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Citation :
Le principe même des GOPE étant que ce sont les Etat-membres qui proposent les réformes et les votent comme l'explique l'article de libération. |
07/04/2017, 20h25 |
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[Union Populaire Républicaine] La vie du parti
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Et du coup tu ne lis pas le lien que je t'ai indiqué? Qui parle de l'évolution du GOPE. Mais tu cites Libe et Wikipedia, qui fournissent des analyses assez fines en générale sur le droit communataire. Je n'ai pas de L2 en droit, mais j'ai un doute quand même.
Donc pour te résumer le document que je t'ai linké au dessus (http://www.iiea.com/ftp/Publications...0G%20Tutty.pdf), je vais prendre l'items 7. 7 Analyse : Les GOPE ont évolué depuis 1993. Au début c'était des recommendations globales, mais en fait personne ne les respectait, donc on est passé aux recommendations specifiques par pays. Globalement les thèmes sont toujours les mêmes, et reflètent les ambitions des Programmes de Stabilité et Programmes de Réforme Nationale. Récemment (2010) le processus des GOPE est devenu plus complexe avec les objectifs Stratégiques Européens pour 2020 et le pacte Euro Plus. [Ya deux paragraphes plus précis qui, je crois, n'ont pas d'importance pour le sujet, à part dire que les GOPE se font de plus en plus directives sur certains thèmes] Comme leur nom le suggère les GOPE ne sont pas des recommendations qui obligent chaque état en particulier, et les moyens de persuasions sont plus moraux que financiers. CEPENDANT. Cependant l'évolution des GOPE, incluant les objectifs pour 2020, les engagements du pacte Euro Plus, et le fait que les états DOIVENT rendre des comptes sur l'implémentation des GOPE, rend difficle pour les états d'ignorer ces recommendations. Les gouvernements peuvent toujours dire qu'ils décident ux même de leur politique économique, mais il s'agit plutot d'un processus collaboratif. [Deux paragraphes sur les pays comme la Grèce soumis à un programme spécial, plus surveillé] La procédure concernant les déséquilibres macroéconomiques ajoute une nouvelle dimension à la surveillance des politiques économiques. Elle élargit les points de controles, peut servir de bass à des recommandations encore plus spécifiques, ET se donne le droit de procéder à des sanctions financières en cas de non observation des ces recommendations. Bref. Je te laisse en tirer les conclusions que tu veux, mais les GOPE ont complètement changé depuis l'intention de 1990, et ne sont plus des recommandations en l'air, mais bien des directives à respecter, sous peine d'être mis à l'index, voire de prendre des sanctions financières, grâce aux nouveaux outils dont s'est parée la commission. Je te laisse faire des recherches sur la relation entre la PDM et les GOPE. |
07/04/2017, 20h41 |
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Dernière modification par Ohrido ; 25/11/2018 à 17h05. |
07/04/2017, 20h57 |
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Ohrido-Survival-Attitude |
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#177225
Invité
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Message supprimé par son auteur.
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07/04/2017, 21h33 |
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#177225 |
Alpha & Oméga
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Citation :
Dans ce cadre il est impossible de réorienter la politique économique, ni au niveau national, ni au niveau européen. A moins de changer les traités. Cela explique pourquoi les partis socio-démocrates en Europe se sont converti au social-libéralisme pour se concorder au cadre et à l'idéologie néo-libérale dominante. Avec les scissions et effondrements au niveau électoral qui vont avec. C'est ce qui fait qu'on n'a du mal à différencier une politique de droite, d'une politique de gauche. Alors je suis d'accord sur un point. La commission européenne n'impose pas directement sa politique aux Etats membres. Elle n'en a pas besoin. Les traités européens orientent naturellement les Etats vers cette politique. |
08/04/2017, 03h24 |
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Modéré par Xxoi! : voir le modoaide Dernière modification par Xxoi! ; 09/04/2017 à 08h03. |
08/04/2017, 12h39 |
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Dernière modification par Aedean ; 08/04/2017 à 13h01. |
08/04/2017, 12h49 |
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Alpha & Oméga
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Citation :
Citation :
