser que ce qui va suivre est purement objectif. Etant chercheur indépendant autodidacte, et membre d'un groupe de recherche "Bijective Physics" et étant spécialisé dans la gravité quantique, plus particulièrement l'application de l'entropie en gravité quantique et en mécanique des fluides, ce présent poste présente davantage le domaine de la physique dans la recherche. Mais évidemment, ce que je propose ici est tout aussi disponible pour des personnes souhaitant effectuer de la recherche en biologie, philosophie, mathématique etc. Introduction - définition Un scientifique ou un chercheur, est une personne qui applique la méthodologie scientifique en publiant des articles scientifiques de qualité dans une revue à comité de lecture. De façon plus simple : un chercheur qui ne publie pas dans une revue, c'est comme un guitariste sans guitare. Eh oui ! J'avoue que c'est un peu plus compliqué que ça. Un chercheur peut aussi faire des articles de qualité en publiant des prépublication (ou preprint) sur des sites d'archivages sérieux (www.preprints.org, dirigé par la revue MDPI, HAL, Arxiv)... Bref. En tout cas, il est tout à fait possible pour un amateur de soumettre son papier à une revue de comité de lecture. Si l'article est accepté, c'est dans la poche ! Dis comme ça, ça paraît simple, sauf qu'en fait, c'est extrêmement compliqué. Et je vais vous expliquer pourquoi. I. Il faut des connaissances scientifiques ! Ben oui ! Un chercheur qui a un doctorat aura évidemment plus de connaissances qu'un amateur sans diplôme ! Il y a donc d'abord tout un travail personnel si vous souhaitez acquérir ces connaissances sans avoir de doctorat, et ce sera très compliqué ! La première étape consiste à trouver des cours disponible vous permettant d'obtenir des connaissances pouvant aller jusqu'aux master. Pour ça, il y a : - Les cours à distance comme les MOOC (FUN, COURSERA, EDX, CLASSROOM etc...) : Chaque cours demande entre 2h à 6h de travail par semaine, avec des cours allant du niveau bac au niveau master. - Evidemment, si on parle de cours à distance, il faut aussi mentionner le CNED, ainsi que tous les autres organismes permettant d'avoir un diplôme ou une formation qualifiante - Et enfin, les cours en ligne : On peut y retrouver par exemple "relativité générale 2013-2014" destiné aux étudiants de Master I et II etc.), podcast de l'université de Grenoble (cours donné par Richard Taillet, de niveau licence au master en relativité générale, relativité restreinte, thermodynamique, électromagnétisme, mécanique du point, cosmologie, etc... Rien que ça, c'est déjà une quantité énorme de travail (personnellement c'est ce que je fais en + de mon travail à temps plein). La seconde étape, optionnel mais qui vous permettra d'accréditer davantage vos compétences, est la validation de vos compétences, soit par la validation des acquis par expérience (VAE), soit par MOOC. Dans le cas des MOOC, vous pouvez avoir l'attestation de réussite gratuitement en suivant le cours et en réussissant les quiz, ou payer pour obtenir une certification de réussite, qui alors donne lieu à des crédits ECTS (crédit universitaire permettant d'obtenir 2 à 5 crédit). Les évaluations se font alors à distance, avec une caméra ou il faudra montrer votre carte d'identité. Votre ordinateur est contrôlé à distance, donc la triche est impossible (il a même d'ailleurs été prouvé que les possibilités de triches par le passage d'un examen est distance est considérablement réduit par rapport à une "véritable" évaluation !). Il faut savoir qu'une année universitaire c'est 60 crédits, est que le master vaut 300 crédits.... Si on considère qu'un seul cours donne 3 crédits, il vous faudra suivre plus de 100 cours payant ! Ne vous inquiétez pas, ces cours ne sont pas extrêmement onéreux (en moyenne 45€, généralement entre 40 et 60€). Malheureusement, la plupart des cours en MOOC payant sont en anglais (cf COURSERA, EDX), il faudra donc compter plus de 4500€ pour avoir son master via les MOOC... Mais ne vous inquiétez pas, vous avez tout votre temps ! En effet, il est possible de valider un doctorat de physique à partir de la VAE. En fait, le nom exact est la "validation d'un doctorat par publication antérieur ou publication existante". Tout le processus est expliqué ici https://www.advan-kt.com/phdbypub . En résumé, accompagné de quelques documents officiels, il vous faudra au moins publier 5 articles scientifiques à comité de