La limite de votre cerveau.

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Hey,


Quand on est un peu limité, on évite souvent d'entreprendre de grandes choses. Mais la question est de savoir si vous avez déjà vu les limites de votre cerveau.

Par exemple, là, j'ai une gueule de bois disons de niveau 6,5 sur une échelle de 1 à 10. C'est pas énorme, mais j'ai un mal de crane assez horrible. Et le truc, c'est que je me rend compte que je ne peux pas penser aussi bien que d'habitude. J'ai du mal à projeter ce que je vais faire dans quelques jours, et dés que je pense à des trucs assez abstrait j'ai une douleur supplémentaire. Tout ça va passer dans la journée, comme d'habitude. Mais rien que pour me concentrer, c'est assez dur. Je me sens vraiment faible psychologiquement.

Autre exemple, l'abstraction. Comme lorsque l'on essaye de faire comprendre quelque chose à un élève. Et on peut lui dire une centaine de fois d'autant de façons différentes, il ne comprend pas. Comme lorsqu'on met un chien devant un miroir. Et moi, surtout en philosophie, il m'est arrivé de me bloquer contre un mur. Généralement, il y a toujours une raison, on peut ne pas comprendre parce qu'on a pas tous les éléments, ou que c'est mal expliqué, ou juste qu'on en a rien à faire. Mais certaines fois, c'est juste que l'on n'y arrive juste pas. On reste devant, on devine ce que l'on devrait comprendre, mais ça ne marche pas. Et puis, quelques temps plus tard, ça parait tout simple.


Vous avez d'autres exemples de cette limite ?
Et même plus largement, ça vous arrive de voir l'être humain comme l'animal qu'il est. C'est à dire, que dans la journée, on va acheter sa baguette (oui, faut que j'y aille, mais faut que je me lave avant, et faut que je mange avant, donc faut que je fasse la vaisselle, donc faut que je me concentre, donc faut que mon mal de crane passe), et on ne se rend pas vraiment compte qu'on est une société d'animaux qui pensent. On mène juste sa petite vie. Mais quand on réfléchie à ce qu'on est, on voit ses limites, comme pour son cerveau. On se sent un peu aussi comme une machine qui a des membres que l'on peut faire bouger, pour avancer, prendre des choses, ou améliorer sa dextérité, c'est juste une question d'habitude et ancré dans le corps la précisions de ce qu'on veut.

C'est juste étrange, et parti de là, on est comme au bord du gouffre, on se demande juste ce qu'on va faire de tout ça, si finalement on ira chercher sa baguette.
Pour le coté "je me sens bon à rien" ça m'arrive souvent quand je sature, en fait j'ai l'impression d'être droguée parfois oO Je commence à pas réfléchir correctement, je perçois plus toujours bien certaines formes (signalons que j'ai un défaut dans ce sens, de base, et que ça l'amplifie, donc je suis limite hallu des fois sur des images), et j'ai déjà pas de logique mais si je suis claquée c'est pire que tout... tu peux m'expliquer dix fois un truc en math, je comprendrais pas, meme en y mettant du mien..

Et sinon pour ta phase philosophe, souvent ça me fait cet effet là aussi, quand tu es dans des endroits ou y'a beaucoup de gens qui se croisent et pas beaucoup qui se parlent, type Leader price du coin. C'est assez consternant comme chacun est dans sa bulle, mais ça se comprend malheureusement. On dirait des veaux à la queue leu leu. Moi je dis vive les commandes par internet
Avant tout, je te remercie Ed Wood car tu m'as transmis ton mal de crâne grâce à ton sujet qui est, je trouve, difficilement compréhensible.

En ce qui concerne l'histoire de la baguette, le plus simple reste de sauter toutes les étapes que tu mentionnes et d'aller la chercher directement sans passer par la case départ. C'est parfois compliqué mais ça t'évite de te confronter à tes limites et ça peut éventuellement te permettre de les dépasser par la suite (grâce à la baguette).

