Les surplus d'enseignants par zone, je veux que tu m'expliques comment c'est possible. Les postes sont créés ou supprimés à la volonté du rectorat, et quand ton poste est supprimé, tu dégages et tu vas enseigner là où on te dit, je suis bien placé pour le savoir.
Au niveau inter-académique, l'ajustement se fait de la même manière par le recrutement et les mutations. Le seul cas où il peut y avoir du sur-effectif, c'est dans les zones rurales, où le nombre d'élèves est très faible. Mais là, le truc, c'est qu'il n'y a qu'un seul poste par discipline. Du coup, si tu fermes ce poste, les gamins devront se taper non plus une heure de bus le matin et le soir, mais deux ou trois. Et ça ne concerne de toute manière qu'une poignée d'enseignants.
Les sur-effectifs, en réalité, ils sont dans les disciplines à option, dans le "gras" pédagogico-institutionnel (les formaglandeurs des IUFM par exemple -tous n'ont pas ce profil, mais j'y ai vu un paquet de fumistes-...), et dans le gaspillage que constituent les 20% d'élèves qui redoublent (9 fois sur 10, sans le moindre résultat).
A tout casser cependant, vu le nombre de postes supprimés sous Sarkozy et vu que les Françaises font toujours 35% d'enfants en plus que les Allemandes ou les Italiennes, les marges de manœuvres sont faibles.
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