lecture. Le détail dans le lien ! Mais bon, avant de pouvoir publier, il est important d'avoir l'avis d'autres scientifiques, et de former un réseau ! II. Créé sa base de recherche et accepter le retour d'autres scientifiques Cette étape, cruciale, vous permettra de créer un réseau de scientifique, et de réfléchir sur le domaine de la recherche que vous voulez exercer. Pour ce faire, la première étape est de posséder une veille informationnelle : Cela consiste à être à jour sur les plus récentes découvertes en physique. Pour cela, il est recommandé de vous abonner à différent journaux de presse : Science et vie, science et avenir, etc. Mais cela ne suffit pas ! Il faudra aussi vous rapprocher des articles scientifiques les plus récents et essayer de les comprendre. Pour cela, allez sur le site Trust My Science, Futura Science, où encore "ça se passe là haut" et lisez les sources de leurs articles. Enfin, allez sur le site du CERN, de groupes de recherches, ou regardez et lisez les derniers articles parus sur Arxiv, ou plus généralement, sur Google Scholar. Une fois cela fait, il vous faut trouver votre domaine de recherche. Là pas de secret, ce sera là où vous êtes le plus à l'aise ! Mais il faut aussi considérer que votre domaine de recherche ne doit pas être trop restreint, ni trop ouvert. Vous pouvez par exemple faire de la recherche dans le domaine générale de la gravité ; affiner votre domaine ensuite dans la recherche de la gravité quantique ; et affiner une nouvelle fois en choisissant de quel manière votre étude va se tourner (gravité quantique à plusieurs dimensions ? Gravité quantique à boucle ? Théorie des cordes ? Gravité émergeant ? etc...). Une fois trouvé, il faut développer sa recherche MAIS en respectant la méthodologie scientifique. Il y a une façon simple de vérifier qu'on la respecte en répondant à ces deux questions : ma théorie est-elle expérimentale ? Est-elle falsifiable ? Si oui, continuez, sinon... Recommencer depuis le début 😝 Ensuite, Il faut - et c'est primordial - créé son réseau scientifique. Pour cela, une inscription à Academia.edu et Research Gate vous sera indispensable ! Publiez vos articles (preprint) dessus pour avoir ensuite un retour des chercheurs. C'est ainsi que j'ai fait, et que des scientifiques plus ou moins connus (comme Samuel Braustein, Frank Delplace, Evgeni B Starikov, Jean Pierre Petit, etc..) ont suivi et commenté mes travaux. N'hésitez pas à publier votre preprint sur MDPI, plus particulièrement sur https://www.preprints.org/ Votre article possédera un DOI (Crossref), des droits d'auteurs, et sera indexé sur Google Scholar, Europe PMC, Scilit etc... Votre article sera ainsi mis à jour, puis bientôt prêt pour l'étape finale... III. La publication dans une revue Je pense que c'est le plus compliqué, long et coûteux, mais d'une importance titanesque : publier dans une revue à comité de lecture. Pour un chercheur affilié, c'est assez simple : il connaît déjà le monde scientifique, les frais de publication peuvent être supporté - partiellement ou en totalité - par son institution etc. L'amateur qui ne connait pas le monde scientifique est vide perdu. Alors voici quelques points clés à savoir. D'abord, si vous voulez que votre article soit à coût sûr lu, il faut publier en Open Access (libre accès). C'est le plus coûteux, mais cela évite à vos lecteurs de payer pour accéder à votre article. La seconde chose à savoir est que la publication en Open Access est d'autant plus cher que la revue est reconnu ; les frais peuvent aller de 0€ jusqu'à, 1000€ voir 1500€ ! Et comme vous n'êtes affilié à aucune académie, c'est à vous de puiser dans vos propres ressources monétaires. Une fois que vous savez ce que vous voulez (revue avec accès payante, open Access, sans frais ou avec etc.) vous devez trouver la revue qui correspond aux domaines de recherche de votre article (condensed matter, quantum gravity, general Physics etc.) Une fois la revue trouvée, vous devez lire le format exigé par la revue (LaTeX, Microsoft Word, figure, références, polices etc.), et bien entendue, la respecté. Plus la revue est reconnu, plus la moindre petite erreur et c'est le refus ! Une fois la mise en page prête, mettez votre publication en ligne. Pour obtenir votre réponse, il faudra s'armer de patience : cela peut mettre 15 jours / 1 mois au plus court, jusqu'à plus d'1 ans ! La réponse que vous obtiendrez peux être : accepté, accepté avec modification, accepté