Dépense publique, Fonction publique et Service public

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Publié par Kerjou
Finalement, le gel du point d'indice est un choix pour compenser d'autres dépenses.

Les 60k postes de prof et 10k de policiers sont toujours prévus. Ne vaudrait-il mieux pas réaliser des études pour tendre vers une meilleure répartition géographique des effectifs de ces deux administrations ?
Je croie que la réponse est dans la question...

Mais bon je suis content que la gauche baisse le salaire des fonctionnaires, cela permettra ENFIN d'ouvrir le vraie débat de la fonction publique : voulez-vous travailler + et être mieux payé ou voulez-vous travailler moins, que l'on continue de recruter à tour de bras et être moins payé ? La gauche avait l'habitude de faire du terrorisme intellectuel sur cette question en mode : "bah nan, vous êtes trop méchant la droite ! il faut à la fois mieux payé les fonctionnaires, les faire moins travailler et en recruter à fonds la caisse !!"

La, maintenant, la fonction publique a vu en pratique ce que fait la gauche et a quel point ses beau discours d'opposition c'est de l'énorme mensonge, et pourra voter sur la solution qu'elle préfère en connaissance de cause. Peut-être que la situation pourra enfin évoluer.
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Les surplus d'enseignants par zone, je veux que tu m'expliques comment c'est possible. Les postes sont créés ou supprimés à la volonté du rectorat, et quand ton poste est supprimé, tu dégages et tu vas enseigner là où on te dit, je suis bien placé pour le savoir.
Au niveau inter-académique, l'ajustement se fait de la même manière par le recrutement et les mutations. Le seul cas où il peut y avoir du sur-effectif, c'est dans les zones rurales, où le nombre d'élèves est très faible. Mais là, le truc, c'est qu'il n'y a qu'un seul poste par discipline. Du coup, si tu fermes ce poste, les gamins devront se taper non plus une heure de bus le matin et le soir, mais deux ou trois. Et ça ne concerne de toute manière qu'une poignée d'enseignants.

Les sur-effectifs, en réalité, ils sont dans les disciplines à option, dans le "gras" pédagogico-institutionnel (les formaglandeurs des IUFM par exemple -tous n'ont pas ce profil, mais j'y ai vu un paquet de fumistes-...), et dans le gaspillage que constituent les 20% d'élèves qui redoublent (9 fois sur 10, sans le moindre résultat).

A tout casser cependant, vu le nombre de postes supprimés sous Sarkozy et vu que les Françaises font toujours 35% d'enfants en plus que les Allemandes ou les Italiennes, les marges de manœuvres sont faibles.
Message supprimé par son auteur.
Les 60 000 postes sont en bonne partie de la poudre aux yeux. Il y a eu une telle saignée sous Sarko que ce n'est pas demain la veille qu'on retrouvera des effectifs de 24 élèves par classe (en collège) comme c'était la norme il y a 7 ans.
d'autant plus que :
1) ces postes concernent en grande partie des emplois de type contrat d'avenir, du personnel de vie scolaire etc. Utiles, indispensables, exploités jusqu'au trognon, certes, mais peu de profs finalement.
2) la masterisation, voulue par la droite, par la gauche, par les syndicats*, a été une catastrophe. On a fait s'effondrer le nombre de candidats aux concours ("5 ans d'études pour être payé 1,4 SMIC dans un collège de ZEP dans le 93 ?"), et on a pas élevé le niveau (loul) des nouvelles recrues, puisque les deux années supplémentaires n'apportent pas grand chose en terme de compétences (forcément, les facs n'ont pas eu le temps, ni les moyens, de proposer des formations adaptées).

Du coup, le CAPES est donné presque gratos à ceux qui ont la patience ou les moyens de se taper 5 ans d'études plus ou moins moisax. Il y a des variations suivant les disciplines, mais n'espérez pas qu'une majorité des néoprofs de maths soient des bêtes de compétence...