Dans un contexte de libre-échange, tu peux tout à fait mettre en place une politique de relance de type keynésienne. Cependant, elle est vouée à l'échec, car la stimulation de la demande à l'échelle d'un Etat se dilue dans l'offre globale à l'échelle de la zone de libre-échange, et n'a donc qu'un effet marginal sur l'offre au niveau national. Depuis 1968, le L-E n'a cessé de s'étendre en Europe et dans le monde, tandis que la pensée keynésienne a été marginalisée, y compris au sein des partis socio-démocrates européens. D'où la politique de Blair au RU, Schroder en Allemagne, Hollande en France. Après je ne sais pas exactement ce que tu entends par "partis de gauche" ayant appliqué leur programme. As-tu des examples? |
08/04/2017, 13h27 |
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Citation :
Et même au-delà de la gauche, De Gaulle, qu'on ne peut pas qualifier de libéral, a gouverné en mettant en place une économie très centralisé et étatisé alors même que les traités de libre-échange existaient déjà. Les politiques keynésiennes menées des années 60 aux années 80 l'ont été dans le cadre d'un ensemble européen de libre-échange. Encore aujourd'hui, la Suède, la Finlande ou la Belgique, membre de l'UE, ont un taux de dépenses publiques très élevés à l'opposée d'une vision néo-libérale de l'économie. Ci dessous un tableau illustrant le taux de dépense publique par pays. Même la Norvège qui n'est pas membre de l'UE, mais en respecte tous les traités mène une politique d'intervention massive de l'Etat dans l'économie avec un taux autour de 48% du PIB. Et quant à la relance keynésienne à proprement dit, même le FMI y est favorable et estime que l'effet multiplicateur sera positif. D'où le programme de Mélenchon en la matière : Citation :
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08/04/2017, 15h53 |
#20997
Invité
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Message supprimé par son auteur.
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09/04/2017, 01h53 |
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#20997 |
Alpha & Oméga
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Citation :
Pour ce qui est de ta comparaison avec les départements français, j'ai dû mal à te suivre. Les départements ne sont pas des Etats, ils n'ont pas le pouvoir d'augmenter le SMIC, les prestations sociales ou les impôts sur les sociétés/revenus, etc. Donc je ne vois pas la pertinence de ton propos. Citation :
Les politiques keynésiennes, elles, sont mises en place dès la Libération avec le programme du CNR en France, prévoyant des nationalisations et la création de la sécurité sociale. C'est-à-dire plus de 10 ans avant la CEE et 20 avant le marché commun. Citation :
Pour ce qui est de De Gaulle, je renvoie à ma réponse à Silgar. De Gaulle c'est 1958-1969, le marché commun c'est 1968. Aujourd'hui, on est dans une zone de libre-échange européenne très élargie à l'est et avec des droits de douanes très faibles avec les pays tiers. La stimulation de la demande n'a donc pas les mêmes effets dans ces contextes différents. Les politiques keynésiennes dont tu parles entre les années 1960 et 1980: si elles étaient encore efficace dans les années 1960, ce n'est plus la même chose dans les années 1980. Que ce soit la France, l'Italie ou le RU, tous ces Etats se sont considérablement endetté sur la période en maintenant cette politique keynésienne. Mais comme je le disais dans mon message original, le libre-échange n'est pas seul à mettre en cause. Il faut ajouter le système des changes flottants en 1971, dérégulation financière dans les années 1980, la libéralisation des mouvements de capitaux à partir de 1988. Pour ce qui est de la Norvège, il faut préciser que ce pays à garder sa capacité à instaurer des barrières douanières. Tout comme la Suisse. Il n'est donc pas totalement exact de l'inclure dans la zone de libre-échange. La Suède depuis les années 1990 a fortement diminué ses dépenses publiques, ainsi que son taux d'imposition. Ainsi, la tendance n'est pas vraiment keynésienne. Pour ce qui est de la Belgique, précisons que son taux d'endettement est de 106% du PIB. Ce qui relativise l'efficacité d'une telle politique. Mais je reconnais que dans l'ensemble les économies du Nord supporte bien mieux le contexte économique actuel. Maintenant, est-ce que c'est vraiment comparable? Il existe des différences démographiques, structurelles, culturelles, historiques, géographiques qui nous oblige à admettre que des règles communes peuvent avoir des effets différents selon les pays. En France, nous avions trouvé notre équilibre entre étatisme et libéralisme dans les années 1960. J'ai beaucoup de mal à imaginer qu'on puisse retrouver cet équilibre dans le cadre actuel. Dernière modification par Awek ; 09/04/2017 à 12h53. |
09/04/2017, 11h24 |
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Plutôt qu'une destruction voit ça pour un changement.
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10/04/2017, 16h51 |
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http://www.lefigaro.fr/flash-actu/20...e-syrienne.php
Citation :
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12/04/2017, 11h54 |
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