si des modifications importantes sont faites, refusé. Si votre article est refusé.... Eh bien... relisez depuis le début 😝 Et... Moi ? Eh bien je suis un petit chercheur scientifique indépendant et autodidacte, tout en étant comptable à temps plein, cherchant à se frayer un chemin dans le monde titanesque et fermé qu'est le monde scientifique. Cela fait 5ans que je fais de la recherche, et mes articles sont loin d'être prêt pour être publier dans une revue à comité de lecture ! Mais si vous êtes ultra curieux me concernant.... Eh bien je vous conseil de lire ce poste : https://www.tapatalk.com/groups/gsjo...304711&t=10120 Conclusion Eh bien tout est possible ! Un amateur peut réussir (Marie Ampère, Bill Gates, Faraday) sont des autodidactes qui ont su réussir alors que certains scientifiques diplômés ne sont pas considérés comme des scientifiques par la communauté (Nassim Haramein, les Frère Bogdanov etc.) Au finale, un amateur peut réussir, mais il lui faudra de la patience, de l'argent et beaucoup de travail pour devenir chercheur ! Si vous craignez pas le monde universitaire, foncez ! Si vous êtes un peu comme moi... Eh bien dites vous que c'est possible ! |
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Devenir chercheur sans avoir le moindre diplôme ? Possible !
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Citation :
J'ai déjà eu l'occasion de croiser des scientifiques autodidactes amateurs, de bons (mais très rare !) et surtout j'en ai croisé beaucoup de mauvais. La nouveauté en science Après, la grande difficulté dans le monde scientifique c'est de proposer du "nouveau". Le monde scientifique, c'est un peu comme l'entreprise qui cherche à être compétitive face à ses voisins. Votre article va être en fonction de 2 paramètres : Le premier, la renommée de la revue ; la seconde, le nombre de citation. D'un certain point de vue, le second paramètre est assez injuste, parce qu'il existe de très bons articles scientifiques qui ne citent pourtant que 10 articles scientifiques dans leurs bibliographies. De plus, il existe une catégorie de scientifique comme Franck Delplace, qui, malgré son parcours universitaire et ses publications dans des revues à comité de lecture, n'est pas "reconnu" par la communauté scientifique, alors que ses articles apportent un point de vue nouveau et objectif. Le groupe bijective physics Le groupe Bijective Physics, qui a publié plusieurs articles chez Springer mais aussi sur la revue Neuroquantology (auquel je ne fais pas confiance d'ailleurs), Scientific Research Publishing, etc... propose un tout nouveau point de vue sur la relativité restreinte. Certains journalistes, comme Laurent Sacco de Futura Science, m'a dit "ils ne croient pas en la relativité restreinte ni au boson de Higgs". Premièrement, ils ré interprètent la relativité restreinte sans remettre en question celle-ci. Ils pensent que la vitesse de la lumière est une vitesse qui fluctue, plus précisemment, je cite : "velocity of light is constant in entire universe. It has the minimal variations regarding the variable energy density of quantum vacuum. Stronger gravity corresponds to lower energy density of quantum vacuum and so light speed in stronger gravity is minimally slower. In physics of 20th century this is called "gravitational time dilation" (Shapiro experiment). It is not about time is stretched, it is that light speed diminishes." Source : https://www.researchgate.net/publica..._Consciousness Et concernant le boson de Higgs, il pense que "Higgs boson does not exist in nature, it is artificial man made momentary flux of energy.". Le LHC aurait donc créer cette particule. Par ailleurs, il faut savoir que de nombreuses conditions doivent être réunis afin que le Boson théorique de Higgs soit "prouvé", or, même si nous avoions 99% des données qui confirme son existence, il reste toujours 1%. Source : https://www.researchgate.net/publication/330369071_Non-falsifiable_Higgs Je fais partis de ce groupe, mais sur certains points, je ne suis pas entièrement d'accord avec eux, comme pour le Boson de Higgs, ou encore le lien entre conscience et physique quantique, c'est trop à mon avis subjectif comme domaine, trop complexe. Mes articles Mes articles visent à interpréter les équations d'einstein via le tenseur énergie impulsion comme un espace-temps fluide possédant une viscosité (voir Stress Energy Tensor in Fluid Mechanics, version française disponible