*surtout le SNES, qui est une saloperie corporatiste pleine de bonne volonté, mais calamiteuse.
Il y a un bouquin qui traite des dérives de l'évaluation assez récent (Écrit par une ancienne permanente du CNRS).
Plutôt sympa, même si rien de transcendant elle décrit vraiment bien toute la logique économique inhérente au procédé en lui même, et forcément elle insiste aussi pas mal sur l'inadéquation de la méthode (preuves à l'appui) aux corps de métiers "indirectement rentables".
Bref on y apprend rien si on s'est déjà intéressé (sans a priori) au sujet par contre les ouvertures sont nombreuses et la démonstration limpide.
Post
La dépense publique en France et dans l'UE
Article du Monde sur la dépense publique française :
http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/...2_4355770.html

On peut y voir la part dans le PIB de différentes catégories de dépenses publiques en France et les comparer avec l'Allemagne, la Suède et le Royaume-Uni.

Par exemple, pour la protection sociale (regroupe le chômage, la retraite, la politique familiale, les aides au logement, les aides liées au handicap), on a :
- L'Allemagne qui dépense l'équivalent de 19.4% de son PIB.
- La France qui dépense l'équivalent de 24.4% de son PIB.
- La Suède qui dépense l'équivalent de 21.4% de son PIB.
- Le Royaume-Uni qui dépense l'équivalent de 17.9% de son PIB.

Plus de détails ici :
http://www.strategie.gouv.fr/blog/wp...bliques-OK.pdf
Citation :
L'Assemblée a rémunéré 52 épouses, 28 fils et 32 filles de députés en 2014
27 JUILLET 2014 | PAR MATHILDE MATHIEU

Mediapart a épluché la liste, désormais publique, des collaborateurs de députés. En complétant avec nos propres informations, nous sommes arrivés au résultat suivant : en 2014, au moins 20 % des députés ont rémunéré un membre de leur famille proche avec l'argent de l'Assemblée.
http://www.mediapart.fr/journal/fran...eputes-en-2014
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Les orchestres de Radio France
La Cour des Comptes a récemment remis au Gouvernement un rapport sur Radio France
https://www.ccomptes.fr/content/down...dio-France.pdf
Résumé : https://www.ccomptes.fr/Actualites/A...-d-une-reforme

D'une manière générale, la gestion de Radio France est considérée comme catastrophique avec des charges d'exploitation en croissance constante et une incapacité à évoluer et à s'adapter. Toutefois les deux orchestres (il en faut bien deux) cristallisent les commentaires et les critiques dans les médias.
http://www.capital.fr/a-la-une/polit...omptes-1028011
http://www.lemonde.fr/actualite-medi...7006_3236.html
http://www.lesechos.fr/tech-medias/m...ce-1107126.php
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/201...ce-culture.php
http://www.lexpress.fr/actualites/1/...s_1666930.html

Pour info, Radio France dispose :
- de l'Orchestre national de France, avec 120 musiciens.
- de l'Orchestre national de France, avec 141 musiciens.
- du Chœur de Radio France, avec 113 équivalents temps plein.
- de la Maîtrise de Radio France, avec 18 équivalents temps plein.

Le budget pour les deux orchestres (donc sans compter le Chœur et la Maîtrise) est de 60 millions d'euros (dont 40 millions d'euros de coûts directs) avec des recettes annuelles un peu supérieures à 2 millions d'euros. Allons droit au but : quand bien même l'objectif n'est pas d'être rentable, comment peut-on laisser filer autant la dépense au vu du faible intérêt rencontré dans la population pour ce type de service public ?

La Cour recommande à ce titre de fusionner les deux orchestres symphoniques de Radio France, d'établir une direction commune à France Musique et à la direction de la musique.



Questions :

- Faut-il conserver autant de formations musicales au sein de Radio France ?
De mon point de vue, clairement non. Disposer de quatre formations musicales dans la même maison, c'est la garantie d'un gaspillage que l'on peut imaginer très conséquent. De plus, sauf à imaginer que ces formations se produisent en même temps à des endroits différents, l'utilité pratique d'éclater les effectifs dans autant de structures n'est pas évidente à trouver.