Et pour répondre au sujet comme je l'ai compris, euh je trouve rarement des limites comme celles que tu décris. Par contre ça m'a fait penser que parfois le cerveau se met en veille totale :
[ML] Depuis un peu moins de 2 ans, je fais le même trajet de 15 minutes à pied de mon appart à un autre à toute heure du jour et de la nuit (vraiment) au moins 10 fois par semaine.[/ML] Et je me suis aperçu que maintenant que je fais ce trajet je suis un vrai légume qui marche et quand je suis arrivé, j'ai pas l'impression d'avoir marché. Comme si tout avait été instantané.
Je pense qu'il s'agit là d'une limite du cerveau.


C'est probablement HS mais c'est, au final, une autre limite du cerveau.
Je vois les limites de mon cerveau quand je ne suis pas interressé .

C'est simple si la chose qu'on m'explique ,je n'en ai rien a faire , je ne la comprendrai pas puisqu'elle passera par une oreille et ressortira par l'autre .

Je les vois également quand je suis vraiment crevé ,lendemain de fete etc ...ou je vais mettre par exemple 1 a 2 secondes de plus a piger ce qu'on me raconte .

Mis a part ca ,ca va ^^
Tout ça en allant acheter une baguette de pain, pas mal. Tu écris au moins un livre à chaque fois que tu vas faire les courses du coup, non ?
Pour rester dans le sujet je dirai que les plus grosses limites du cerveau humain réside dans son incapacité à se les fixer clairement.
Citation :
Publié par Communard
Tout ça en allant acheter une baguette de pain, pas mal. Tu écris au moins un livre à chaque fois que tu vas faire les courses du coup, non ?
Pourquoi pas, ça se fait éditer ce genre de truc, non ?
Quand tu parles de limite, j'ai tout de suite pensé à un truc auquel je me teste souvent.
Essayez de reconstituer une scène quelquonque dans votre esprit.
Et en faisant le dit-jeu, j'ai remarqué que le cerveau traduisait bien la hauteur, la largeur, la longueur, mais le temps est très mal retranscrit, ce qui est une des nombreuses limites du cerveau.
D'un coté on en utilise que 15% de sa capacité totale.
Citation :
Publié par Ed Wood
Pourquoi pas, ça se fait éditer ce genre de truc, non ?
Oui bien sur, certaines maisons d'édition seront sans doute ravies de découvrir tes concepts philosophiques, largement aussi élaborés, si ce n'est plus, que ceux de beaucoup de leurs auteurs.
Auteurs qui, eux aussi coïncidence incroyable, construisent généralement la quasi-totalité de leur productions écrites entre le rayon des condiments et celui des produits laitiers.

Citation :
Publié par Slysyd
D'un coté on en utilise que 15% de sa surface totale.
Tu penses en 2D ?
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Charlouf !!
10-15% de Capacité, pas de surface

idée reçue spotted
Citation :
On n’utilise que 10% du cerveau

Le contenu de cet article est PROUVÉ
Nous ne sommes pas des blondes !


Cette idée reçue est largement répandue alors que l’observation que chacun de nous a pu faire la contredit : nous avons en effet tous vu des images du cerveau sur lesquelles diverses zones se coloraient en fonction des activités réalisées. Cette observation à elle seule prouve bien que nous n’utilisons, selon l’activité, que certaines parties du cerveau, mais qu’il faut bien sûr additionner pour avoir la « totalité » des zones exploitées. Ou bien ne vous limitez-vous qu’à la réalisation d’une seule activité ?
http://tatoufaux.com/spip.php?article189

flemme de copier coller le reste ...