sur mon site), et je travail aussi sur une alternative à la matière noire, la gravité émergeante, plus particulièrement la gravité entropique, en partant des lois de la thermodynamique (Entropic Description of Gravity By Thermodynamics Fluids and the information Theory). Comme les deux articles sont complexes, j'ai fait un diapositive récémment qui explique le tout, disponible en .pdf et .pptx (Entropic Gravity and the Space-Time Fluid). http://entropyfluid.e-monsite.com/pa...scientifiques/ Les scientifiques amateurs Pour en revenir aux scientifiques amateurs, oui, il y a beaucoup de bêtise. Moi qui connait très bien l'entropie, tout ce qui tourne autour de l'énergie libre et infini, c'est impossible. J'ai communiqué avec Richard Vialle, auteur de "l'effet Vialle" et son collègue Philippe Albert... Je n'ai eu que des problèmes avec eux. Le plus gros soucis des scientifiques amateurs, c'est que la grande majorité d'entre eux n'accepte pas qu'on leur critique leurs théories. Ils croient qu'ils ont raison et s'enfonce dans leurs croyances, comme une secte. Dernière modification par EntropyFluid ; 30/03/2019 à 22h15. |
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C'est passionnant. Je n'aurais jamais pensé ca possible.
Félicitations et je te souhaite de longues années à vivre ta passion. |
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Pitit Flo -TMP |
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Je comprends que ça soit passionnant de faire de la recherche. Pour la légitimité il faut s'en moquer, une grande partie des chercheurs académiques ne sont pas particulièrement connus dans leur propre discipline non plus. La reconnaissance c'est un truc d'égo et en science il faut mieux mettre ton égo dans une petite boîte étanche.
Si ton but est de publier dans un bon journal tu devras passer par le comité de lecture, c'est plutôt une expérience positive au sens où ça aide à améliorer son travail. Au passage, si tu n'as pas de budget à dédier à tes publications ne choisis pas l'open-access mais plutôt la publication standard. Ça ne te coûtera pas un rond et en pratique les éditeurs te laissent mettre une copie du PDF sur ton site du moment que tu indiques bien que ce n'est pas la version finale - parfois après une période dite d'embargo, mais rien n'empêche d'essayer. Normalement personne ne te demande d'argent pour publier. Si tu dois payer pour une revue c'est 1) que tu te fais arnaquer (on reçoit du spam académique dans ce sens) ou 2) que tu as délibérément fait le choix de publier en open-access, mais même là le choix se fait après le process de relecture (si c'est pas le cas, retour au point 1). Les autres cas où il faut payer, c'est pour les conférences car de fait il y a l'organisation physique du truc. Après, rien n'empêche de viser des revues plus coulantes mais moins reconnues. Tu as des institutions qui recensent les revues un minimum sérieuses, la plus connue étant Journal Citation Reports ou Scimago. Sur Scimago tu peux faire une recherche par nom de journal, ils sont classés en quartiles et en tant que professionnel on estime qu'il est contre-productif (voire signe de manque de discernement) de publier dans les 50 % les moins cotés (dites Q3 et Q4). Dans mon domaine par exemple les revues Q2 (deuxième quartile) sont celles où on publie les trucs corrects et carrés mais qui ne proposent pas d'avancées folles non plus. Lors des évaluations (du labo, de l'équipe, du chercheur) les revues Q2 passent en second plan, et les Q3 et Q4 sont simplement ignorées. On le voit bien en tant que relecteurs, les éditeurs sont plus souples dans ces revues que dans les plus prestigieuses où la moindre zone de flou dans l'article est examinée et doit être corrigée ou argumentée. Les communautés se posent bien sûr la question de la valeur des publications. Souvent "ça se sait", dans mon domaine les gens se sont plus ou moins mis d'accord (même s'il y a des débats), on peut donc trouver ce genre de document où on trouve des passages comme : Citation :
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Comte / Comtesse
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Avant de répondre à toutes vos questions, je vous invite à regarder ce diaporama, en anglais, que j'ai réalisé afin que la lecture soit simple et mes articles compréhensibles. Le diapo est téléchargeable en .pptx, vous pouvez aussi directement le lire en PDF si vous ne voulez pas le télécharger.