- Dans quelles proportions ces formations doivent réussir à s'autofinancer ?
Difficile de placer le curseur de façon précise, mais avec un rapport de 1 de recettes pour 30 de dépenses, il y a manifestement une inadéquation entre la demande du public pour de telles formations et l'investissement public que l'on consent sur cette mission. En d'autres termes , je pense qu'il faut réduire très fortement la dépense publique consentie ou être capable de susciter l'intérêt de la population afin d'accroître la part d'autofinancement.

- Est-ce un service public que vous jugez prioritaire ?
Pour moi, non. Si l'on veut sauver notre modèle social, c'est typiquement le genre de dépenses publiques sur lesquelles les marges de manœuvres sont les plus importantes. Se pose aussi la question du financement de la culture en France : l'Etat, les régions, les départements et les communes dépensent tous en faveur de la culture, peut-être faudrait-il donner cette compétence à un seul acteur public.
Citation :
Publié par Silgar
Si l'on veut sauver notre modèle social, c'est ...
Je réagis sur cette phrase, qui me hérisse le poil : copiée sur les expressions utilisées par les politiciens pour justifier qu'on aille dans le mur "il faut accepter le gel des salaires pour sauver notre modèle social" (tu parles d'un modèle, où les gens dorment de plus en plus sous les ponts...) , elle est balancée à toutes les sauces, dans tous les médias bien-pensants.

Sinon, sur ce que tu veux dire, c'est du blabla pour dire qu'en gros, les salariés de radio-France sont des cons à se bagarrer pour ne pas se retrouver à bosser plus à moins nombreux. Moi perso, dès que des gens se bagarrent contre la loi du moins pire, contre le fait qu'il faut accepter de reculer, reculer, reculer, quand les salariés de Radio-France sont choqués qu'on leur demande des économies pendant que dans les hautes sphères, ils font l'inverse, et bien je les soutiens, en m'en tapant de notre (notre...ahahah) "modèle social".

Après, les mecs sont pourtant les premiers á dégueuler sur les salariés quand ceux-ci sont en lutte. ça n'empêche. Il serait de salubrité publique que tous les soutiennent, au lieu de dire "ah moi je couperais plutôt là que là, parce que c'est plus important. " Moi je ne couperais rien, nulle part, parce qu'en haut, on voit qu'ils ont les moyens de payer.
Citation :
Publié par Silgar
La Cour des Comptes a récemment remis au Gouvernement un rapport sur Radio France

Questions :
- Faut-il conserver autant de formations musicales au sein de Radio France ?
De mon point de vue, clairement non. Disposer de quatre formations musicales dans la même maison, c'est la garantie d'un gaspillage que l'on peut imaginer très conséquent. De plus, sauf à imaginer que ces formations se produisent en même temps à des endroits différents, l'utilité pratique d'éclater les effectifs dans autant de structures n'est pas évidente à trouver.

- Dans quelles proportions ces formations doivent réussir à s'autofinancer ?
Difficile de placer le curseur de façon précise, mais avec un rapport de 1 de recettes pour 30 de dépenses, il y a manifestement une inadéquation entre la demande du public pour de telles formations et l'investissement public que l'on consent sur cette mission. En d'autres termes , je pense qu'il faut réduire très fortement la dépense publique consentie ou être capable de susciter l'intérêt de la population afin d'accroître la part d'autofinancement.

- Est-ce un service public que vous jugez prioritaire ?
Pour moi, non. Si l'on veut sauver notre modèle social, c'est typiquement le genre de dépenses publiques sur lesquelles les marges de manœuvres sont les plus importantes. Se pose aussi la question du financement de la culture en France : l'Etat, les régions, les départements et les communes dépensent tous en faveur de la culture, peut-être faudrait-il donner cette compétence à un seul acteur public.
Oui, fabriquer de la musique classique ca coute des sous. C'est pas une grosse surprise.

Par exemple, pour enregistrer ou faire une performance de Aida (Verdi), il te faut un orchestre de 130 membres + le choeur de 100 membres, c'est pas l'un ou l'autre, c'est les deux en meme temps.

J'imagine par ailleurs que l'orchestre est "gratuit" dans toutes les missions qu'il realise pour Radio France, mais si on le supprime et qu'il faut "outsourcer" l'orchestre et payer un autre orchestre a la performance, je soupçonne l'economie ruineuse. Autrement dit, je subodore que les revenus de 2M de revenus de l'orchestre ne comprennent pas les performances realisees a titre gratuit en interne, mais a mission egale, il est probable que sa suppression coute de l'argent.

