Bien kiffé l'épisode. Me demande bien ce qui va se passer maintenant. Et je me demande aussi la signification de ce qu'a vu Tyrol. Vaisseau qui part en miettes à priori... (d'ailleurs dans le dialogue quand Tyrol est presque arrêté dans le munition locker, ils parlent du galactica en disant "used to be" un bon ship).
Le rêve de Baltar m'a vraiment surpris pendant un moment, par contre j'ai pas capté la signification du tissus blanc.
Spour viser.
Je crois avoir toujours détesté le personnage de l'amiral Adama, et avec la fin de cet épisode c'est encore pire. Quarante ans d'armée ça te bousille un esprit critique. Cette parodie de démocratie qu'on nous sert, tenue par un Président auto-proclamé chef spirituel en cheville avec le leader du seul vaisseau militaire restant, qui prend des décisions unilatérales parce qu'il est le seul à pouvoir défendre la flotte donc "tout le monde fait ce que je dit stou", et appuyé par un quorum représentant les douze colonies, reliquat d'un monde qui n'existe plus depuis que les Cylons sont passés par là. Sa position envers la peine de mort et sa haute estime de la justice me font le détester encore plus.
Si les quelques dizaines de milliers de survivants en fuite devaient être dirigés comme on dirige un état... A temps exceptionnels, mesures exceptionnelles. Comme la magistrature de dictateur dans la république romaine, par exemple.
Après ça peut dériver, mais faut pas déconner, sans un homme fort comme Adama, ça fait longtemps qu'ils auraient tous crevé. En revanche, on a bien vu que sur New Caprica, période de paix relative, Adama s'est retiré du pouvoir.
Oui, c'est un militaire old school donc dur, mais juste, et contrebalancé par des gens comme Roslin ou Lee.
Les scénaristes ont vraiment bien étudié tout ça pour pas tomber dans des vieilles caricatures imo.
La facilité avec laquelle deux soixantenaires se défont de leur escorte, puis comment deux pilotes, certes de l'élite militaire, réussissent à prendre d'assaut un QHS hautement gardé pour finalement renverser le coup d'état, et ça en moins de six heures me font dire que les scénaristes ne sont pas d'accord avec moi. J'appréciais leur façon de dépeindre ce monde, de montrer l'homme avec ses faiblesses, sa couardise, sa volonté de pouvoir. Je me rend compte qu'ils ne font que préserver leurs personnages chouchoux en dépit du bon sens et de la logique.
J'allais écrire un pavé, mais il me suffit de rejoindre Doywan pour te répondre que ta remarque est assez peu vraie !
Je rajoute aux éléments de Doywan que Gaeta a finalement peu de monde vraiment sous ses ordres, donc les prisonniers ne sont pas si bien gardés que ça.
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