http://entropyfluid.e-monsite.com/pa...ime-fluid.html Zackoo : "Intéressant, mais si tu fais tout ça, c'est à dire que ça devient ton taf principal n'est ce pas ?" Pitit Flo -TMP : "Ou alors c'est vraiment la pratique en amateur, à côté de ton taf normal, qui te plait ?" Pitit Flo -TMP : "pourquoi ne pas te lancer dans un doctorat, si tu as validé ton master par MOOC ?" Je me sers de mon taff (métier que j'adore !) pour pouvoir financer cette passion, qui coûte extrêmement chère, comme vous avez pu le voir plus haut. Pour l'instant, je n'ai pas eu l'occasion de financer grand chose, d'abord parce que je suis jeune et que cela ne fait que peu de temps que j'ai du taf (qui par d'ailleurs, est un CDI pouvant peut être - voir sûrement - déboucher vers un CDI). Je n'ai donc pas encore pu valider un "master par MOOC" officiellement. Mais je suis extrêmement attaché à mon travail, donc je préfère faire les deux. Zackoo : "Pourquoi ne pas entrer dans un laboratoire directement ?" J'avoue y avoir pensé, mais qu'un bref instant. Je n'ai jamais étudié cela en profondeur, surtout parce que je me demande si mon CV peut plaire et si mon expérience peut être suffisante pour intégrer un laboratoire de recherche "officielle". Je fais davantage confiance aux groupes de recherche, qu'ils soient officielles ou non. Bijective Physics est un groupe de recherche par exemple. J'ai envoyé mon CV (vous pouvez ci-bas) et ont été convaincu. Je ne sais pas comment ça fonctionne au niveau d'un laboratoire, mais si tu as des infos qui peuvent m'aider, ce serait cool et ce serait l'occasion de compléter le poste. https://www.researchgate.net/publica...e_et_Comptable Zackoo : "De manière annexe, j'adore le principe des publications open source, HAL est une très bonne intiative, surtout maintenant que Scihub va être impossible d'accès en France. Cependant, la quantité de mauvaise publication, de données véritablement douteuse et d'analyse peu profonde lui font très mauvaise pub." J'ai déjà essayer de publier à HAL, mais cela n'a jamais marché. J'ai envoyé un mail pour avoir plus d'information, et ils m'ont dit "Les chercheurs indépendants sont acceptés sur HAL à condition qu'ils aient soutenu une thèse doctorale et publié au moins une fois dans une revue scientifique." Je n'ai fait ni de thèse, ni pour l'instant publier dans une revue. En matière de "revue douteuse" il y a déjà Vixra, ainsi que toutes les revues dites prédatrices. znog : "Ceci dit, dans un domaine de pointe comme la physique fondamentale j'ai beaucoup de mal à voir la légitimité des publis d'un "original". Tu publierais en relations internationales, en histoire ou littérature je ne dis pas, mais là sans connaître le moins du monde ton domaine j'ai tout de même de gros gros doutes, sur ta capacité à contribuer dans ce domaine." Je comprend tes doutes, mais je me suis forgé des compétences à travers l'acquisition de connaissances via les MOOCS universitaires, les cours certifiés en ligne (comme Richard Taillet, Michel le Bellac etc...), et surtout énormément d'échange ! Lorsque j'ai commencé la recherche j'écrivais littéralement de la merde, puis c'est grâce à divers contacts scientifiques, et à un travail personnel très soutenu, à l'écoute des scientifiques et d'autres personnes autours de moi que j'ai pu affiner ma recherche et parfaitement bien connaitre mon domaine. znog : "les équations d'einstein via le tenseur énergie impulsion comme un espace-temps fluide possédant une viscosité" au mieux je m'abstiens de me prononcer au pire, ça tourne à la secte, ou à la Bogdanov." Je comprend une nouvelle fois tes doutes. Ce n'est pas la première fois que des gens sont surpris et ne comprenne pas le lien entre les équations d'Einstein et la mécanique des fluides. Mais il faut savoir que ce travail date déjà de longtemps (regardez le NUMDAM, site d'archivage d'articles scientifiques), et vous remarquerez que le tenseur énergie impulsion est en fait une généralisation du tenseur des contraintes utilisés en mécanique des fluides, ce même tenseur énergie impulsion peut, à l'aide d'un calcul mathématique plus ou moins complexe, être réduite à tenseur énergie impulsion