Par consequent, ta question c'est plutôt est-ce que Radio France devrait produire de la musique classique, ou pas. Pour moi la réponse est clairement oui. C'est une production culturelle, c'est subventionne, clairement, et je n'ai pas de problème avec ca.
Citation :
Publié par Silgar
- Faut-il conserver autant de formations musicales au sein de Radio France ?
De mon point de vue, clairement non. Disposer de quatre formations musicales dans la même maison, c'est la garantie d'un gaspillage que l'on peut imaginer très conséquent. De plus, sauf à imaginer que ces formations se produisent en même temps à des endroits différents, l'utilité pratique d'éclater les effectifs dans autant de structures n'est pas évidente à trouver.
En fait, deux orchestres symphoniques se recoupent. La maîtrise et les chœurs n'ont rien à voir.
Et effectivement, ils produisent des saisons différentes, donc je doute qu'un seul orchestre puisse produire ce que les deux font actuellement.. On peut par contre discuter de l'utilité d'avoir deux orchestres, si il n'y a pas de public.

Citation :
Publié par Silgar
- Dans quelles proportions ces formations doivent réussir à s'autofinancer ?
Difficile de placer le curseur de façon précise, mais avec un rapport de 1 de recettes pour 30 de dépenses, il y a manifestement une inadéquation entre la demande du public pour de telles formations et l'investissement public que l'on consent sur cette mission. En d'autres termes , je pense qu'il faut réduire très fortement la dépense publique consentie ou être capable de susciter l'intérêt de la population afin d'accroître la part d'autofinancement.
C'est, imo, l'un des gros problèmes de ces formations, effectivement.
Citation :
Publié par Silgar
- Faut-il conserver autant de formations musicales au sein de Radio France ?
Non. J'irai plus loin, faut-il conserver radio France?

Citation :
- Dans quelles proportions ces formations doivent réussir à s'autofinancer ?
100%.

Citation :
- Est-ce un service public que vous jugez prioritaire ?
C'est un service publique qui ne devrait même pas exister.

Citation :
Publié par Lugnicrat
Sinon, sur ce que tu veux dire, c'est du blabla pour dire qu'en gros, les salariés de radio-France sont des cons à se bagarrer pour ne pas se retrouver à bosser plus à moins nombreux. Moi perso, dès que des gens se bagarrent contre la loi du moins pire, contre le fait qu'il faut accepter de reculer, reculer, reculer, quand les salariés de Radio-France sont choqués qu'on leur demande des économies pendant que dans les hautes sphères, ils font l'inverse, et bien je les soutiens, en m'en tapant de notre (notre...ahahah) "modèle social".
Les hautes sphères sont pourries, oui.
Mais dis moi qui fait bosser ces salariés de Radio france, ne serait-ce pas ces mêmes haute sphères? Alors bon, dénoncer que l'arbre est pourri alors que tu en es la branche, c'est ironique!

Citation :
Après, les mecs sont pourtant les premiers á dégueuler sur les salariés quand ceux-ci sont en lutte. ça n'empêche. Il serait de salubrité publique que tous les soutiennent, au lieu de dire "ah moi je couperais plutôt là que là, parce que c'est plus important. " Moi je ne couperais rien, nulle part, parce qu'en haut, on voit qu'ils ont les moyens de payer.
Ils ont les moyens en haut? Avec les sous de qui?

