Pour se sortir de la procrastination qui pourrit la vie, et donc retrouver le moral, il faut agir sur deux voies parallèles :
1) Les trucs chiants : là, comme je l'ai écrit, la seule solution c'est tout de suite dès que je le pense. Rien d'autre ne marche qui soit réellement efficace, à mon sens. Et tout ce qui n'est pas réellement faisable à l'instant t doit être placé dans un agenda à alarme, lu évidemment, pour le premier jour où c'est réalisable.
Si je dois faire un courrier, c'est maintenant. Si je dois changer la poignée d'une porte, c'est Agenda : aller [en rentrant du boulot | entre 12h et 14h] chez Bricolez-moi acheter la poignée. Puis, le faire en rentrant sans s'accorder de délai autre que "dans la soirée".
Ne s'autoriser aucune échappatoire jusqu'à que tout ce qui vient à l'esprit de trucs qui auraient du être faits et qui sont en instance ou en file d'attente soient finis.
Fouiller les piles de papier, ouvrir les tiroirs, à la recherche de papiers signalant des non faits qui auraient du être faits et les faire.
Là, tout cela fait, le repos du guerrier va en être un vrai, bien réconfortant avec ce bon sentiment du travail accompli qui apporte les soirées détendues avec les soupirs de contentement cette fois. Promis ! Ça vaut les efforts ce "Ha !!! C'est derrière moi !".
2) Les grands rêves !
Je rêve d'aller au Japon, mais je n'y vais pas.
Je rêve d'avoir un niveau au Banjo, mais je n'en joue pas.
J’exerce telle profession mais ce que je rêverais, c'est d'être biologiste.
etc.
Ce sont toutes ces aspirations sourdes auxquelles ont ne répond pas, et qui sont pourtant au fond de soi, et qui finissent tout autant par vous donner ce lourd sentiment d'incomplétude parce que l'on n'y accède pas. Juste parce qu'on ne fait pas les premiers pas pour ça !
Premier exercice : trier ce qui est du rêve pur (à éliminer) de ce qui est une aspiration forte que l'on désire réellement suivre.
Oui, je peux rêvasser de commenter moi aussi les matchs de football à la télévision, et pas seulement au Gymnase. Mais si je peux pas remplacer les "je voudrais" par "je serai" et "je ferai" (et c'est le cas), je suis dans le domaine du rêve pur, et je peux éliminer cette fantaisie, sans coup férir, de mes projets réels.
Solution : l'Agenda.
Je rêve d'aller au Japon ? Dans mon Agenda : Janvier 2014 : Japon
D'ici là, je répartis deux ou trois dates pour choisir le(s) lieu(x) que je veux visiter, une autre pour faire le visa, une autre pour faire le billet d'avion et les réservations d'hôtel, et j'y vais.
Je veux avoir mon niveau au Banjo ? Je cherche un cours, et dès que je le trouve, je prend des dispositions pour y aller deux à quatre fois par mois. Agenda pour planifier la recherche des cours, téléphoner à droite et à gauche, acheter l'instrument, etc. D'ici deux mois ou pour Septembre au pire (date où commencent les sessions de cours même pour les loisirs), j'aurais débuté mon apprentissage.
Je veux devenir biologiste ? Ça chamboulera tout ? Oui ! Mais si c'est une aspiration forte, on n'a qu'une vie et il faut le devenir. C'est pas quand on est macchabée qu'on peut se refaire une carrière ; et sauf à se réincarner, on ne reviendra pas sur terre, alors...
Il faut tout mettre en oeuvre pour le devenir. Qu'importe où l'on soit. L'important n'est pas où l'on est, mais la direction dans laquelle on se dirige : aller dans le sens de son désir donnera des ailes de toutes façons !
Aller s'instruire sur un programme scolaire — à exécuter sur place en cours du soir ou à distance — c'est déjà avancer. C'est déjà réparer bien son vague à l'âme — promis ! — que de se mettre à suivre le chemin dans lequel on veut depuis longtemps marcher.
Je vais sur Internet tout de suite pour voir le programme des écoles.
Agenda : je vais aux dites écoles pour me renseigner plus précisément.
Et je débute ma formation. Famille ou pas famille / Gamins ou pas gamins / Argent ou pas argent / Temps ou pas temps. Avec de l'organisation et de la volonté on se sort de ces premiers obstacles, qui ne sont d'abord souvent que des obstacles de la pensée pour s'auto-étouffer soi-même et empêcher de se réaliser tout comme on voudrait être, et qui ne résistent pas à une forte détermination.
Et si vous me dites : hé ! Ça ne se fait pas comme ça ! Il y a du boulot et plein de contraintes ! Oui, mais c'est comme ça ! C'est le fait d'agir de se mettre en branle et de suivre la voie que l'on sait au fond de soi qui est celle voulue pour soi, quelque-soit l'étape où l'on en est, qui chasse les idées noires et le sentiment d'être à côté de ses pompes.
Et comme j'ai déjà dit : on n'a qu'une vie !!
Alors il est impératif qu'elle devienne ce que l'on veut qu'elle soit.
Qu'importe ce qu'elle est, là maintenant, c'est comment l'on commence à la transformer dès cet instant qui est important, et qui fait tout. Le fait de se mettre marche. De se déplacer dans la bonne direction.
Ça commence aujourd'hui alors que ça aurait du commencer il y a quinze ans ?! Eh bien, ça commence aujourd'hui, voilà ! Ça commence avec plein de choses à apprendre, comprendre et des difficultés partout ? Eh bien, c'est comme pour tout le monde à son heure. Mais en y allant, on y va.
Dernière modification par Caniveau Royal ; 15/03/2013 à 03h45.
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