des fluides parfaits (voir cours de Richard Taillet). Enfin, à titre de comparaison, vous avez déjà des articles très influents qui ont été publié dans ce domaine, en voici 5 exemple que j'ai cité dans mes articles : / André Lichnebrowicz (1966), Etude mathématique des fluides thermodynamiques relativistes, collège de France, Commun. Math. Phys. 1, 328-373 / T. Padmanabhan (2010), Entropy density of spacetime and the NavierStockes fluid dynamics of null surface, ArXiv:1012.0119v1 / Franck Delplace (2016), Reynolds Numberand Spacetime Curvature, Fluid Mechanics Open Access, DOI: 10.4172/fmoa.1000125 / Stefano Liberati (SISSA) and Luca Maccione (2010), Astrophysical Constraints on Planck Scale Dissipative Phenomena, Physical Review Letters, ArXiv:1309.7296 / Luis Lehner, Huan Yang et Aaron Zimmerman (2014), Turbulent Black Holes, arXiv 1402.4859v2 kermo : "Au passage, si tu n'as pas de budget à dédier à tes publications ne choisis pas l'open-access mais plutôt la publication standard." Merci beaucoup pour ta suggestation. Toutefois, je refuse de publier sans open-access, car je considère que les sciences doivent être disponible à tous. Je sais que c'est coûteux, mais bon, ça va, la compta ça paye bien ![]() Je ne cite pas le reste de ton message, car il est très complet, et surtout largement instructif ! Je connais Journal Citation Reports mais je ne connaissais pas scimago. Je vais y jeter un oeil dès que j'ai un peu de temps ! En tout cas, merci pour tous ses conseils, kermo. Dans quel domaine travailles-tu ? Aussi, j'aimerai avoir votre avis sur le débat "éternel" concernant la légitimité d'un preprint ou d'un article à comité de lecture. Personnellement je pense qu'ils sont légitimes, mais doit-on davantage se fier aux articles publiés dans des revues à comité de lecture, qu'importe leurs renommés et leurs impacts factors, qu'un preprint ? En tout cas, merci beaucoup, et je suis disponible pour répondre à toutes vos questions autour de mon domaine de recherche et de mes travaux. |
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Ettore Majorana |
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Je me demande si depuis vous aviez réussie vos études ? En cherchant qui vous êtes d'après le lien que vous avec laisser et une simple rechercher sur Google https://fr.linkedin.com/in/roman-baudrimont-9b0297130 Et bref j'ai pas trouver d'autres éléments, et vos blogs ont disparus et il y as un yt lui aussi, mais il semble inactif http://entropyfluid.e-monsite.com/pa...scientifiques/ > et pareil sur Fb https://www.facebook.com/EntropyFluid/ Dernière modification par PetitCoeuReD ; 10/01/2021 à 19h44. |
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Yo !
Je suis dans un cas similaire au tien Merci d'avance. Dernière modification par Lunix ; 31/10/2021 à 11h37. |
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Pour être chef d'une équipe de chercheurs, de fait il faut être membre d'un labo et les conditions d'embauche nécessitent souvent d'être diplômé - et surtout d'avoir un dossier de publications. Pour les subventions, il n'y a pas de raison que ça soit impossible mais il faut a minima avoir une raison sociale. Les subventions ne sont pas versées sur les comptes en banque des chercheurs... Ensuite il faut aller à la chasse aux sous. À une échelle individuelle je pense qu'il faut se concentrer sur le niveau local, les agences régionales ou nationales financent des gros projets pour lesquels il faut montrer patte blanche. Au-delà du diplôme c'est donc surtout un statu et une raison sociale dont tu as besoin, même pour aller utiliser le matériel d'un labo voisin. La recherche ne se fait jamais seul, ne serait-ce que dans le processus de relecture, et puis quand on cherche on essaie de communiquer ses trouvailles, ses doutes et ses questions. La meilleure porte d'entrée ce sont les chercheurs qui sont en place et qui pourraient accueillir positivement tes idées, voire t'inviter dans leur labo. Mais il faut avoir des arguments scientifiques, pas juste "j'ai très envie d'essayer un truc avec votre accélérateur de particules". |
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