et sinon, j'ai realisé que mon cerveau était sérieusement bridé le jour ou on a commencé a faire des divisions a l'école
La limite à laquelle je suis confrontée très souvent, c'est celle de la mémoire : tout ce qui remonte à plus de quelques mois est stocké en dépit du bon sens, et quand on remonte à plusieurs années, soit l'accès est perdu, soit j'ai carrément pas imprimé, je sais pas. J'ai par exemple très peu de souvenirs d'enfance, une dizaine de choses / impressions très ponctuelles, et c'est tout. C'est pas très drôle et on peut facilement avoir l'air d'un con avec ça, surtout en famille. Cortex en mousse :/
Ha et quand on confond sa droite et sa gauche, et qu'on est obligé de réfléchir pour des choses idiotes qui sont immédiates chez le commun des mortels, on a aussi l'impression qu'il nous manque une case.
Sinon pour ce qui est des limites de la compréhension, ce n'est que de la flemme / de la fatigue. En se forçant, ça vient forcément - sauf si la fatigue est trop importante, auquel cas je déconnecte en route, donc au final impossible de suivre.
Tiens autre chose : comprendre le raisonnement de quelqu'un qui ne passe pas par des chemins qui vous sont familiers : au début on peut avoir l'impression effectivement du "mur", mais un peu de gymnastique et ça vient - ça fait putain de mal au crâne par contre des fois.

Sinon pour l'histoire de la "surface" : dans la mesure où c'est la substance grise qui est opérationnelle dans le cerveau, et où elle forme juste une "croûte" (cortex) sur l'ensemble du cerveau, bah oué, on peut parler de surface sans être trop à côté de la plaque. Après les 10 ou 15% ou chéplucombien, c'est A LA FOIS, pas en tout.
Citation :
Blabla cerveau blabla dofus blabla 10% blablabla
On n'en utilise que 10-15%... Bien sûr... Et la marmotte met le chocolat dans le papier d'alu. http://charlatans.info/lecerveau.shtml


Plus à propos, je vois ce que tu veux dire Ed Wood. Il m'arrive de ne pas saisir certains concepts, certaines théories tant l'abstraction est grande. Lorsque l'on me parle d'expansion de l'univers, de théorie des cordes, de 12 dimensions, de Patrick Bruel... Je n'arrive pas à concevoir ni à imaginer les idées avançées tout en conservant une logique propre, car ces idées n'entrent justement pas dans un cadre compréhensible. C'est certes très joli sur le papier, formidable au niveau mathématiques mais ca dépassent de loin mes capacités à la compréhension, tout comme je suis un peu certains que mêmes les meilleurs physiciens ne doivent pas tous envisager clairement l'étendue de nombres de théories.

Après, je ne suis pas franchement douée pour tout ce qui est mathématiques/sciences "dures"; ce qui pourrait expliquer mon air circonspect.

Ceci dit, je n'ai même pas envie de m'aventurer dans le domaine si ce n'est qu'en simple spectateur. Les détails dans ces sphères m'embrouillent plus que ne me font scientifiquement mûrir. De surcroît, je préfère tout ce qui touche, de près ou de loin aux sciences humaines (sociologie, géographie, archéologie, philosophie...).

Ainsi, avec cette parfaite transition, je peux continuer sur une vision, dirons-nous, primaire de la société.
Si, effectivement il peut m'arriver de voir le monde et ses acteurs dépouillés de consistance, de conscience, de raison même - à moins d'être sous l'effet de substance qualifiée illicite - je ne peux longtemps conserver ce regard car j'accorde à l'histoire, aux évènements et au simple fait de mon existence, de ce que je ressens, de ce que je vis trop de réalité pour en faire abstraction sur ces Autres. Ceci n'est en outre pas en contradiction de ce que je pense des gens et de la société.
Mon cerveau est chiant, tous les dimanches samedis après une bonne gras mat j'ai un mal de tête pas possible, se qui limite assez mes activités de la matiné (enfin pour les 10 minutes restantes de la matiné).
Sinon une limite courante ces 2 dernière années se situe surtout en mathématiques,car ayant demenagé ver un pays non francophones le nom de certaine formules et éléments change, donc mon cerveau choque a chaque fois que les professeur utilise un des éléments dont je ne connais pas le nom ( mais la plupart du temps je sais l'utiliser et connais son nom en français).
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