Soutiens les, libre à toi, mais avec ton argent, pas celui des autres.
Faut voir. Mes parents étant du milieu je connais pas mal. La musique classique coute en effet cher, mais il n'y a peut-être pas besoin de subventionner plusieurs orchestres. Parce qu'en plus de la maison de la radio, il y a l'opera de paris, qui est l'étape suivante de la carrière du musicien classique, qui engloutit un paquet de subventions. a-t-on besoin des deux ? Probablement pas. que gagnerait-on à les fusionner ? Probablement pas grand chose à court terme, les musiciens étant en CDI et sous un régime assimilé fonctionnaire ils sont indéboulonnables. Les quelques économies d'échelle à gratter seront bouffées par la coordination additionnelle nécéssaire.
Je suis pas persuadé qu'on aie besoin de deux orchestres pouvant jouer Aida à Paris mais le seul orchestre de l'opéra ne pourrait pas assumer le travail du national, étant donné qu'il a une saison à assurer derrière et qu'il n'est pas réalisable de faire donner plusieurs représentations par jour au même orchestre. La France a aussi un rang culturel à tenir et cela fait partie des dépenses de prestige nécéssaires à tenir ledit rang.

A long terme, rationaliser l'organisation de ce bazar serait surement une bonne idée, mais il faut y ajouter les ochestres de province qui ont pour certains un très bon niveau. (si l'opéra est l'objectif de carrière, c'est pour une raison simple, ce sont les meilleures payes. Mon père y gagnait 25KF mensuels en 1980.)
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Andromalius
les musiciens étant en CDI et sous un régime assimilé fonctionnaire ils sont indéboulonnables.
A ma connaissance, ils sont en contrat privé. Tu as des sources là dessus ?
Citation :
Publié par Andromalius
Mon père y gagnait 25KF mensuels en 1980.)
Je suis juste sur le cul, je ne savais pas que les rémunérations étaient si élevées.
Quand je pense à tout ce que tu balances sur les patrons capitalistes, en 1980 ton père fonctionnaire gagnait deux fois ce que mon père se payait en tant que patron d'une boîte avec trente ou quarante employés...
Est-ce que l'existence d'orchestres symphoniques de très haut niveau est utile à la France ? Je pense que oui. Les fonctions culturelles haut de gamme font partie des discriminants dans la hiérarchie mondiale des villes.

Est-ce que cette existence pourrait être soutenue par le privé ? Je pense que non. Je peux me tromper, hein... Mais, à part la mise en place d'exemptions fiscales favorisant le mécénat (et coûtant in fine aussi cher, voire plus...), je n'imagine pas le privé parvenir à rentabiliser un orchestre symphonique. Ou alors, il faudra jouer uniquement des opéras et des ballets avec des danseuses à poil. Et encore...

Est-ce que Radio-France est un service public utile ? L'alternative, c'est RMC et Fun Radio. La réponse est donc clairement : oui.
Citation :
Publié par Aloïsius
Est-ce que Radio-France est un service public utile ? L'alternative, c'est RMC et Fun Radio. La réponse est donc clairement : oui.
Compare à YT, y a-t-il des chaînes de qualité 100% privées de haute qualité intellectuellement parlant? Absolument.

Pourquoi cette différence entre ces deux médias? Parce que youtube c'est du pur marché libre quant à l'offre et la demande, contrairement à la radio et ses fréquences d'ondes.
L'orchestre de Radio France, on peut voir ça comme du patrimoine culturel non ?
Parce que si on critique un orchestre symphonique, on peut aussi critiquer une bonne partie de la culture et les musées.
Je ne sais pas dans quelle mesure les musées sont rentables (si on compare les revenus des entrées par rapport aux coûts) et je n'ai pas de données là dessus. On pourrait parler de l'entretien des monuments historiques aussi ou des parcs naturels.

Si on oblige tout ce qui est culturel à trouver des financements indépendants, on risque quand même fortement de se retrouver avec un appauvrissement de l'offre. Je trouve que le problème ressemble beaucoup à ce qui peut se passer en recherche fondamentale où on incite les chercheurs à trouver des contrats de financement privés et à faire du transfert technologique.

Personnellement, je pense que si le public ne s'occupe pas de la sauvegarde du patrimoine (culturel, historique voir naturel), je ne voit vraiment pas qui dans le privé s'en occupera.
L'industrie du cinéma pour les orchestres ?
L'industrie pharmaceutique pour les parcs naturels ?
Je doute un peu du modèle, mais peut-être que je n'y ai pas réfléchi suffisamment.

Si on accepte que le public finance en partie le patrimoine culturel, ça me parait pas aberrant qu'un orchestre symphonique soit entretenu par l'état.
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